Tuesday, December 30, 2014

Man Ray


Juliette in stocking mask, 1945
Man Ray


Monday, December 22, 2014

Spéciale dédicace à minuit




La nuit de la nouvelle lune :
une bougie noire sur la rouge pour effacer le mauvaise passage...

Thursday, December 18, 2014

Le bandana noir


Le bandana noir que j'avais mis pendant la nuit était encore noué autour de mon cou. J'étais nue à part cet accessoire qui me protège du froid; cet accessoire anodin qui t'intéressera plus tard, je le savais.

À quel moment m'as-tu attrapé, me poussant sur mon lit ?

///

Plus que c'est trash, plus que tu m'aimes, et plus que tu me possèdes dans ce corps-à-corps, cette face à face féroce et sans hésitation.

Ton dard me perce de toute sa longueur lorsque tu me soulèves d'une main qui m'étrangle en serrant ce foulard noir, le tournant de plus en plus.
J'entends des bruits secs d'une respiration coupée qui sortent de ma gorge, qui deviennent haletants lorsque tu lâches la pression.

J'imagine mon visage violacé et déformé; je vois le sang courser dans tes veines — ton regard est sanguinaire.

Ta férocité bestiale !! 

Agripper mes seins comme une rapace, arracher mon cœur en me défonçant avec ta queue sans relâche, en m'étranglant à répétion comme ta poupée de chiffon.
Je me livre à toi, sans résister. Enivrée par l'intensité de chaque instant, prise par mes palpitations, et entourée par le son indescriptible de nos respirations si sauvages et animales, je vis cet acte entièrement comme si c'était ce donc j'en ai toujours rêvé.

Les yeux dans les yeux, nous flirtons ainsi avec la mort, à limite d'un crime passionnel, d'un viol meurtrier.

Ta violence. Ma violence.

///
"C'est ce que nous avons vécus et construit avant qui ont permis d'arriver à cela — sinon, je ne l'aurai jamais fait.”



///  postscript 9/1/15 02:03

The way you slide into me is so fluid, you know your way into my pussy without even looking, forgetting even to take some protection.

Your dick was fresh out of my cunt, glistening with my wetness. I half-expected you to come on my breasts while you strangled me in this dance of death.

Would this be the last time, a torrid adieu ?
 
///
Avec ce bandana noir, nous avons comblé et tué notre relation ensemble.
La fin que tu souhaitais est là.

—with Lorex—

Le bandana noir


Tu ne me permets pas de publier
mon récit ici, mais un jour il y sera. 

Tu as volé mon âme, tu as possédé
mon corps au plus haut degré, 
plus que personne d'autre. 

Avec le bandana noir, nous avons
comblé et tué notre relation ensemble.
La fin que tu souhaitais est là.

Ta violence. Ma violence. 

—with Lorex—



Wednesday, December 17, 2014

Te sucer m'a bercé

Te sucer m'a bercé.
Ton gland remplit ma bouche, ma langue tourne sur le contour, je l'apprécie, je le tête.
Je hume ton musc, ton odeur à toi qui pénètre mes narines. Ma tête repose sur ton ventre — j'entends des sons liquides de ta digestion.

Je m'endors presque, ta queue dans ma bouche, bercée en te suçant.

À la fenêtre



Je rampe vers la fenêtre, les seins et aisselles lourdement ornées des pinces à linge.

"Plus proche", tu me demandes, "encore..."
Même si les lumières sont éteintes, tu as senti ma réticence d'être vu par des voisins d'en face. À quatre pattes, j'avance sur mon tapis marocain au plus près que possible de la fenêtre.

Tu aimes voir mon cul si blanc cambré vers toi, mise en valeur par ces lumières urbaines dans la pénombre. Je le sais, et je t'attends.

Tu viens t'accroupir derrière moi, et des deux mains tu me fesses. La résonance des claquements vifs et saccadés brise le silence, et mes hanches radient la chaleur. D'une main, tu me lèves la tête par mes cheveux, me pénétrant en même temps d'un coup de reins fort, comme si le temps se télescopait.

"Décris-moi ce que tu vois", tu m'ordonnes, m'obligeant à mater les voisins d'en face qui rangent la table après un repas.
Tu adores entendre mon accent, mon français qui se dégrade petit à petit. Rien d'exceptionnel à raconter : elle range une bouteille, le fils met son manteau... parfois la pièce est vide.

"Raconte ce que tu vois !" tu insistes. Je décris la grille en fer, la vue. Je balbutie, entrecoupé de mes gémissements quand le plaisir monte -et si ma tête tombe, tu tires encore sur mes cheveux pour la soulever, avec une claque aux fesses.

Sommes-nous visibles de l'autre côté ? Nos mouvements rapides de baise sont-ils perceptibles ?

Tu es chez moi, nous sommes nus devant la fenêtre, suspendus dans le ciel, exhibés et voyeurs ensemble dans ces pénombres de ville.  Tu
 es venu me voir, car notre histoire n'est pas terminée.
Et moi, je ne sais que d'être ta soumise.


 —with Lorex—

The dream of the fisherman's wife


Hokusai



Dans la pénombre d'Hokusai


Nous tournons dans cette pénombre, nous nous penchons sur les displays, légèrement appuyés sur les vitrines pour contempler tant bien que mal les dessins dans les mangas d’Hokusai.
Ces images sont complexes, et qui méritent plus du temps pour les comprendre, quitte à connaître aussi les légendes japonaises qui sont illustrés. Nous sommes habitués à la rapidité de notre siècle, où une image ou une photo doit être comprise dans les cinq secondes. À ce moment, nous sommes devant une richesse de détails, dans un contexte qui reste étranger malgré certaines bases et références.
C'est assidu !

Je te sens tourner autour de moi dans ces pénombres. Tu t'éloignes dans la foule pour ensuite te rapprocher. Sans te voir, je reconnais tes grognements qui ponctuent parfois cette obscurité.
Nous sommes en phase de rapprochement, ce qui reste encore incertain pour moi...

Tu me réserve des surprises coquins et insolites quand tes doigts se glissent de toute vitesse entre mes fesses. Ces doigts qui me connaissent tellement bien qu'ils trouvent ma fente sans la chercher, qui électrolyse mon clito.
Avec cet encouragement de ton envie, je réponds plus tard en appuyant mon sexe déjà humide contre ta main posée sur la vitrine.

Enfin, je suis devant La Vague de Hokusai, le chef-d'œuvre de l'expo. Je suis ravie de le voir en vrai, j'absorbe sa délicatesse sur ce papier du riz, sa finesse, quand tu me pinces sous le bras dans la partie sensible et tendre qui fait très mal et qui laisse des bleus.
Je me retourne brusquement pour te pincer à mon tour, mais tu m'attrapes et tu me pinces encore deux ou trois fois.
Comportement bizarre qui dénote dans ce foule remplie d'une groupe d'hommes d'affaires chics en costume !

Puis, lorsque nous descendons l'escalier, tu m'attrapes par la nuque. Sans me retourner, je te donne un regarde oblique. Je souris intérieurement, tu marques tes intentions, tu me connais. Tu reprends possession de moi par ce geste dominateur qui m'est si familier.


 —with Lorex—

Jindrich Styrsky



à Sade. Attaquer le soleil.



Monday, December 01, 2014

L'existence d'une soumise


Power play, power exchange, infinity.

Dans cette échange de pouvoir D/s existe le signe de l'infinité, ce grand huit qui énérgise le lien entre les deux partenaires, qui ont besoin l'un à l'autre pour que cette échange puisse pulser.

Quand cette relation s'arrête, ou se met en pause, je me sens perdue, comme si je n'existais pas/plus, comme si j'étais dépossédée.

J'ai l'impression qu'un Dominateur ou une Domina ont des acquis : ce qu'ils aiment faire, leur talent, leur maîtrise. Ils savent fouetter ou attacher. Ils sont des acteurs, des conducteurs, qui mènent le jeu... Ils ont leur panoplie d'instruments, leur tenus...

Quelle existence pour une soumise sans Maître ? Je me pose cette question souvent, car j'ai l'impression de ne plus exister dans ces moments là. Une soumise se donne, s'offre. Nous existons en relation et par nos réactions, nos émotions, même par nos provocations — j'entends souvent que c'est la soumise qui mène le jeu...

Certaines sont prises en photo, des rope bunnies ou des fetish models. C'est une question de visibilité.

Moi, j'ai des mots, mes récits, que je lance dans le vide de cyberspace. Je n'arrive pas à décrire toutes les séances - certaines resteront que des notes.
Pour moi, c'est une forme de partage intime avec mon partenaire, qui marque et mémorise ces moments comme dans un journal. Tant que le récit n'est pas posté dans mon blog, je ne me sens pas complète. J'ai besoin de l'extérioriser, de le "voir", et de le revivre ainsi.

Au bout d'un moment, avec Lorex, nous avons décidé de préserver l'intimité de nos récits dans un blog confidentiel, pour des raisons personnelles.
Une soumise peut être copié aussi...

J'ai décidé de les basculer dans princesse.x, pour la plupart, car j'avais besoin de sortir de ce huis clos. Je n'ai plus rien à cacher, et j'ai besoin de montrer mon existence, de dépasser ma nature secrète, de prendre plus en charge mes désirs et ne plus attendre l'autre pour avancer.



photo © DR

Saturday, November 15, 2014

Comme une guillotine

Sa décision est tombée comme une guillotine aiguisée. Est-ce une cruelle vérité qu'il soit allé au bout de son fantasme avec moi ?
Ou bien, existera-t-il encore des choses à vivre ensemble, unfinished business between us ?
Je ne le déteste pas, je ne suis même pas fâchée, tellement que ma déception et le sens de réjection sont forts, car il est quelqu'un que j'aime.

Peut-être j'avais passé tellement du temps à le comprendre, à décrypter ses mots, d’interpréter son langage, ses gestes, que je me suis un peu oubliée...
Saisir et comprendre enfin que ses intentions de me marquer et/ou de me souiller étaient sa façon de me posséder au-delà de l'emprise affective.
Je serai toujours sa soumise.

Friday, November 07, 2014

Petit souvenir

... une fessée, le martinet, le fouet, et puis... ça recommence !


© photo prise aux Goûters du Divin Marquis

Monday, November 03, 2014

L’éblouissement


Sous le soleil radieux et éblouissant, sous ce bleu immense de ce "Big Sky", dans cette dimension impressionnante du paysage, au bord d'un continent, je me sens perdue. Oui, je me suis perdue lors de ce voyage, je me sens homeless avec mes 40kg de bagages à roulettes — et ce malgré le fait que je suis résidente à San Francisco, grâce à l'adresse de mon fils. Je suis chez moi, ce paysage magnifique est mon birthright, je lui appartiens, car je suis née en face à Berkeley.
But where is home ? Paris et San Francisco : deux des plus belles villes au monde !

Je n'ai plus de vraie vie ici, et j'éprouve des grands moments de solitude dans cette éblouissement qui me rend toute petite.

Des chocs, des claques éprouvés dans la sphère familiale. Je m'y attendais un peu, mais j'étais surprise de les ressentir aussi violemment.

Je me suis retrouvée plusieurs fois à l'hôtel, poussée dehors, un sentiment de
réjection. Ce n'était pas prévu comme ça, ce voyage commence à me coûter trop cher, et je prends la décision de rentrer plus tôt.
À peine que mon billet soit changé, j'apprends que mon appartement parisien était méchamment cambriolé. Mon cerveau disjoncte, tweaked par ces chocs, ces émotions.

De loin, tu m'as vu partir en vrille dans ce tourbillon, tu m'as vu me perdre sous ce soleil éblouissant. Et je crois que ni l'un ni l'autre (ou bien, toi peut-être) ne savait que tu me réservais aussi une bonne claque peu de temps après mon retour, ce qui s'est rajouté à l'onde de choc des autres.

Je n'aurai pas dû partir. But no magical thinking can turn time around.

Sous cette autre éblouissement, j'aurais aimé être encore avec toi, à Martigny.

Monday, October 27, 2014

Magnum Opus

Ah, certains récits ne resteront que des esquisses, des notes, comme je n'aurai plus l'envie de me plonger dans les images et les ressentis gravés en mémoire. L'âme me manque pour écrire ces opus. 
Pourtant, j'ai envie de poster les notes pour ces récits. 
Ce blog privé entre nous prendra bientôt fin: sa raison d'être n'existera plus, et le feu ne fournira plus de nouvelles séances. 
C'est possible que j'intègre ces recits dans le blog de princesse.x, malgré leur intimité. 

///
Electro-chatte

Electricity like (tentacles) jellyfish running up my ass. Hula Beads vibrating in my cunt as the electrical probe in my ass diffuses. The hood is slightly transparent when I open my eyes, as your shadow moves around me. 
Inside all my senses are alive to what's happening everywhere, until finally I relax into the sensations, like one of Giger's drawings. 

Renaissance when you slowly carefully take off my second skin. I emerge. 

"Ça m'a calmé"


/// Pénètres dans mon monde

J'enfile ma combinaison. Je vois ta silhouette quand je retourne dans le salon. Lorex !!
- tu m'invites dans ton monde. Mask à gaz.
- attouchements, caresses à travers le lycra. Tissu dans une sens. 
- me sentir avec le tuyau de ta masque. Tête, poitrine, sexe. 
- taking mask off & on
- je sens ton excitation. 
- fucking me on the bed
- " the man who fell to earth"

/// Une obligation. 

- Des crottes - - lavage anal dans la douche. 
- mes petites crottes mignonnes
- une obligation
- souvenir d'enfance : dans la baignoire, quand ma sœur a fait caca. Turds floating like submarines. 
- Je dois acheter une douche anal en inoxydable, les trous en haut, chez Rex. 


Saturday, October 04, 2014

Friday, October 03, 2014

Vitrine Dark à San Francisco




Maître,

La chaîne collier que tu as glissé sous mon oreiller en plein milieu de la nuit est à la portée de ma main. Je file cette chaîne autour de mon cou : je suis à toi, je m'appelle princesse, et je suis ta salope. Je me réveille.

Le crissement de l'allumette m'appelle à toi,  la flamme de la bougie illumine mon cœur. 
J'attends que le cire fond, et ces premières gouttes tombent sur le mont Vénus, avant de couler sur mes lèvres. 
Comme Aphrodite, je me regarde dans la glace orientée entre mes cuisses. Le moulage de ma chatte sera un œuvre érotique pour toi.

Mon cœur bat si fort quand je pense à toi, à ta satisfaction de voir ces gouttes carmines couvrir mon clito, couler partout sur mes lèvres, comme si le cire me fermait en même temps que je te fais cette offrande de ma fleur. 
Une rose unique fait du cire, pour toi, sa liquide enfermée à l'intérieure.

Thursday, September 18, 2014

Tes grognements de satisfaction


Parfois, quand le chat se promène avec son jouet dans la bouche, il fait des grognements de satisfaction, tout comme toi devant ta proie !

 —with Lorex—

Wednesday, September 17, 2014

J'aimerai mourir par ta main

J'aimerai mourir par ta main, que tu entends mon dernier souffle, sous la chaleur de ta main sur ma gorge, sous la pression de tes doigts. Avant, c'était peut-être les cordes rugueuses qui m'auraient serré aussi, cette pression incisive dans la chair, qui coupent les cordes vocales...
Ta main saura me faire sortir de mon corps, pour que mon âme puisse voler déjà dans le noir avant de te quitter définitivement. Je te regarderai m'embrasser, tenir mon corps encore chaud, me couvrir de la cire.


Mais l'heure n'est pas encore venue.

Friday, September 05, 2014

L'homme cagoule



— Je prends le relais de ta journée. Je commence la mienne... avec la tête dans un slip noir, au réveil.

— Réveillée en plein nuit, l'image de ta tête dans mon slip noir.... mmmm, comme un masque.... ta main qui te caresse....
Mmmm, ma main qui cherche ta rigidité, si tu te glisses entre mes cuisses, pour te caresser, te sentir durcir, t'orienter dans ma vulve humide... Ma main sous mon ventre, ma tête sur l'oreiller, ta main qui tient ma nuque, me possède, mes cheveux décoiffés et sauvage...

— Rien de tout cela !
Je te livrerai à cet inconnu qui aura eu le courage d'entrer alors que la porte était ouverte la nuit. A ce même inconnu qui aura mis cette cagoule de cuir et de qui tu ne verras que son sexe poilu te pénétrer alors que mes mains t'accompagne dans ce viol matinal.

— Son gros sexe, épais et poilu (capote oblige). D'un coup, il me pénètre avec force, alors que tu me tiens ma nuque pour que je ne puisse pas m'échapper. Ta main sur ma bouche m'empêche de crier. Et puis, tu me mets le bâillon !

— Sens tu cette odeur de cuir ?
Entends tu sa respiration à travers cette cagoule ?
Sens tu l'arrogance qu'il prend à te pénétrer ?

— Oui, comme c'est impressionnant, comme cela m'excite tout en me faisant peur.
Le cuir noir, épais, sa respiration chaude et excité sous la cuir.
Et oui, son arrogance.
Je ne suis rien, juste une femelle !

— Une femelle sous mon désir
— Oui, ta femelle que tu offres à cet inconnu, malgré qu'il soit entré par la porte ouverte.
Ton désir de me voir prise et violée !

— Cette porte par laquelle il repartira.
Il ne te restra plus qu'à imaginer quel salopard t'aura fait cela, au hasard des hommes que tu croisera, avec leur corpulence comme seul référence.

— Et son odeur.  Peut-être son regarde de reconnaissance.
Et toi, tu m'auras pris par la suite ?
— Par un des trous non souillé pour finalement jouir là où il a jouit pour être le dernier.
— Tu reprends ta possession.
J'ai bien intégré ton intention d'être tjrs le dernier dans ces cas.
Et souvent, le premier !!

/// photo © Pinka Rays

Tuesday, September 02, 2014

Nous préserver

Pour la première fois depuis la création de ce blog en 2005, je ressens le besoin de me préserver. De nous préserver ! 
Les récits les plus intimes concernant ma relation de soumission à Lorex, mon Maître, sont partagés entre nous. Les récits qui sont publiés ici sont avec son accord, ou bien, à sa demande.

Wednesday, August 20, 2014

Dimanche

Baiser sans capote. Mes doigts te pousse en moi.
Tes mains m'ont cherché au réveil. Première tendresse du weekend.
Mais avant de jouir, tu arraches mon sein. Arracher mon cœur. Trop fort. Je n'ai pas pu jouir.
Tu as giclé en moi. Sentir la chaleur de ton sperme qui s'étale au fond de moi. Son odeur.
Se sentir fière que tu l'as fait. 

Monday, August 18, 2014

La tristesse

Hier soir pendant la période de réflexion après la punition, j'ai pleuré. Tu as peut-être vu les traces quand je me suis levée pour prendre ma douche.

J'ai aussi pleuré dans la voiture, des larmes se sont coulées. Je me suis retenue avec difficulté de ne pas éclater complètement en larmes.

Car, en plus de l'évidence que nous n'allons pas nous voir pendant un temps en raison de mon voyage, j'ai bien compris que mon comportement lors des jeux avec Phil, ainsi que ma crise Brat, ont teinté ce weekend qui était autrement splendide.

C'est pour cela que j'ai dit que le weekend était en deux temps.

D'abord, en ce qui concerne Phil, cela m'a montré que la période de "discrétion" au sujet de notre relation est terminée. Même si tu m'accordes une certaine liberté, dans ce cas j'aurai dû être plus claire, quitte à dire "stop" pendant le jeu.
Désormais, je vais te demander ta permission si je sais que je vais sortir, ainsi avec qui je risque de jouer.

Pour mes mots Brat, c'était inexcusable. Malgré ma certitude que tu es mon Maître, parfois j'ai un peu du mal à me positionner avec assurance vis à vis de tes autres soumises. Que tu as terminé ta relation avec Anna parce que trop forte, trop intense, m'a déstabilisée un peu. Mais rien n'excuse ma façon provocatrice, de te dire le contraire de ce que je souhaite...
Tes punitions étaient justes, je les ai bien mérités. Et c'est certain que je n'aime pas te voir aussi stricte. Je sais que je n'ai pas envie de provoquer de telles  réactions...

Tes punitions m'ont montré aussi que tu tiens à moi, et que je suis bien ta soumise. Ma soumission doit aller dans une direction plus à la hauteur.

Voici quelques mots sur la tristesse que j'ai eu hier soir.

Sunday, August 17, 2014

Je mets mon vit contre ta joue, par Georges Bataille

Je mets mon vit contre ta joue
Le bout frôle ton oreille
Lèche mes bourses lentement
Ta langue est douce comme l’eau
Ta langue est crue comme une bouchère
Elle est rouge comme un gigot
Sa pointe est un coucou criant
Mon vit sanglote de salive
Ton derrière est ma déèsse
Il s’ouvre comme ta bouche
Je l’adore comme le ciel
Je le vénère comme un feu
Je bois dans ta déchirure
J’étale tes jambes nues
Je les ouvre comme un livre
Où je lis ce qui me tue 

Punition n° 4 : Le marquage


I. Au retour
Tu me fais porter le plug pendant notre promenade et déjeuner en montagne, sans faire de lavement.
Au retour, tu me demandes de m'habiller dans ma robe avec des bas uniquement. Je portais la chaîne en tant que collier autour de mon cou depuis le matin.
Tu m'instruis d'aller dans la chambre et mettre les bottes qui sont étalées sur le lit — tes waders kaki, trop grandes, avec du poids dans les semelles. Contraste érotique du fétichisme du rubber avec la dentelle des bas qui dépasse.
Je dois revenir à genoux avec la cravache que je tiens dans mes mains pour te l'offrir, les yeux baissés.
Tu enlèves ma robe pour me placer à genoux sur la chaise, face au dossier. J'entoure le dossier avec les bras pour tenir, la tête baissée, sachant que la punition commençait.
Ton envie est évidente de poser tes marques par-dessus les bleus. Avec dureté, tu me fesses, tes coups de cravache sont cinglants, tes pincements de mes tétons impitoyables. Puis avec force, ton paddle insiste sur les bleus existants, jusqu'à tu sois satisfait de tes marques.

II. Le plug
Au sol, tu étales une serviette, avec l'ordre de me mettre à quatre pattes, mon cul vers toi, assis sur le canapé. Un étui de lube est posé au coin de la serviette. Je dois enlever le plug et me préparer pour toi, me lubrifier, m'ouvrir pour toi.
Je couvre mon orifice avec le gel, tout le gel qui est dans l'étui. Avec ma main, j'écarte mes fesses pour me montrer encore plus, puis mon doigt se glisse dedans.

"Enfin un doigt !" tu exclames. Puis, deux. Mon muscle les serre, je tourne mes doigts pour m'ouvrir. Tu vois très bien que je suis gênée, ce qui te procure beaucoup du plaisir.

Satisfait, tu avances la serviette vers le coin du canapé. Je dois me positionner à genoux, ma poitrine appuyée sur le canapé. Tu m'encules de suite, la pénétration est facile. Je caresse mon clito avec ma main gauche qui est encore propre.

Après une sodomie soutenue, tu t'assois devant moi sur le canapé.

"Remets le plug ! " tu m'ordonnes. 

Entre mes jambes, je vois une traînée marron sur cette serviette turquoise, liquéfiée par la lube. J'insère le plug tandis que tu me cravaches mes fesses de nouveau.
Le plug tombe.

"Remets-le !" tu m'ordonnes, "Serres tes fesses".
Mais je suis trop ouverte, les muscles ne se contractent plus. Le plug tombe.

"Remets-le. T'es trop ouverte."

Oui, trop ouverte comme tu le voulais et que tu me le fais bien sentir. Un peu la cerise sur le gâteau pour toi, après que tu m'avais demandé de m'ouvrir moi-même.
Et tu me le fais répéter encore et encore pour m'humilier, jusqu'à ce que le plug tombe pour la troisième et dernière fois. Tu sais très bien ce que tu veux, et comment l'obtenir.

III. Le marquage
Je vois ta bite dans l'air.
Comme ta petite chienne, tu m'as fait avancer entre tes cuisses, prenant ma tête pour te sucer.

Ta queue caresse ma joue, ma langue lèche tes couilles — tu te branles si vite, tes couilles se remuent rapidement sur ma langue tendue. Ton poil dans ma bouche que tu ne me laisses pas à enlever, ta bite que tu branles si vite sur ma joue.
Ton foutre dans mes cheveux quand tu gicles enfin pour me souiller, pour me marquer ainsi.
Punir & posséder.

"Viens ma soumise," tu me prends dans tes bras. Mais ce n'est pas la même sorte d’intimité que dans le clair de lune.

IV. Ma tristesse

Une période de réflexion à genoux avant de prendre la douche. J'ai bien compris que mon comportement lors des jeux pendant la soirée apéro, ainsi que ma crise Brat, ont teinté ce weekend qui était autrement splendide. Mes larmes coulent avec de la tristesse. Tu as peut-être vu les traces quand je me suis levée pour prendre ma douche.

V. Épilogue

Sur ta demande, j'ai envoyé les photos avec un mot à l'ami de la soirée apéro. Avec cela, l'histoire est close.
Comprendre la raison pour une punition est facile, mais comprendre la façon dont la punition est exécutée est plus complexe sur le moment dans tes choix des actions et ton intention pendant la punition — comment tu détournes en punition certains actes qui peuvent être agréables , voire même l'utilisation de t
a queue pour me punir au lieu de me donner du plaisir.

Tu as envie de marquer ma soumission avec la publication de ces récits dans princesse.x, et à travers cela, dire que tu es mon Maître — que cela se sache. La période de "discrétion" au sujet de notre relation est terminée.

Un Maître qui punisse sa soumise montre qu'il tient à elle — d'autant plus, si c'est rendu public.

Merci Maître de m'avoir puni.



—with Lorex—



[Extrait ] Punition n° 4 : Le marquage

[…]
Je vois ta bite dans l'air.
Comme ta petite chienne, tu m'as fait avancer entre tes cuisses, prenant ma tête pour te sucer.

Ta queue caresse ma joue, ma langue lèche tes couilles — tu te branles si vite, tes couilles se remuent rapidement sur ma langue tendue. Ton poil dans ma bouche que tu ne me laisses pas à enlever, ta bite que tu branles si vite sur ma joue.
Ton foutre dans mes cheveux quand tu gicles enfin pour me souiller, pour me marquer ainsi.
Punir & posséder.

"Viens, ma soumise," tu me prends dans tes bras. Mais ce n'est pas la même sorte d’intimité que dans le clair de lune.

Saturday, August 16, 2014

Le pouce


Nous nous sommes vus dans le reflet du pouce de César à la Fondation Pierre Gianadda.

Au retour de notre balade culturelle, je vois ta main sur la pommette des vitesses de la voiture, et la crispation de tes cuisses quand t'appuies sur les pédales.

L'envie de te toucher me reprend. Déjà, à l'aller, je t'avais demandé si je pourrais le faire, et tu me l'as accordé.
Tu m'avais fait lire à haute voix un passage choisi de Carnets d'une soumise de province ... une phrase sur l'interdiction de jouir seule, et sa capacité électrique de jouir sans se toucher, tout comme moi.

Nous parlons de l'appartenance et de la possession.

"Conquérir, c'est conserver. Et acquérir, c'est garder." tu me dis, pour que je saisis la nuance.

Au retour, mes yeux fixaient le paysage, les cimes des montagnes, les nuances de couleur, puis mon regard est descendu pour se fixer sur toi... et l'envie de te toucher m'envahit.

Je place ma main sur la tienne. À ma surprise, tu la lèves, et je la tiens entre mes deux mains avec beaucoup de la tendresse.
Ton pouce cherche ma bouche. Toi aussi, t'avais envie.
Ton pouce pénètre ma bouche, et je la lèche doucement, je la suce. Tes doigts caressent ma joue dans un doux mélange de l'érotisme et le pet play.

Ce baiser dure longtemps.

Ton pouce explore ma bouche, le palais, s'appuie sur ma joue de l'intérieur et de l'extérieur.

Je me délecte à te sucer, d'avaler de plus en plus ton pouce et ta main dans ma bouche, style "gorge profonde". Je me souviens de ma punition "brat" de l'autre soir, quand tu t'es forcé au fond de ma bouche avec ta verge.

Je laisse ma bave mouiller ton pouce comme si c'était de ma cyprine. J'essuie la bave qui coule sur ta poignée avec un mouchoir.

Je me délecte à cet érotisme. J'ignore si les conducteurs des autres voitures nous voyaient, si quelqu'un a compris ce qui se passait dans notre voiture.

Ton pouce dans ma bouche...

Thursday, August 14, 2014

Punition n° 3 : Brat, avales tes mots !

Parfois je comprends des choses de travers, même quand j'ai envie d'être à l'écoute. Malgré ma certitude que tu es mon Maître, parfois j'ai un peu du mal à me positionner avec assurance vis-à-vis de tes autres soumises.

J'étais déstabilisée un peu par ta réponse à ma question concernant ta "rupture" avec Z, qui était devenu trop fort, trop intense, trop souvent... puis, tes impressions des relations éphémères dans le milieu D/s alors que je suis sérieuse dans ma démarche.

Pourquoi ai-je cette pulsion rebelle de te dire le contraire de mes envies ?

Que je t'inviterai plus chez moi ("tout le monde sait que tu ne viendras pas à Paris"), que je partirai sans trop te donner de mes nouvelles — même pas une carte postale de San Francisco - puis 
quand je reviendrai, je te dirai que c'était fini...
Avec mes pieds je tape sur ton sexe, faisant des petits coups dans tes couilles, alors que je te raconte ces bêtises ...

"Acte de rébellion !!", j'exclame, avec refus de chercher la cravache comme tu me la demandes.

Ha, cette "outburst" n'est pas une taquinerie, c'est une provocation frustrée de ma part. Et je sais très bien que je n'échapperai pas à ta punition.

///

Punition !!

Debout, nue, recevoir de nouveau tes cinglants coups de cravache, tes fessées dures à la main sèche, mes seins pincés méchamment — je me tortille en criant, sans pouvoir t'échapper.

Ensuite, tu t'assois sur le canapé, tu me forces à te sucer "pour avaler mes mots".

Ta bite s'enfonce entre mes lèvres, cherchant le fond de ma bouche, de ma gorge, tandis que tes mains tirent mes cheveux au-dessus de mes oreilles, ce qui m'empêche de me retirer. J'ouvre ma bouche pour respirer, laisser la salive couler... je me souviens quand tu m'avais pincé mon nez pour que j'ouvres ma bouche afin de t'y plonger plus en profondeur ! Tu forces ta queue encore et encore au fond de ma bouche jusqu'au gag reflex, et je n'en peux plus.
Je me lève, honteuse, et je murmure : " je vais me cacher quelque part" — tellement bas que tu ne m'as pas entendu.

Dans la salle de bains, je me regarde dans la glace. Quelques traces de mes larmes sous les yeux. Je bois un peu de l'eau pour me rafraîchir, me raviver.
J'ai nul part pour me cacher, je ne suis pas chez moi — et en plus ça sera idiot de m'enfermer dans les toilettes !

Nowhere to run to, baby, nowhere to hide...

En revenant dans le salon, je t'aperçois en train de remonter ton pantalon. Tu me donnes un nouvel ordre, d'étaler la serviette par terre et de m'allonger.
La punition n'est pas encore terminée.

Tu allume une bougie, et les gouttes de la cire si chaude tombent sur ma gorge, sur ma poitrine, sur les points sensibles des seins. Je me débats encore en gémissant, en me tordant, puis du coup, fatiguée, je relâche.
"Enfin de l'acceptation", tu constates, avant de faire couler les gouttes sur ma vulve.

Après, tu me fais enlever la cire moi-même.
"I'm sorry ! " je te dis, et je ne suis vraiment pas fière de moi.

Je n'aime pas du tout l'effet que j'ai provoqué, ton attitude si froide et sévère.
J'ai trop poussé la limite. Pour mes mots Brat, c'était inexcusable, et je te prie, Maître, d'avoir la gentillesse de me pardonner.



—with Lorex—

 

Wednesday, August 13, 2014

Punition n° 2 : Punir et posséder



I. Les faits 
À peine arrivée chez toi, ma valise posée, tu m'as demandé de chercher mon collier, que tu attaches autour de mon cou.
Tu t'assois sur le canapé, les jambes écartées, pour que je puisse m'agenouiller devant toi, à ta demande.
"Alors, raconte-moi les faits de la soirée apéro", tu me demandes.

Cette soirée estivale, pour une poignée d'ami-e-s encore à Paris juste avant le 15 août, semaine mortelle et vide.
Cette soirée conviviale et gourmande, le plaisir de cet apéro dînatoire. Certaines convives devaient partir pour prendre le dernier métro, mais comme j'avais prévu de rentrer en taxi, je suis restée.
Vient un jeu spontané et improvisé. Une amie m'attache la poitrine avec une longue tissu "porte-bébé", attachant ainsi mes bras au long du corps. Les yeux bandés, jetée à genoux sur le canapé, tête vers le dossier, elle me livre ensuite à un ami. Des fessées, du double martinet, du paddle — la séance à duré un bon moment, en me laissant des marques et des bels bleus... ce qui m'a inspiré une poste sur FB :
Famous last words : " Oh non, ça ne laissera pas de trace. J'ai fait soft !"
Rien d'extraordinaire pour une séance, mais par ce poste tu as appris que j'avais des bleus sur les fesses, à trois jours de mon arrivée chez toi.

Une fois ces faits racontés, tu m'as demandé de te dire les trois mots que j'avais choisis, en me précisant que tu me les redemanderas plusieurs fois pendant le weekend. Je les avais écrit, pour bien les mémoriser, afin de pouvoir te les dire à haute voix.
Tu m'avais l'air un peu ému pour "certitude". Quand je t'ai dit : je suis soumise à toi et à personne d'autre, tu m'as demandé : t'es sûre ?


II. La poupée mécanique 
Ordonnée de me déshabiller, je suis debout, nue, devant toi.
Penchée en avant, les mains sur les genoux, tu me fesses avec des grandes claques sèches et dures. Avec ta cravache de dressage, tu me fouettes avec des coups cinglants, qui sifflent avant de mettre le feu sur mes fesses et mes cuisses.
"Ne bouges pas !" tu me reprends, comme je me tortille avec la douleur.

Redressée, tu commences à m'orner avec deux poids sur chaque anneau, et un poid/pince sur chaque lèvre de ma vulve. Avec une grosse chaîne cadenassée, tu entoures ma taille, faisant une ceinture qui serre entre mes cuisses, et sur mon sexe, en laissant une longue partie de la chaîne traîner par terre.

Tu m'observes depuis le canapé et tu m'ordonnes à bouger pour entendre le "cling-cling" des poids qui claquent ensemble. C'est difficile à trouver le rythme. Je marche en sautillant, j'essaie des mouvements pour faire taper ces poids ensemble.
Tu m'instruis de mettre mes mains derrière la tête, et je me balance de gauche à droite. Quand les poids tapent les côtés, ça claque. Je sautille un peu pour les faire bouger encore plus. Les poids sur les lèvres dansent aussi.

"Plus vite !" tu me réclames.

J'ai l'impression d'être une poupée mécanique. Tu m'observes toujours depuis le canapé, puis tu tournes autour de moi, comme un instructeur, pour perfectionner mon allure.
Puis, tu me fais marcher, te chercher de l'eau, juste pour le plaisir d'entendre la chaîne glisser & traîner par terre, comme une queue, ou comme un serpent.

Tu reprends ta cravache de dressage. Toujours les mains derrière la tête, je ne dois ni bouger, ni crier.

Punition !

De nouveau, tu me fais me pencher en avant pour recevoir ta fessée, avec les poids qui tirent mes tétons et mes lèvres vers le bas. Encore tes cinglants coups de cravache que commencent à couvrir les traces, les bleus déjà existant de la soirée avec les tiennes.

Tu me demanderas d'aller voir cet ami pour lui montrer tes marques, ou bien lui envoyer une photo. Oui, ça te plaira bien, tu me dis.
Ce sera ta façon de clarifier la situation, notre relation, le fait que je suis ta soumise. Tu t'affirmes — à toi de voir comment faire.

Je suis de nouveau à genoux devant toi. J'embrasse tes pieds, avant de me prostrer. Tu allonges tes jambes, tes pieds sur mon dos, pendant que je réfléchisse.


III. Les chaînes 
Sur le canapé, toujours ornée, assise face à toi, je soulève le T shirt que tu m'as mis. J'écarte mes cuisses.
Comme je m'exhibe, tu me demandes de me caresser les seins. J'approche les tétons au plus près.

Cela te donne une idée, et tu cherches une de mes chaînes avec un mousqueton et un anneau.
Tu enfiles la chaîne dans mes piercings, un jeu de chaînes entre les anneaux pour les tirer ensemble. Avec la petite chaîne, tu trouves la bonne méthode. Tu peux tirer sur le bout avec l'anneau pour les rapprocher ou bien les détendre.
La chaîne est un peu courte pour cela. J'ose à peine regarder mes pauvres tétons aplatis et tirés l'un vers l'autre.
Puis, tu m'obliges à le faire moi-même. L'auto-punition, avant de me libérer des poids, des pinces et les chaînes.

Nous ne savons pas sur le moment, mais cette chaîne prendra une signification importante entre nous.


IV. Les cordes
L'envie te prend d'un coup. Avec une corde, tu m'attaches le buste,
pour me tirer en haut sur les points du pied. Ton regard me pénètre lorsque tu me pinces les seins déjà si martyrisés.
Tu tournes autour de moi, m'empoigne les cheveux, et la corde vient rapidement autour de mon cou.
Tu le serres, tu m'étrangles en changeant l'enroulement autour de mon cou, la tête en arrière. Je ne te lâche pas ton regarde lorsque des toux sèches s'échappent de ma gorge. J'aime que tu m'étrangles ainsi, et je n'ai pas peur.

"Avec Z., c'était puissance 100"



—with Lorex—

 

Punir et posséder (version officiel)

I. Les faits
À peine arrivée chez toi, ma valise posée, tu m'as demandé de chercher mon collier, que tu attaches autour de mon cou.


Tu t'assois sur le canapé, les jambes écartées, pour que je puisse m'agenouiller devant toi, à ta demande.

"Alors, raconte-moi les faits de la soirée apéro", tu me demandes.



Cette soirée estivale, pour une poignée d'ami-e-s encore à Paris juste avant le 15 août, semaine mortelle et vide.

Cette soirée conviviale et gourmande, le plaisir de cet apéro dînatoire. Certaines convives devaient partir pour prendre le dernier métro, mais comme j'avais prévu de rentrer en taxi, je suis restée.
Vient un jeu spontané et improvisé. Une amie m'attache la poitrine avec une longue tissu "porte-bébé", attachant ainsi mes bras au long du corps. Les yeux bandés, jetée à genoux sur le canapé, tête vers le dossier, elle me livre ensuite à un ami. Des fessées, du double martinet, du paddle — la séance à duré un bon moment, en me laissant des marques et des bels bleus... ce qui m'a inspiré une poste sur FB :

Famous last words : " Oh non, ça ne laissera pas de trace. J'ai fait soft !"
Rien d'extraordinaire pour une séance, mais par ce poste tu as appris que j'avais des bleus sur les fesses, à trois jours de mon arrivée chez toi.



Une fois ces faits racontés, tu m'as demandé de te dire les trois mots que j'avais choisis, en me précisant que tu me les redemanderas plusieurs fois pendant le weekend. Je les avais écrit, pour bien les mémoriser, afin de pouvoir te les dire à haute voix.
Tu m'avais l'air un peu ému pour "certitude". Quand je t'ai dit : je suis soumise à toi et à personne d'autre, tu m'as demandé : t'es sûre ?



Punition !



Tu me fais me pencher en avant pour recevoir ta fessée, avec les poids qui tirent mes tétons et mes lèvres de ma vulve vers le bas. Puis, tes cinglants coups de cravache commencent à couvrir les traces, les bleus déjà existant de la soirée avec les tiennes.



Tu me demanderas d'aller voir cet ami pour lui montrer tes marques, ou bien lui envoyer une photo. Oui, ça te plaira bien, tu me dis.
 Ce sera ta façon de clarifier la situation, notre relation, le fait que je suis ta soumise. Tu t'affirmes — à toi de voir comment faire.



Je suis de nouveau à genoux devant toi. J'embrasse tes pieds, avant de me prostrer. Tu allonges tes jambes, tes pieds sur mon dos, pendant que je réfléchisse.

II. Ma tristesse
Une période de réflexion à genoux avant de prendre la douche. J'ai bien compris que mon comportement lors des jeux pendant la soirée apéro a teinté ce weekend qui était autrement splendide. Mes larmes coulent avec de la tristesse. Tu as peut-être vu les traces quand je me suis levée pour prendre ma douche.

III. Épilogue
Sur ta demande, j'ai envoyé les photos avec un mot à l'ami de la soirée apéro. Avec cela, l'histoire est close.

Comprendre la raison pour une punition est facile, mais comprendre la façon dont la punition est exécutée est plus complexe sur le moment dans tes choix des actions et ton intention pendant la punition — comment tu détournes en punition certains actes qui peuvent être agréables, voire même l'utilisation de ta queue pour me punir au lieu de me donner du plaisir.

Tu as envie de marquer ma soumission avec la publication de ces récits dans princesse.x, et à travers cela, dire que tu es mon Maître — que cela se sache. La période de "discrétion" au sujet de notre relation est terminée.

Un Maître qui punisse sa soumise montre qu'il tient à elle — d'autant plus, si c'est rendu public.

Merci Maître de m'avoir puni.



—with Lorex—

Monday, August 11, 2014

Trois mots


Je veux que tu réfléchisses à trois mots qui qualifieront ton attitude durant le week end à venir. Tu as jusqu'à ta venu pour trouver et définir ces trois mots avec tes mots.


1. humilité / gratitude
Je me sens si soumise à toi, quand tu m'emmènes dans ce subspace profonde, presque sans mots. Je ressens une forte gratitude envers toi, et beaucoup du respect.

2. érotisme / réactivité / intimité / plaisir / sensualité

À la recherche de l'érotisme, les yeux ouverts... explorer ma sensualité autrement, au plus subtile au plus osée. Être une antenne des sens. Capter ton érotisme à toi, te sentir autrement... Réactivité.


3. certitude / honnêteté

Me centrer dans la certitude que tu es mon Maître. Que je suis soumise à toi, et à personne d'autre. Avoir la certitude que cette relation est vivante, et que tu nous feras évoluer dans le bon sens. Une certitude de ma soumission à toi, entière et authentique, honnête, sur tout les niveaux, corps & âme. La certitude que c'est toi.



[ joie / vivre / delight
[ aimer / oser

Thursday, August 07, 2014

L'œil


Cette œil, cette phrase... je ne veux plus que tu te branles sans moi...
Comme une litanie, une complicité... liées à jamais à toi, qui me les as fait découvrir.

:::
photo © Noritoshi Hirakawa, Witness of Uncertainty, 1999
et Histoire de l'œil de Georges Bataille, 1928

Saturday, July 12, 2014

Letter to Nora, 2 December 1909


2 December 1909: 44 Fontenoy Street, Dublin.

My darling

I ought to begin by begging your pardon, perhaps, for the extraordinary letter I wrote you last night. While I was writing it your letter was lying in front of me and my eyes were fixed, as they are even now, on a certain word of it. There is something obscene and lecherous in the very look of the letters. The sound of it too is like the act itself, brief, brutal, irresistible and devilish.

Darling, do not be offended at what I wrote. You thank me for the beautiful name I gave you. Yes, dear, it is a nice name ‘My beautiful wild flower of the hedges! My dark-blue, rain-drenched flower!’. You see I am a little of the poet still. I am giving you a lovely book for a present too: and it is a poet’s present for the woman he loves. But, side by side and inside this spiritual love I have for you there is also a wild beast-like craving for every inch of your body, for every secret and shameful part of it, for every odour and act of it.
My love for you allows me to pray to the spirit of eternal beauty and tenderness mirrored in your eyes or to fling you down under me on that soft belly of yours and fuck you up behind, like a hog riding a sow, glorying in the open shame of your upturned dress and white girlish drawers and in the confusion of your flushed cheeks and tangled hair. It allows me to burst into tears of pity and love at some slight word, to tremble with love for you at the sounding of some chord or cadence of music or to lie heads and tails with you feeling your fingers fondling and tickling my ballocks or stuck up in me behind and your hot lips sucking off my cock while my head is wedged in between your fat thighs, my hands clutching the round cushions of your bum and my tongue licking ravenously up your rank red cunt. I have taught you almost to swoon at the hearing of my voice singing or murmuring to your soul the passion and sorrow and mystery of life and at the same time have taught you to make filthy signs to me with your lips and tongue, to provoke me by obscene touches and noises, and even to do in my presence the most shameful and filthy act of the body. You remember the day you pulled up your clothes and let me lie under you looking up at you as you did it? Then you were ashamed even to meet my eyes.

You are mine, darling, mine! I love you. All I have written above is only a moment or two of brutal madness. The last drop of seed has hardly been squirted up your cunt before it is over and my true love for you, the love of my verses, the love of my eyes for your strange luring eyes,comes blowing over my soul like a wind of spices. My prick is still hot and stiff and quivering from the last brutal drive it has given you when a faint hymn is heard rising in tender pitiful worship of you from the dim cloisters of my heart.

Nora, my faithful darling, my sweet-eyed blackguard schoolgirl, be my whore, my mistress, as much as you like (my little frigging mistress! my little fucking whore!) you are always my beautiful wild flower of the hedges, my dark-blue rain-drenched flower.

Jim



photo © DR 

L'écrasement, ou 40 minutes de sodomie

Cet effluve, cet enivrant mélange de la sueur, du sperme, ma cyprine, ton musc, mes doigts, des traces de merde... cet émanation qui m'accable comme un fromage bien mûr.

Je te suce en humant cette mélange intense, cette odeur imbibée de phéromones, lorsque tu m'embrasses dans le trou de la cagoule - rapide et envahissif, reptilien. Ta langue me perce, tes lèvres aspirent ma langue, et tu me lâches enfin. Tes joues gonflent et *pop*,  tu souffles dans ma bouche, t'envoies ton air en moi.

Ta queue assaille ma bouche, au plus profond. J'inhale cette odeur, ce parfum unique. Tu ressors pour projeter ta salive dans ma bouche, *pop*… Surprise, je comprends que t'as craché. Apparemment j'avais souri avec une certaine satisfaction, du genre "enfin" ! Du coup, t'envoies ta salive, tu la craches dans ma bouche, trois fois pour lubrifier, pour que je puisse te sucer encore.

C'était trop, cette sensation épaisse dans ma bouche, la quantité projetée au fond... et déjà oppressée par l'effluve, je m'étouffe, je recrache en toussant.

"Orange? Vert ?" tu me demandes avec les safewords, mais je ne m’en souviens plus, j'ai juste besoin d'un verre d'eau.

///
Parti d'un jeu innocent, tu m'as posé mes poids sur les anneaux et tes pinces-poids sur chaque côté de mes tétons. Comme je me suis installée sur le canapé d'une manière que tu trouvais provocante, t'as pris ta cravache pour fouetter mes cuisses, et les bouts de mes tétons, avant de me mordre le sein.

Tu cherches une cagoule et un collier minerve dans ta chambre, que tu poses sur moi. Tu m'envoies me regarder dans la glace - j'ai l'air d'une terroriste avec ma veste militaire.
Cette veste est vite enlevée, et tu m'installes nue sur une chaise face au dossier.


///
Assise sur une chaise, face au dossier, cambrée. Le cul ouvert, exposé. Ton désire de me sodomiser.

Mais d'abord les gouttes de la cire sur mon dos, dans la raie de mes fesses; ces gouttes qui coulent autour de mon trou en me brulant et qui te satisfont tant !
Je te sens t'activer autour de moi lorsque tu éteins rapidement la bougie sur mes fesses et tu passes à l'exploration lubrifiée de mon cul avec tes doigts.


///
La pénétration est facile. Tes doigts plongent dans mon sexe en même temps; un autre s'appuie sur mon clito, et je ressens une jouissance émue, et haletante.

Tes doigts plongent dans mon cul, tu m'ouvres vers ton plaisir. Les gouttes de cire craquent sur mon dos, et sur la raie de mes fesses. Une main dans mon cul, l'autre qui me tape fort sur l'épaule.

Une "perte" d'identité - je suis devenue anonyme, ton objet. Parfois je suis Femme, parfois comme un mec gay, surtout quand tu me tapes sur mon dos.
Et puis, cette sodomie interminable à quatre pattes, pendant au moins 30/40 min. Tu gères tout, je ne dois pas regarder entre mes cuisses s'il y a des choses qui sortent. C'était plutôt clean.

"Sens ma queue qui te sodomise, sens mon plaisir", tu m'ordonnes.  Mes doigts cherchent mon clito, touchent ma vulve gonflée et si trempée— cette douceur en complément de ta rigidité puissante qui défonce mes reins.

Je suis souvent au bord d'une jouissance interrompue par tes demandes de fellation.
Je te suces. Et puis, tu recommences. D'abord dans mon sexe, ensuite dans mon cul de nouveau. (Tu t'es lavé, changement de capote).

Te sucer encore. L'effluve. Puis tu reprends mon cul dans une sodomie interminable.

Quand tu es satisfait, tu me donnes des coups de cravache sur les fesses comme une punition et je ressens un léger sens d'humiliation.

"L'écrasement", tu m'as dit.
"L'anéantissement..."





Punition n°1 - Brat ado

"Une minute, attends...", je te dis, en regardant un app sur mon iPhone alors que tu me parles du marché à Annecy le dimanche, pour que je puisse m'acheter des fruits. Dans la voiture, tu m'annonces que je serai punie au retour, et que je devais choisir l'instrument.

Toute de suite, je savais que je choisirai le fouet, pour marquer l'importance de ma première punition.

///
À ta demande, je suis allée chercher l'instrument de mon choix, et je reviens te présenter solennellement un de tes fouets.
"Bien !" tu apprécies mon choix.
Ensuite, tu me poses les chevillières. Nue, je suis assise sur la chaise face au dossier comme tu aimes me positionner.
Avec ton paddle, tu me chauffes les fesses — les coups forts pour me marquer une bonne punition. Pour empêcher mes cris, tu insères un bâillon de tissu dans ma bouche, que tu recouvres avec un bandeau kinbaku.

Debout, face au mur, je reçois tes incisifs coups de fouet sur la longueur de mon dos, les hanches, sur mes mollets... et sur mes cotes si sensibles.
J'aime le fouet même si je me tortille sous tes coups — je me délecte d'être ainsi punie, tu le sais, je crois ! Et tu sais comment le détourner.... avec les gouttes de cire qui tombent sur les traces du fouet pour raviver les sensations, et qui coulent dans la raie de mes fesses lorsque je suis à genoux, penchée sur le canapé.

Je te sens agir derrière moi, sans pouvoir te voir alors que tu me prends avec une seule pénétration rapide dans ma chatte avant d'y glisser ton plug en latex noir. Avec ta bite ainsi mouillée, tu pénètres mon cul sans ménagement — d'un coup jusqu'au bout — et je sens toute ta longueur entre mes reins, et ton plaisir de me sodomiser.

Glissée par terre à quatre pattes, tu me sodomises en continu. Avec une main, je retiens le plug dans ma chatte, qui, secoué par tes agissements, menace de sortir. J'ai envie parfois de jouir, mais je la sais interdite !

Tu m'avais pris sans capote (est-ce raisonnable ??). Tu te retires pour me pénétrer de nouveau... lentement... et cette pénétration devient un peu sèche, elle tire mon orifice. Je réclame du gel, mes doigts le cherche juste au-delà de ma limite, tandis que tu persistes à tirer cette peau fragile avec ton gland avant de m'accorder encore un peu de la lubrifiante. La punition dans la douleur pour ton plaisir, tu l'as faite exprès, je viens de le comprendre.

Tu m'encules avec des coups de reins puissants, rapides, pour y gicler. Ton sperme se répand en moi, ta lave si chaude, avant de couler entre mes fesses.

///
Tu me laisses réfléchir à quatre pattes, avec l'instruction que je pourrai enlever le bâillon, et le plug, quand j'estime que c'est bon.

J'en ai bien conscience que je t'avais manqué du respect avec l'impatience dans mon ton ado. Je sais que je suis ta chose, ton objet que tu aimes utiliser et humilier. Je suis "ta petite enculée favorite" que tu punisses ainsi quand je suis trop *brat*.

Tu reviens me gratter la cire, et sous la douche, après, tu me dis de m'isoler un moment pour me masturber et jouir, comme Marcelle dans l'armoire.



—with Lorex—

Wednesday, June 18, 2014

La bulle s'éclate trop vite, le plaisir s'évapore...

La bulle s'éclate trop vite, le plaisir s'évapore...

Les endorphins qui volaient à très haute dose virevoltent violemment : le crash.
Le crash, provoqué par tes mots... ton besoin de te séparer vite, me rappelant tes "autres", tout comme les hommes mariés qui ne peuvent pas s'empêcher d'évoquer leurs femmes.
Et je plonge, mes premières réactions aussi intenses mais moins bénéfiques que les hautes sphères de nos séances.

///
Un dynamique commence à se dessiner, que j'analyse. Se retrouver au bout de 3 semaines, se reconnecter... La connexion n'est pas immédiat; il nous faut du temps pour se mettre en phase, disons 24/36h. Cette connection progresse en croissance, grâce à nos jeux, nos conversations, et qui se comble en haut des cimes dans une intimité intense, le point cumultif — soudainement arraché, cette rupture lors de mon départ.

///
Deux ou trois jours après, tu m'écris quelque chose sur "les autres". C'est ta façon de poser tes limites — dans une forme très ferme, et un peu froide : est un dressage, une discipline, une protection ? 


“C’est le deal, le prix du billet”, tu me dis.

And this pushes my buttons.

Il y a l'art et la manière, le timing aussi, de dire des choses, qui fait toute la difference.

///
Envie de prendre soin de cette relation, de ne pas dire des bêtises trop vite !!

Je me rends compte que je dois prendre plus de soin au retour, trouver un rituel à moi, ne pas m'enfoncer directement dans le travail, mieux m’équilibrer. Et trouver ce fameux back-up.

Tu es libre, moi aussi.
Comment pourrai-je te l'enlever, comment pourras-tu prendre la mienne ?

De plus en plus, je m'adonne à toi — c'est mon choix. C'est rare que je m'offre ainsi, uniquement avec certaines personnes bien choisies. C'est dans ma nature.

Quand je ressens cette richesse et cette épanouissement, je n'ai pas vraiment besoin de plus. Je ne cherche pas, mais je suis capable d'explorer une autre relation pour compenser, et équilibrer.

///
Après une semaine de réflexion, je me rends compte que c'est à moi d'agir par rapport à mes réactions.
Si ces mots t'inspirent un changement, une attention,  c'est bien — mais je ne peux pas attendre que tu le fasses.

C'est à moi d'apprendre à réagir autrement if you push my buttons this way.
Je n'aime pas ma réaction, un peu ado. Tu ne m'as pas abandonné.
Envie de prendre soin de cette relation, d'avancer avec toi.