Saturday, November 15, 2014

Comme une guillotine

Sa décision est tombée comme une guillotine aiguisée. Est-ce une cruelle vérité qu'il soit allé au bout de son fantasme avec moi ?
Ou bien, existera-t-il encore des choses à vivre ensemble, unfinished business between us ?
Je ne le déteste pas, je ne suis même pas fâchée, tellement que ma déception et le sens de réjection sont forts, car il est quelqu'un que j'aime.

Peut-être j'avais passé tellement du temps à le comprendre, à décrypter ses mots, d’interpréter son langage, ses gestes, que je me suis un peu oubliée...
Saisir et comprendre enfin que ses intentions de me marquer et/ou de me souiller étaient sa façon de me posséder au-delà de l'emprise affective.
Je serai toujours sa soumise.

Friday, November 07, 2014

Petit souvenir

... une fessée, le martinet, le fouet, et puis... ça recommence !


© photo prise aux Goûters du Divin Marquis

Monday, November 03, 2014

L’éblouissement


Sous le soleil radieux et éblouissant, sous ce bleu immense de ce "Big Sky", dans cette dimension impressionnante du paysage, au bord d'un continent, je me sens perdue. Oui, je me suis perdue lors de ce voyage, je me sens homeless avec mes 40kg de bagages à roulettes — et ce malgré le fait que je suis résidente à San Francisco, grâce à l'adresse de mon fils. Je suis chez moi, ce paysage magnifique est mon birthright, je lui appartiens, car je suis née en face à Berkeley.
But where is home ? Paris et San Francisco : deux des plus belles villes au monde !

Je n'ai plus de vraie vie ici, et j'éprouve des grands moments de solitude dans cette éblouissement qui me rend toute petite.

Des chocs, des claques éprouvés dans la sphère familiale. Je m'y attendais un peu, mais j'étais surprise de les ressentir aussi violemment.

Je me suis retrouvée plusieurs fois à l'hôtel, poussée dehors, un sentiment de
réjection. Ce n'était pas prévu comme ça, ce voyage commence à me coûter trop cher, et je prends la décision de rentrer plus tôt.
À peine que mon billet soit changé, j'apprends que mon appartement parisien était méchamment cambriolé. Mon cerveau disjoncte, tweaked par ces chocs, ces émotions.

De loin, tu m'as vu partir en vrille dans ce tourbillon, tu m'as vu me perdre sous ce soleil éblouissant. Et je crois que ni l'un ni l'autre (ou bien, toi peut-être) ne savait que tu me réservais aussi une bonne claque peu de temps après mon retour, ce qui s'est rajouté à l'onde de choc des autres.

Je n'aurai pas dû partir. But no magical thinking can turn time around.

Sous cette autre éblouissement, j'aurais aimé être encore avec toi, à Martigny.