Friday, April 25, 2014

Sunday, April 20, 2014

La nuit fauve, la frénésie animale

Tu me décris la vision de ma cyprine qui coulait entre mes cuisses le long de la chaîne, lors de ma servitude en esclave devant toi et ton invitée. C'était bien visible, tu me dis - tu l'as remarqué, et sûrement ton invitée aussi.
Je rougis, je l'ignorais... mais cela ne m'étonne pas, comme ce genre de choses m'est déjà arrivé.
Je visualise l'image dans ma tête : cette perle luisante tirée par le poids de la chaîne, mes aller-retours avec des grands pas écartés pour faire basculer les poids.  Mon corps manifeste son excitation malgré moi ; ça coule de source ou bien c'est d'une sécheresse absolue. Tu vois l'effet que tu me fais, dans cette situation que tu m'as imposée.

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Dans le noir, au lit, nos corps emboités en cuillère. "Si je m'écoutais, je ne ferai pas ça", tu me chouchoutes, alors que tes ongles attrapent mes hanches, mes poignées d'amour, pour les pétrir. "Mais tout cela... je ne ferai pas !"
Je sens ton souffle, un grondement animal. Tes mains parcourent mon corps, pincent mes tétons, pétrissent mes seins... mes gémissements femelle sous cette pression de tes mains résonnent dans cette obscurité. Ma main se glisse en arrière, trouve ta verge bien durcie pour le caresser, et en même temps, te branler.
Tes doigts caressent ma chatte, frictionnent mon clito, descendent plus bas pour me pénétrer. Tes doigts pénètrent ma bouche aussi, je les sucent, et tu me tires vers toi. Je suis cambrée en arrière sur tes hanches, je m'offre à toi, tu as accès à tout... tu me possèdes.
Puis, tu me retournes à quatre pattes, pour me prendre avec force. Moi, si désireuse, je réponds avec des mouvements rapides de mes hanches... en unisson dans le noir, tout est animale, tout est sensation...
Nos corps, nos cris... La nuit est fauve, dans une frénésie animale.

Saturday, April 19, 2014

L'invitée



Tes mains encerclent ma taille avec une grosse chaîne, qui descende sur ma vulve, comme tu le feras avec une corde, sauf que la chaîne est cadenassée, avec une longueur qui pend entre mes cuisses.
Tu me prépares comme ton esclave pour recevoir une invitée que je connais, qui passe à la maison.
Avec une plus petite chaîne, tu relies mon collier à la grande chaîne, comme une sorte de harnais. Des pinces japonix tiennent mes tétons rigides, "l'anneau bien droit dans l'air pour montrer que la pince est bien placée", avec des poids qui pèsent en serrant ainsi les pinces.
Tes doigts placent deux poids de 100g sur les lèvres de ma vulve. Je suis ainsi ornée à ton goût, nue à l'exception de mes bottes.
J'écoute tes instructions de ce que je dois faire à son arrivée : ouvrir la porte, la recevoir, comment je dois me tenir pour offrir un verre, et surtout comment je dois marcher.

L'invitée arrive, je la reçois comme tu m'as demandé. Elle est surprise, évidemment, de me voir en esclave, et elle doit se demander ce qui pourra se passer. Mais c'est prévu de sortir ensuite, boire un verre, et discuter.
Tu es assis sur la canapé, je vois dans ton regard ton attitude de Dominateur. Je fais le service, avec quelques aller retours vers la cuisine.
Je marche avec des grands pas, les cuisses ouvertes, pour bien faire bouger les poids comme tu me l'as demandé.

Une fois que je vous ai servie les boissons, je me tiens debout devant vous, les mains dans le dos. Envie que tu sois fière de moi.

L'invitée est un peu blême, troublée. Elle me toise avec émotion, rapidement. "C'est lourde ?" elle me demande.
"Oui, mais c'est relatif," je lui réponds, sachant que j'ai eu des poids bien plus lourdes... Et je fais encore un aller-retour avec des grands pas, les poids qui se remuent entre mes cuisses.

Quand les verres sont vides, tu me donnes un signe. Je m'approche de toi, tu enlèves les pinces, les poids qui sont mouillés, ainsi que la chaîne... Tu me les fais remarquer et je dois les nettoyer avant de me changer en civil pour sortir, portant toujours le collier.

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Ce que je ne savais pas c'est qu'un long fil de mouille descendait sur la chaîne qui pendait entre mes cuisses.

En rentrant, tu m'as chuchoté que c'était bien visible, et que l'invitée l'avait remarqué aussi. Cette information m'a surprise et je me suis sentie honteuse - je ne maitrise pas mon corps... quand je suis stimulée et excitée comme ça, mon corps le montre à mon insu.

Je suis juste insupportable !!


/// photo©DR

Sunday, April 06, 2014

La petite animale


Un doigt vient ouvrir ma bouche, mes lèvres. Je la lèche, je la suce doucement. Tu le retires pour faire glisser ton pouce qui explore ma bouche, qui gratte ma langue, s'appuyant sur le palais, parcourant mes gencives.
Ma tête se repose sur ta cuisse... nous sommes allongés sur la canapé. Disons que je suis allongée complètement alors que t'es plutôt assis.
Comme une petite animale de compagnie, ma tête se repose sur la cuisse de son Maître.
Ton pouce parcourt l'intérieur de ma joue, et tes doigts me caressent de l'extérieur, venant ensuite me caresser sous le menton.
C'est une exploration douce et langoureuse. Et je me sens de plus en plus comme ta chose, ta pet. Cette réalisation m'excite avec une ligne directe vers mon clito qui gonfle entre mes cuisses.
Pendant ce temps, ma main s'est posée sur ton sexe. Je la caresse doucement par-dessous ton pantalon, je mets des petites pressions avec mes doigts, je le sens se durcir. Et puis, d'un coup, il se redresse.

L'animal en toi se réveille aussi, et tu me fixes des yeux en ôtant mes vêtements avec une intensité bestiale. Tout, sauf mon camisole que tu retournes derrière ma tête pour mieux m'attraper et mieux me dominer. Tu m'attires vers ton visage, tout en pinçant mes seins, pour me faire glisser sur toi, me pénétrer.
Notre frénésie animale dans tous ses états, dans tous les sens... en pure férocité...
Et tu me chuchotes à l'oreille "J'ai senti l'odeur de princesse."


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photo © DR

Saturday, April 05, 2014

Gage n° 3


La cellophane noire enrobe ma buste comme une égyptienne, mes bras collés contre mes cuisses.
C'est assez pour l'instant, et tu me glisses au sol, sur le dos, les jambes écartées.
Sur la boîte est marqué "Electro Sex", et je suis curieuse de sentir la différence de ce jeu avec mes autres expériences electro.

Des patches, et des pinces sont placés à l'intérieure de mes cuisses, près de mes lèvres, des pinces posées ici et là, surtout une sur mon clito.

Avec le cello, tu enroules le haut de ma cuisse droite, ma main est fixée. Tu me regardes avec attention, et tu tournes le bouton.

Des vagues, de pulsions m'envahissent doucement d'abord, et ensuite deviennent plus prenants. J'ai l'impression que toute ma vulve est prise par une force incroyable et sans relâche, impitoyable. Les images de poulpes, comme dans les shunga, traversent mon esprit, j'ai l'impression que leur emprise pourra être similaire, plus gluant peut-être, quoique ma mouille est devenue presque indécente.
Avec ton doigt, tu en prends un peu pour me le faire goûter. La consistance est plus épaisse que d'habitude sur le bout de ma langue.

Tu joues avec moi, mettant des programmes différentes : l'ondulante, qui envoie des vagues de massages électriques délicieuses; et le piquant, qui m'attrape en envoyante des chocs plus fermes et pénétrants, saisissants.

Je me tortille, je crie quand c'est à la limite du supportable. Des orgasmes se succèdent, j'adore être sous ton emprise, sous ta domination absolue, jusqu'à ce que tu trouves ta satisfaction, que les électrodes s'éteignent, et tu me libères avec quelques coups de ciseaux.

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Nous avons tellement aimé cette gage que tu m'as surprise le lendemain à l'heure d'une sieste au soleil, mais cette fois-ci avec un gode electro en plus.

Quelle délicieuse domination !!

Gage n° 1 : Fire & Ice


Tu me fais enlever tout sauf ma culotte en lycra noir, ce qui me laisse penser que t'auras envie de le faire toi-même, mais je n'imaginais pas la surprise qui m'attendait.
Je m'allonge sur cet sol glacial, avec des images d'hier soir en tête. Après le jeu avec la ficelle, j'étais assise sur un banc, la tête penchée en arrière, comme tu me l'as demandé.
Ta main glissait un glaçon partout sur ma poitrine, pour ensuite y faire couler de la bougie. Certains gouttes étaient vives, surtout sur le bout sensible de mon sein !

Avec ces images en tête je me suis allongée, prête à recevoir cette gage. Un bol rempli de glaçons est dans ta main, et tu insères un glaçon dans ma bouche avec l'interdiction de l'avaler.
Avec un glaçon, ta main parcourt mon corps, et la liquide glacée fond et coule sur ma peau.
Puis oops, tu glisses un glaçon dans ma culotte, pour qu'il fond sur ma chatte. Je commence vraiment à avoir froid.
Le jeu continue. Tu me demandes de sortir le glaçon de ma bouche, pour y insérer un autre et ainsi de suite.

Encore un, deux, peut-être même trois glaçons glissés dans ma culotte, givrant ma vulve... Avec l'effet kiss cool des glaçons dans ma bouche, leur traces sur mon corps - c'est fou comment l'ensemble me rend glaglagla, à un tel point que les gouttes du cire chaud seront les bienvenues.

Une supplice de contraste, le cire me réchauffe bien. Je ne sais plus si j'ai gémi ou pas, tellement que j'étais prise par ta dominance entre the fire & ice !!


Friday, April 04, 2014

La ficelle

Petite ficelle fine, blanche, presque innocente. Longue, et fine ficelle !

Petit nœud coulissant du pendu, l'ouverture juste assez large pour attraper mon téton derrière le piercing.
Tu la serres, petite à petite de plus en plus serrée.... Plus serrée que jamais: les vibrations jouent sur la rigidité de la ficelle lorsque cet noose devient tellement serré qu'il me coupe, presque. Sensation extrême, douleur maso, l'excitation, et une telle supplice ! Oui, une supplice érotique qui me fait taper mon pied en me tortillante.
Le bout de mon téton est tout blanc, et je sens la douleur radier. Puis, l'autre bout reste encore à ficeler... Même torture !!
Avec la ficelle tu peux tirer mes tétons selon tes envies, ou bien mettre la ficelle dans ma bouche pour que je la tire moi-même pendant tes autres jeux...

La petite ficelle, très fine et innocente !

/// SMS de Lorex lorsque je suis dans le TGV vers Annecy

Cette ficelle qui sera de nouveau autour de tes tétons, pendue par un petit poids, tirant via le point de suspension.
Tu devras rester debout, devant moi essayant de bouger au minimum pendant que je t'explore, pendant que je te fouille… entre le plaisir de se tortiller et la douleur de cette ficelle qui te rappel ma domination, et mon envie de plaisir et de douleur sur ton corps, sur ton âme.

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Sur mon âme et mon corps en perdition dans tes vices et perversions… J'ai failli jouir sur place en lisant tes mots, et je crois que mon voisin d’en face l’a vu !!



Une corde, et une bougie



"Tu prends une corde, tu te mets nue, allongée sur le ventre sur le tatami."
Peu importe que nous étions sur le point de sortir pour l'après-midi, j'exécute. Le sol est glacé.

Tu m'as laissé seule pendant ce temps, et je sens que tu es revenu, sans pouvoir t'apercevoir.
Ma cheville gauche est attachée avec fermeté, ma jambe pliée et tirée, de plus en plus fort. La corde est comme une laisse tenue dans ta main, et la pression que tu mets sur ma jambe pliée m'empêche de me sauver. Je suis ta captive.

J'entends une crissement, et je vois une petite lumière. Je divine les gouttes du cire chaud presque avant qu'elles commencent à tomber. Oui, c'est de la bougie, ça fait un moment que je n'ai pas ressenti ces gouttes tomber sur ma chair. Tu dessines avec ces gouttes sur mon dos, en parcourant mes cuisses, mes fesses, descendant sur la raie de mes fesses, autour de ma taille et ses zones sensibles... Certaines me font gémir et me tordre sous cette sensibilité, cette chaleur. Et pour bien me montrer ta dominance, tu tires toujours sur ma jambe.

Tu t'assieds par terre, devant moi, les jambes écartés, nu, toi aussi... Avec la corde tu me fais venir vers toi, je grimpe et j'ondule mon corps pour m'avancer... Je capte le désir que tes yeux m'indiquent, j'avance encore plus près entre tes cuisses. Ma langue lèche doucement  ton queue avant de la prendre dans ma bouche. Mes cheveux sont empoignés, et la pression de la corde s'insiste sur ma cheville; j'entends le craquement de quelques gouttes de cire... Je te suce, ma langue caresse le frein, tu t'enfonces plus loin dans ma bouche...
Et je te regarde, les yeux dans les yeux pendant tout ce temps.

"T'es ma chose, mon esclave sexuel", tu me déclares, et tu peux faire de moi ce que tu veux, sachant que cela m'excite aussi.  Ta main caresse mes cheveux quand subitement tu prends une bonne mèche devant, pour y caresser ton sexe, te frotter rapidement dans mes cheveux, de plus en plus vite. Je ne te quitte pas des yeux, imaginant la sensation de cette texture sur ton queue. Quelle image as-tu, quelle vision ? Cette mèche blonde et fine devient épaisse et lourde quand tu y gicles.

Éjac presque faciale.





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photo © DR


Thursday, April 03, 2014

Le centre de l'univers


Se rapprocher de nouveau à travers les cordes, tu m'attrapes. Tes cordes fluides et fortes me font partir sous ton emprise, et surtout quand tu les appuies sur mes yeux. Ma respiration devient lourde, tu sais qu'en faisant cela, que je pars très loin dans des images lumineuses.

Des images, des motifs plus dimensionnelles que d'habitude, et parfois florales dans des palettes subtiles et nuancés, tellement riches et diverses, changeant à la vitesse de la lumière, so fast & furious, que je suis propulsée dans la contexture de l'espace, au centre de l'univers, dans l'œil noir.

Cette merveille, cette perception si émotive, me prend par force, et je m'adonne à l'expérience provoquée par tes cordes sur mes yeux et la manière donc tu les appuis, les faisant vibrer sur mes paupières.

Si simplement je pouvais te transmettre ces images en même temps, par une puce sous la peau, ou par une projection genre "Google glass" !
J'aimerai tellement que tu les voies aussi, t'emmener avec moi au centre de l'univers.


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photo the Helix nebula © NASA

Enlever l'interdiction


Après une période d'amitié "normale", Lorex m'a glissé l'idée de relancer notre relation D/s à deux, mais autrement.
Ma place existait déjà dans le passé, et ma place était à réclamer dans le présente.
Enlever l'interdiction, traverser l'ombre de la transgression ensemble, pour ne plus y retourner. Recadrer et explorer ce qui sera possible dans cette relation D/s et humaine, dans la non-exclusivité telle que Lorex l'a décrit dans son blog: "Ces dominations par amour".

Je ne cherchais rien, pas un "Maître" à tout prix... mais Lorex était là, devant moi... et la porte était ouverte.

Pour les mauvaises langues qui crieront "Victoire !", je vous dirai "Pas si vite", car avec vos soupçons facebookiens et vos "preuves" bidons à la KGB, ce que vous avez imaginé s'est réalisé, mais pas du tout de la manière soupçonnée en fin de l'année 2013.
Non, pas du tout comme dans la vulgarité de votre imagination.


J'ai le cœur net envers le passée, et le cœur ouvert vers l'avenir dans cette relation D/s, qui promet bien des merveilles.


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... et qui a dit qu'une soumise n'avait pas de la force aussi ???

photo © SurenProPhotography, Dark Beauty Magazine