Monday, July 22, 2013

Retour à Paris


En partance, nous étions si tristes de se quitter après cet bel weekend, que j'ai dit "à tout à l'heure" pour adoucir le départ. Il nous manquait déjà, Lorex.

Sur la route, je pensais à d'autres moments du weekend, notamment nos jeux avec le néon wand le dimanche soir.
Sur mes tétons d'abord, qui étaient encore si sensibles qu'Aloysse m'a demandé de choisir un autre endroit.

"Sur les fesses", je lui ai répondu, sachant que si je ne disais rien, elle choisira pour moi, en pire.

"Hmmm, ça pourra être intéressant", et elle commençait à passer le wand sur mes fesses, avant de me faire pencher en avant pour le passer sur la raie de mes fesses, et même plus bas sur mon sexe. La chaleur électrique des picotements me stimulait...

Lorex a pris le relais. Lorex me fait prendre la main de Marc pour faire passer le courant à travers lui lors qu'il recevait le wand. La charge électrique n'était pas très fort.
Du coup, avec une étincelle dans ses yeux, il a pris ma tête sous son bras. J'aime sentir sa main qui tient ma tête par le menton, sur le mâchoire.
Il passait le wand très près sur les bords de mes narines, de mes lèvres, ça m'a piqué, ça me brûlait. Des visions, des fantasmes d'être tenue par un scientiste fou, je crois que j'ai encore du chemin à faire pour lâcher cette tension psychologique, comme je pense que je pourrai supporter plus.

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Nous faisons une pause déjeuner rapide sur l'autoroute. Aloysse me confie en secrète une mission de la part de Lorex, que je dois agir pour lui.
Marc aime les marques, mais à force, sa peau est devenue épaisse. Souvent les marques vives du fouet, etc, disparaissent trop vite le lendemain.
Lors de la soirée de la cérémonie, Lorex m'a montré une matraque dans son sac, me disant que c'était pour Marc. J'ai vaguement vu plus tard que Lorex lui tapait sur les cuisses.
Le lendemain, lors de notre promenade touristique en bateau sur le lac d'Annecy, Lorex m'a demandé subitement de taper sur les cuisses de Marc.
Je ne comprenais pas trop pourquoi, je l'ai fait doucement avec mes poings. Malgré les gens autour de nous, il m'encourageait de le refaire encore, et plus fort.
Le soir, avant de jouer avec le wand, quand Marc est entré dans la pièce, nu, j'ai vu les bleus qui couvraient ses cuisses. J'ai poussé un cri d'étonnement.
Lorex m'a demandé de lui taper de nouveau, sur les bleus. J'avais du mal, mais j'ai compris que c'était pour faire raviver la douleur, et que Marc aimait cela.

Donc, lors de la pause quand Marc s'est absenté, Aloysse m'a confié ma mission : de lui taper sur les cuisses de la part de Lorex. Nous décidons de le faire en rentrent dans la voiture.

Aloysse demande à Marc de s'assoir avec moi sur la siège arrière, et elle appelait Lorex.
Elle a passé le portable à Marc, lui disant que Lorex avait quelque chose à lui dire. C’était le signale que je lui tape sur ses cuisses.
Cette fois-ci, j'ai réussi à taper plus fort et plus longtemps vers l'intérieure de ses cuisses, et Marc a hurlé de douleur tandis que Lorex l'écoutait.
Aloysse était satisfaite elle aussi de cette mission accomplie, et Marc à pris le volant vers Paris.

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Je suis encore émue par tout ce que j'ai vécu pendant ce weekend, les perceptions, les émotions... les liens qui se tissent de plus en plus fort entre nous.
Je remercie de tout cœur Aloysse et Lorex d'avoir organisé ce weekend ensemble avec Marc, et aussi pour l'évolution que j'éprouve avec eux tout au long de cette année.


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photo © DR, via tumblr

Saturday, July 20, 2013

La cérémonie de l'introduction de Marc


Nous arrivons à Chambéry au Secret Donjon, pour la soirée prévue par Lorex et Aloysse : la cérémonie de l'introduction de Marc.

J’avais apporté le collier fait par les Anges Déchues que j’avais gagné lors du tombola au 400e des Goûters. Je ne l’avais jamais porté, comme je voyais mal me le viser moi-même — ça n’aurait pas eu du sens. 
À genoux devant eux, Aloysse le place, Lorex le vice... un petit rituel pour la première fois entre nous trois, je suis la soumise de leur couple.

Aloysse commence avec moi, agenouillée sur le prie-dieu : des fessées, des martinets, des floggers en lanières de latex, son fouet, ses ongles sur mes seins. Je fais de mon mieux de ne pas gémir, je me mords le lèvre, ses coups diverses me réchauffent, j’adore !
Ensuite, Lorex prend le relais, et je place la manche de la laisse entre mes dents lorsqu'il me pince les seins, pour ne pas crier. Lui aussi s’occupe de moi, en changeant parfois des instruments avec Aloysse qui s’occupe de Marc à côté de nous.
Je lève ma tête, je me vois dans le miroir en face de moi, j’attrape le regarde de Lorex, une sourire se dessine malgré la laisse entre mes lèvres, et je me demande s’il faut le regarder ou pas, si j’ai le droit ou pas, et je baisse mes yeux.

Aloysse me promène, ma jupe en latex encore soulevé pour exposer ma chatte et mes fesses (" Qui t'as demandé de le descendre ??”, m'a t'elle dit après la séance quand je l'ai remise en place).
Nous allons vers la terrasse, elle traverse la porte et elle m'arrête avec la laisse qu'elle tient un peu court, qu'elle tire en bas, telle qu'on fera avec un cheval — c’est une femme équestre. Je m'arrête nette, un pied sur le seuil, un peu en déséquilibre. Je place mes mains derrière le dos, je sais qu'elle a envie de me dresser.

Elle cause avec le Marquis et sa copine, et quand je peux, je descends la marche pour me mettre à ses cotés.

"princesse est notre soumise," elle me présente au Marquis. "Elle est une comédienne, une tricheuse, une cafteuse..."

Je sens l'excitation dans le regarde des autres, que je ressens parfois lors d'une présentation. Et je prends encore plus conscience de ma condition.
C'est le Marquis qui fera la cérémonie de Marc, lui re-percer ses tétons et son Prince Albert.

Aloysse lui montre mes tétons, en lui disant qu'elle me faisait de découvrir des nouvelles sensations.
"Tu ne lui ai pas répondu à sa question", me reproche Aloysse, mais je ne l'avais pas entendu.
Il m'avait demandé depuis combien du temps j'avais les tétons percés.
"Un peu plus d'un an.  J'ai commencé avec 2,4 et ils sont maintenant à 3,2" je lui explique.
"Ah, il existe des barbells longs pour traverser les deux tétons et pour réunir les seins !”
Le Marquis lance cette idée qui m'entoure comme un parfum... cette idée qui se manifestera un jour, j'en suis sûre !
Lorex se joint à nous, et il demande si les poids pourront être posés sur le barbell en plus.
Gloups ! J'essaie d'imaginer la scène, les sensations que j’aurai quand on enlèvera mes anneaux pour les remplacer avec cet long barbell… mes seins, mes tétons rapprochés, le jeu que nous pouvons en faire... L'idée m'excite, et m'inquiète à la fois, de ressentir cette contrainte imposée par mes Maîtres. Et puis, pendant combien du temps porterai-je ce barbell ? Juste pour la séance ? Ou bien plusieurs jours, voir plus ??
L'idée m'entoure comme un parfum que chacun hume, dans l'imaginaire des possibles !!

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"Viens, nous ferons un jeu— pas les jeux libertins qu'on abhorre, sinon nous t'aurons déjà sauté dessous"...

Lorex s’assois dans un des grandes fauteuils noirs et impériaux et
il me place devant lui, à genoux, et il enfile des gants en latex, en me demandant à quoi cela pourra servir. Une exploration d’une de mes orifices me semble évident : de ma bouche, ma chatte, peut-être.

Lorex commence par ouvrir mes lèvres doucement, et il insère une doigt dans ma bouche qui s’ouvre.
Aurai-je assez de salive pour mouiller ces doigts qui explorent ma bouche, qui s'insèrent de plus en plus, qui descendent dans ma gorge ?
Le goût si particulier au latex, j’imagine les gants parfumées à la fraise comme des préservatifs… il tire mes cheveux pour incliner ma tête en arrière, je m’offre… il me touche, il encercle mon clito avec son doigt pour voir si je mouille, c’est humide.
Il me retourne contre lui, enlevant le collier finalement qui m'étrangle un peu pour ce jeu de breath control. Sa main sur mon menton, qui me tient, avant de pincer mon nez avec l’autre. Je retiens mon souffle, j’expire quand je n’en peux plus, entre les interstices des ces doigts… besoin de progresser, de mieux suivre le rythme… je plane.

En même temps, il surveille Marc qui est allongé sur une table, en train de recevoir un maximum de bougies sur son dos. Même je crois qu’il s’est retourné…

Devant nous, Aloysse est en train de faire une suspension à une fille. Lorex me laisse pour s’occuper de Marc, et je reste assise dans ma petite nuage.


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Plus tard, je m'assois sur la table qui a servie pour les bougies, et des bouts de cire sont collés à ma jupe en latex !
Lorex me prend, me penche en avant pour me fesser, je m'accroche à ses longues jambes. Aloysse me prend aussi autour de la taille et ils me fessent à tour de rôle, très fort, pour faire partir les bouts du cire.

Ensuite, Aloysse se place devant moi, pour me pincer les tétons, mais je n'en peux plus, ils sont en feu et je les protègent en croisant les bras, en me penchant devant.
"Non, pas ça, ils sont en feu !"
"Alors, proposes-moi un autre endroit !," me dit elle, mais je ne sais pas trop quoi répondre.
"Si tu ne me réponds pas, tu vas le regretter, ça sera encore pire !"

Avec son genou, elle ouvre mes cuisses avec force. Ses ongles tirent sur mes lèvres, cherchent à pincer la peu fine du capuchon... Je me souviens de M, il y a longtemps, quand il me pinçait comme ça... Et puis, je me mords les lèvres pour ne pas crier, alors que j'ai très mal.

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La petite pièce avec le sling est réservée pour la cérémonie
de l'introduction deMarc. L’heure est venue, Aloysse et Lorex y sont, et Aloysse m'appelle pour les rejoindre.

Je me mets à genoux à leur pieds devant eux. Marc est déjà installé dans le sling, le Marquis a déjà percé ses tétons, une trainée de sang est étalée sur sa poitrine.
Marc me regarde avec ses grands yeux. Quand le Marquis installe les anneaux, je regarde entre me doigts, ce qui fait sourire Marc. Il se crispe mais il ne gémisse pas.
Ensuite, la préparation pour le Prince Albert. Les gestes du Marquis sont rapides et précises. Il nettoie l'orifice avec une sonde, je crois, avant de le percer de nouveau.

Marc se crispe dans le sling, son regarde vers le ciel.
"Il est en extase !", Aloysse exclame.
Et elle laisse planer l'idée pour moi, les grands lèvres percés, mmmm, le capuchon, mmmm ... Et je sais qu’un jour cela m'arrivera aussi, c’est fort possible.

Marc émerge radieux de sa cérémonie avec les pansements posés sur ses nouveaux piercings. Nos Maîtres sont fières de lui.
Je pense aux choc des piercings, de mes réactions, et comment ça pourra être pour moi, une telle cérémonie à un autre moment, surtout si le silence m'est imposé.

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Un joli moment de fin de soirée attachée en semi-suspension par Lorex, une corde entre mes cuisses, des petits vibros placés sous les cordes sur les tétons, qui stimulent les anneaux. C’est délicieux, c’était une soirée exceptionnelle, rempli d’émotions et de sensations forts. Je voyage, et quand Lorex me libère, je m’installe dans une fauteuil confortable, regardant les jeux autour de moi, jusqu’à m’endormir malgré moi.




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photo © DR, via Pinterest

Friday, July 19, 2013

Le silence


Aloysse plante ses ongles dans mes tétons déjà bien travaillés et sensibles.
À genoux devant elle, je lui dis "non!" en lui attrapant ses deux mains avec les miennes, comme si je pouvais les ôter de mes seins.
"Si tu continues, je vais pincer encore plus fort !" et je gémisse encore, ses ongles qui mettent mes tétons en feu.
La douleur : érotique ou pas ??

"Mets tes mains derrière ton dos", elle m'ordonne, insistant plusieurs fois, mais la tension est si fort entre nos mains, comme aimantées, que je n'arrive pas à me relâcher, malgré la douleur de ses ongles enfoncées dans mes tétons.
Le moment de tension se relâche, et j'arrive l'obéir, mettant mes mains au creux de mon dos.
Elle joue avec les anneaux, les tirant en les glissant avec ses doigts ("faut que ça sert à quelque chose", elle remarque), et je gémisse.

Aloysse m'impose le silence.
Je dois me maîtriser, lâcher mes gémissements, mes petits cris, mes petits regards tel Gwendoline.

"Parfois, j'ai envie de te crucifier", me dit-elle, plaçant sa main ouverte sur mon diaphragme, au croisement de mon chakra de cœur et le plexus solaire. Ses ongles me griffent, comme si elle arrachait mon cœur.
"Tu seras ma mort", je lui répond.
"Ta renaissance ! J'ai envie de te voir te répandre. "
Envie que je dégouline, que mes larmes coulent, mais dans le silence...

Et je suis si émue par ce qu'elle me dit, cette perception dans tous les sens du mot. Émue devant ce chemin qu'elle trace devant moi, le travail que j'ai à faire.
"Et je crois que ce n'est pas par hasard que ça vient maintenant. "

"Je suis ton miroir”. Elle me fait une démonstration de mes cris, mes grimaces, miaou miaou... Et elle aime aussi me tenir comme ça, devant cette évidence que j'ignorais, ma comédie. À l'idée de cette progression, de l’effet de sa dominance, elle se lèche les babines, se délectant à l'idée, smack smack, quelque bises impertinentes, miaou miaou...
Pas de la manipulation, mais une prise de conscience auquel je n’échapperai pas.

"Parfois, le meilleur façon de se cacher, c'est d'être en évidence."

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Avec Lorex, ce jeu masculin/féminin existe dans le petit regarde que je lui lance malgré moi. Et il me puni pour ce regarde en attrapant mes tétons, les pinçant fort en les tournant.

"Tu fais ça souvent, non?" remarque Aloysse. "Et ça marche bien avec les autres ?"
"Oui", je l'admets avec un petit sourire.

Debout, Aloysse me fouette avec son single tail. Le feu des morsures, ma peau si sensible, j'ai un peu perdu l'habitude du fouet, mais ce feu se répand en moi, les traces sur mon dos en feu d'artifice
Fouetté ensuite par Lorex avec le martinet en latex, allongée par terre sur le dos, les jambes écartés, sur mon sexe... J'aime ce feu qui me stimule, qui me réveille.

Marc est à quatre pattes à côté de moi, Aloysse le fouette fort. Nous vivons notre soumission côte à cote, nos chemins sont différentes, nos Maîtres aiment jouer avec nous ensemble, à tour de rôle.
Avec Marc, nous ne parlons pas trop, mais petit à petit une complicité du regard s'installe entre nous.

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Plus tard, avant de m'endormir, je pense à cette direction annoncée : le silence.
Oui, je dois puiser en moi pour chercher la racine de cette comédie apparente, que je joue inconsciemment, cette deuxième peau...
Et de ma soumission avec Aloysse et Lorex, selon leur définition et leurs envies.


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Sweet Gwendoline © John Willie

Sur la route


Nous sommes parties à l'aube, Aloysse au volant, dans la voiture de Marc.
Comme j'ai très peu dormi, je me suis rendormie sur le siège arrière, dès que nous étions sur l'autoroute.

Après une pause café, c'était le tour à Marc de conduire.
Aloysse est au taquet pour le diriger, comme Marc n'utilise pas les vitesses pour ralentir. Et elle lui donne tellement d'instructions que je lui dis qu'elle pourra devenir Instructeur des cours de conduite !

Nous arrivons enfin près d'Annecy, chez Lorex. Après une pause, nous partons pour faire un tour en ville. Marc reprend le volant, mais il conduit tellement mal que Lorex lui donne des instructions aussi, fait comme ci, fait comme ça, les mains placés à 10h10 !!
Puis Lorex l'arrête sur le bord de la route pour prendre le volant lui-même.
"Vous êtes faites pour être ensemble, vous avez la même nature !", je remarque à Aloysse.

En rentrant après un agréable visite à Annecy, c'est la douche froide style bidasse pour Marc, à genoux sur l'herbe.
Lorex lui demande des démonstrations de conduite, en lui lançant des seaux d'eau froid.  Aloysse et moi se plient de rire quand Marc croise ses bras pour indiquer 10h10 !!

Pour réchauffer Marc, un peu de la bougie sur le tapis en vinyle. Et puis, penses-tu que je m'y échapperai si facilement ??
J'enlève ma robe de ville pour me mettre tête bêche sur le tapis avec Marc. Nos maîtres nous tournent autour avec des bougies à la main, la pluie de cire tombent... Nous sommes couverts avec les gouttes de cire, j’aime quand ça tombe sur ma chatte… je me tord, en gémissant.

"princesse..." la voix d'Aloysse me reprend quand je gémisse de trop.

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© Candles by Aloysse & Lorex. Pic by Aloysse.