Monday, November 22, 2010

Le port du collier pour la première fois sous le Serpent


Après les aiguilles vient le fouet avec ses zébrures familiers. La sensualité de sa morsure, le son de son grésillement dans l'air quand il passe à côté, ou le tapotement de son contrecoup sur les meubles.
Ta rythme, ta frénésie à certains instants, tissent une texture sulfureuse.
Cette fois-ci, je me rends compte que je porte ton collier. Je suis à toi sur cette voie. Une fragilité, une vulnérabilité, sensation de libération vers une nouvelle ouverture. Je ressens une sérénité d'être ta soumise, je ne suis plus à la recherche. Sachant que nous pouvons le partager ensemble quand nous le voulons, et sachant que l'avenir nous réserve encore des nouveaux plaisirs profonds.
Son expression est le nôtre !

/// as Lady Labyrinth / 06 VF

Wearing the collar for the first time under the Snake

After the needles comes the whip with its familiar lacerations. The sensuality of its bite, the sound its sizzle in the air when it misses, or the tap of its backlash on the furniture. 
Your pace, your frenzy at times, building the fiery texture.
This time, I'm aware that I'm wearing your collar. I am yours on this path.
Feeling a fragility, a vulnerability releasing towards a new opening. Feeling the serenity of being your soumise, no longer searching. Knowing that we can share this whenever we want, and knowing that the future holds many new and deep pleasures for us.
Its expression is ours !

/// as Lady Labyrinth / 06

Sunday, November 21, 2010

Dix Aiguilles




Je suis complètement phobique avec les aiguilles — je le suis depuis toujours. Les voir, ou même d'y penser me fait mal au cœur, une faiblesse aux genoux. Au cinéma, chaque fois qu'il y a une aiguille, en particulier sur un gros plan de l'aiguille qui perce la peau en recherche d'une veine, je me couvre les yeux, je ne peux pas regarder.
Toi, tu es fascinée par le médicale avec ses instruments : aiguilles, scalpels, etc. Tu me demandes à surmonter mes peurs, à dépasser ma phobie, au moins le temps d'une séance ensemble.
Tu me permets de porter mon bandeau, et tu me poses des questions pour évaluer mes émotions.
Le décor est planté avec une lumière intense, un drap de vinyle noir au sol, ma tête sur un oreiller. Nue & vulnérable, confiante. Ouverture à l'inconnu. Après avoir désinfectée ma peau, tes doigts vont doucement à la recherche de ma peau, tâtonnant le bon endroit pour placer la première aiguille.
Je la sens me percer la peau, mais après la douleur initiale de l'entrée, elle ne fait pas mal. Je dois avouer que j'ai déjà ressenti des douleurs plus fortes,  c'est plus l'idée que le fait, le psychologique sur le physique.
"Normalement, tu devras sentir / entendre un craquement", tu me dis.
"Un craquement n'est pas exactement comment je le décrirai ", je réponds. Mais il est trop tôt pour trouver les mots.

Lorsque tu insères les autres, je peux sentir ton excitation, l'accélération de ta respiration. Tu vérifies avec moi de temps à l'autre temps pour t'assurer que je vais bien.
Je ne bouge pas. Mais l'intérieur de mon masque, mes yeux commencent à voir des images, tout comme dans la méditation. La lumière bleue, un couloir sombre avec une portail, un troisième œil jaune qui me regarde de loin. Mes émotions me font reculer à chaque nouvelle aiguille :  tension, un peu mal au cœur... puis je contrôle cette émotion en me relaxant, en utilisant certaines techniques de la méditation et de la respiration.
Visions de l'acupuncture, la vision de ces aiguilles dans ma chair par ta main, je me sens épinglée.
Je rentres et je sors de mon corps, ramenée par ta voix, ou par une autre aiguille.
Lentement, ils commencent à rayonner une douleur subtile que je ne peux pas encore décrire.
Sur chaque poitrine tu en perces un plus lentement, me faisant gémir. Plus tard, tu me dis que ce sont les plus sadiques de tes aiguilles, celles qui prennent leur temps.

"Tu as dix aiguilles dans les seins", tu m'annonces, et nous les laissons rayonner leur douleur subtile.
T'as pris des photos à différents étapes, et maintenant tu photographies ton œuvre.
Je commence à me demander comment se sentiront les aiguilles au moment d'être extraites. "C'est une sensation toute à fait particuliere", tu me dis.
Une par une, tu les retires en douceur, certaines un peu plus lentement.
La sensation de l'absence du métal dans ma chair, presque plus intense que la pénétration. Ressentir la douleur subtile de cette sensation.
Des courants d'air froide qui s'étendent sur le sol me font frissonner.
Tu essuies les quelques gouttes de sang avec une compresse stérile, puis tu désinfectes mes seins.
J'enlève mon masque, pour revenir en pleine lumière, revenant de très loin, de retour dans ta réalité.
Tu es complètement radieuse!

Je me réchauffe dans mon sweat-shirt, je reviens de mes émotions de mes premières aiguilles.
Nous parlons des facteurs psychologiques et l'intellectuelles de ces sessions médicales, et ta passion pour elles. Ensuite, les instruments auraient été utilisés, mais ça sera progressivement pour une autre fois.
J'aurais cru que je me sentirais mal au cœur en regardant les photos, mais j'ai été frappé par leur beauté crue. Leurs bouts en plastique aigue-marine, ta couleur préférée, comme des bijoux.
Je te remercie, ma Charlotte, pour cette nouvelle expérience que je vais sûrement y prendre goût dans tes mains!

/// as Lady Labyrinth / 05 VF
photo © Miss Charlotte

Ten needles



I'm positively phobic about needles - always have been. To see one, or even to think about it makes me queasy, weak in the knees. At movies, whenever there's a needle, especially a close-up of the needle piercing the skin into a vein, I cover me eyes, I can't look.
You're fascinated with medical instruments : needles, scalpels etc. You ask me to overcome my fears, to overcome my phobia, at least the time of a session together.
You allow me to wear my blindfold, and you check in with me to gauge my emotions.
The scene is set with bright light, a black vinyl sheet on the floor, my head on a pillow. Naked & vulnerable, trusting. Opening to the unknown.
After disinfecting my skin, your fingers gently search my skin, feeling for the spot to place the first needle.
I feel it piercing my skin, but after the initial pain of entry, it doesn't hurt. I must admit that I've felt greater pain, and that it's the idea more than the fact, psychological over the physical.
"Normally, you should feel/hear a crackle", you tell me.
"A crackle isn't exactly how I would describe it", I reply. But it's too soon to find the words. "
As you place the others, I can feel your excitement, the quickening of your breath. You check in on me from time to time to make sure I'm ok.
I don't move. But inside my mask, my eyes begin to see images, just like in meditation. Blue light, a dark corridor with a door frame, a yellow third eye watching from a far. Emotionally, I cringe with each new needle, tensing, slightly queasy... then controlling this emotion by relaxing, using some meditation and breath techniques.
Visions of acupuncture, the vision of these needles in my flesh by your hand, feeling pinned.
I flow in and out of my body, brought back by your voice, or by another needle.
Slowly they begin to radiate a subtle pain that I can't yet describe.
On each breast you pierce one more slowly, making me moan. Later you tell me that these were the most sadistic of your needles, the ones that take their time.

"You have ten needles in your breasts", you annonce, and we let them radiate their subtle pain.
You've taken photos at different stages, and now you photograph your work.
I'm beginning to wonder how it will feel as the needles are extracted. "C'est une sensation toute a fait particuliere", you tell me.
One by one you gently withdraw them, some more slowly.
The sensation of the absence of the metal in my flesh, almost more intense than the penetration. Feeling the subtle pain of this sensation.
Cold drafts of air moving over the floor make me shiver.
You wipe the few drops of blood with a sterile compress, then disinfect my breasts.
I remove my mask, coming back into the bright light, coming back from very far away, back into your reality.
You're positively radiant !

I warm up in my sweat-shirt, adjusting emotionally to my first needles.
We speak of the psychological and intellectual factors of these medical sessions, and your love of them. Next would have been the instruments, but that will progressively be another time.
I thought I would feel queasy looking at the photos, but I was struck by their stark beauty. Their plastic ends a light aqua-marine, your favorite color, like jewels.
Thank you, my Charlotte, for this new experience that I will surely come to love in your hands !


/// as Lady Labyrinth / 05
photo © Miss Charlotte

Thursday, November 18, 2010

L'extase jubilatoire / Jubilant ecstasy

Étonnée, épatée, éblouie, épanouie.
Épurée, érotisée. 
L'extase jublilitoire.

***
Surprising, stunning, scintillating, so blooming.
Streamlined, sensualized.
Jubilant ecstasy.



/// as Lady Labyrinth / 04


Friday, November 12, 2010

Simply, she was there / Elle était toute simplement


I don't remember the exact time I first saw Miss Charlotte — simply, she was there. I could see by the consideration around her that she had been "adopted" into the group.
I must have been in Zurich when she first came to the Goûters, as I was in a D/s relationship with a Swiss Dom at the time.
The second time I remember was a year ago. She sat on a stool next to me & I saw the Serpent in her hands. She was visibly moved by the whip in her lap. "It's a gift", she said.

Charlotte bondaged by Nawa-san, in preparation for the Cosy Party. Her hair floating down as she abandoned herself to the ropes, floating horizontal.
Charlotte made up by E27, with false eyelashes.
Charlotte at the Cosy Party, bound to a lovely young woman, their tattoos harmonizing.
Charlotte in her long Vietnamese robes, Domina.
Charlotte outraged when disrespected, especially by groping hands in the stairwell.
Charlotte's writings on the Forum, precise and exact.

During the time I was in that Swiss relationship, I was allowed to "play" one time per Goûters, with my different friends. Amicable, punctual pleasures.
With Miss Charlotte, it was different. From the start, my one desire was that she express herself as fully as possible.
When my Swiss relationship ended, our sessions crystallized, simply becoming something. I offered myself as a white canvas for her expression, and as time passed, accepted her possession.
My Samourai- Geisha, how you have blossomed in one year, taking me with you !

***

Je ne me souviens pas du moment précis quand j'ai vu Miss Charlotte — elle était toute simplement là. Je pouvais voir par la considération qui l'entourait qu'elle avait été «adopté» dans le groupe.
Je devais être à Zurich lors de sa première venue aux Goûters, comme j'étais dans une relation D/s avec un Dom suisse à l'époque.
La deuxième fois, je me souviens, il y a un an. Elle était assise sur un tabouret à côté de moi et j'ai vu le Serpent dans ses mains. Elle était visiblement émue par le fouet sur ses genoux. "C'est un cadeau», dit-elle.

Charlotte bondagée par Nawa-san, en préparation pour la Cosy Party. Ses cheveux flottaient, tandis qu'elle s'abandonnait aux cordes, flottant à l'horizontale.
Charlotte maquillée par E27, avec des faux cils.
Charlotte à la Cosy Party, encordée à une belle jeune femme, leurs tatouages en harmonie.
Charlotte dans ses longues robes vietnamiennes, Domina .
Charlotte scandalisée quand on lui manque du respect, en particulier les mains baladeuses dans la cage d'escalier.
Les écrits de Charlotte sur le Forum, précises et exactes.

Pendant que j'étais dans cette relation avec le Suisse, j'étais autorisée à "jouer" une fois par Goûters, avec mes amis différents . À l'amiable, des plaisirs ponctuels.
Avec Miss Charlotte, c'était différent. Dès le début, mon seul désir était qu'elle s'exprime aussi complètement que possible. Lorsque ma relation suisse a terminé, nos séances se sont cristallisées, simplement devenant quelque chose. Je me suis offerte comme une toile blanche pour son expression, et avec le temps, j'ai accepté sa possession.
Ma Samourai-Geisha, comment tu t'es épanouie cette année, m'emmenant avec toi !


/// as Lady Labyrinth / 03

Thursday, November 11, 2010

Le collier de Miss Charlotte



Le 29 octobre aux Goûters: Miss Charlotte était debout près du bar quand je suis arrivée, faisant mon chemin à travers la foule, saluant mes amis en passant. J'ai vu son sourire lumineux dans la pénombre, et rapidement je suis allée à côté d'elle.
Tandis que nous échangions quelques mots, tout à coup elle a prononcé ces mots: nous devions me prendre un collier et une bague d'O. Gloups ! L'impact et la signification de ces simples mots m'a fait avaler le morceau de gâteau que je venais de mettre dans ma bouche ! Émue, je l'ai embrassé. Elle seule a su m'offrir cela ! Et c'est venu si naturellement, mais aussi comme une surprise.

Le lendemain je suis allée en repérage. D'abord chez Le Marquis, qui avait crée le collier de Nawa-san. Un homme charmant et créatif, il m'a montré certaines de ses colliers, et puis il m'a dit qu'il pouvait en faire une sur mesure. Des grandes feuilles d'inox étaient posés contre le mur.
Ensuite, chez Demonia, où des colliers standards étaient présentés avec colliers de luxe coûteux. J'ai raconté tout cela à Miss Charlotte.

Et puis une idée m'est venue à l'esprit.
Je suis très attirée par les colliers de chien, mais il n'était pas approprié d'en acheter un autre après avoir mis mon collier vintage dans le placard pour de bon. Mais pourquoi ne pas faire un collier inspiré par celui-ci ?
J'ai trouvé une forme, un collier de lévrier, sur le site d'un designer italien de colliers de luxe pour chiens. Je l'ai envoyée à Miss Charlotte, en le proposant comme une source d'inspiration, et elle l'a aimé aussi. Une co-création, nous avons échangé des idées au cours de la semaine avec rendez-vous pour aller chez Le Marquis, le samedi.
Toute la semaine, j'étais tellement excitée que je ne pouvais à peine dormir!

le 6 novembre: Elle est venue à mon appartement, nous avons vu les détails pour le collier. J'avais fait des photocopies à l'échelle pour l'utiliser comme modèle et pour que Le Marquis ait la forme exacte. Nous avons choisi la bonne hauteur, et a eu l'idée de mettre 2 cabochons aigue-marine de cristal Swarovski de chaque côté de l'anneau, mais cela s'est avéré irréalisable.
Sous la pluie, nous descendions la rue Doudeauville. Nous avons vu les détails avec Le Marquis, qui nous a dit: avez-vous une demi-heure à perdre ?
Nous étions pris par surprise, à bout de souffle, comme en quelque sorte nous n'avons pas pensé que nous aurions le collier en main aussi vite.
Nous avons pris un verre au bar du théâtre à côté.
Puis, le collier de Miss Charlotte était prêt, épuré et délicieusement interprété, brillant. Personnalisé et unique, mais dans la même famille.
J'ai eu à peine le temps de l'admirer quand les mains Miss Charlotte le fixaient autour de mon cou, le métal froid et serré.

Possédée entièrement par Elle.
Rayonnante dans son sourire quand nous sommes retournés sous la pluie. La fierté de porter son collier, de voir la lueur dans ses yeux lorsqu'elle me regardait.
Faire encore du shopping, en public comme sa soumise. Le bonheur ensemble, le vrai début de la possession de mon âme, la soumission de mon coeur.

Merci, ma Charlotte!


/// as Lady Labyrinth / 02 VF



Miss Charlotte's collar




October 29 aux Goûters: Miss Charlotte was standing by the bar as I arrived, making my way thru the crowd, greeting my friends as I passed. I saw her luminous smile in the shadows, and quickly went to her side. As we chatted, suddenly she spoke these words : that we were to get a collar and a bague d'Ô. Gulp ! The impact and meaning of these simple words caused me to swallow the piece of cake I had just put in my mouth !
Moved, I then gave her a big hug that lingered. Only she had ever offered this to me ! And it came so naturally, and also as a surprise.


The next day I went on repérage. First to Le Marquis, who had made Nawa-san's collar. A charming and creative man, he showed me some of his collars, and then told me that he could make one to order as we liked. Large sheets of stainless steel leaned upon the wall.
Next, to Demonia, where standard collars were displayed with a few very expensive luxury items. I reported all this to Miss Charlotte.


And then an idea came to mind.
I'm very attracted to dog collars, but it was not appropriate to buy another one after putting my vintage collar on the shelf for good. But why not make a collar inspired by one ?
I found a shape, a greyhound collar, on the site of an Italian designer of luxury dog collars. I sent it to Miss Charlotte, proposing this as a source of inspiration, and she was pleased with it too. A co-creation, we exchanged ideas during the week with plans to go to Le Marquis on Saturday.
All week, I was so excited I could hardly sleep !


November 6 : She came to my flat, we discussed details for the collar. I had made photocopies to size of the collar to use as a model so Le Marquis would have the exact shape. We picked the right height, and discussed putting 2 aquamarine Swarovski crystal cabochons on each side of the ring, but this turned out to be unfeasible.
We took off in the rain, down the rue Doudeauville. We discussed the details with Le Marquis, who then said : do you have half an hour to kill ?
We were taken by surprise, breathless, as somehow we didn't think we would have it right away !
We had a drink at the Theatre bar next door.
Then, Miss Charlotte's collar was ready, streamlined and exquisitely interpreted, shining. Personalized and unique, but in the same family.
I hardly had time to admire it when Miss Charlotte's hands were fitting it around my neck, the metal cool and tight.


Possessed completely by Her.
Radiating in her smile as we walked back in the rain. Feeling proud to wear her collar, seeing the glow in her eyes as she looked at me.
Doing some other shopping, out in public as her soumise. Happiness together, the true beginning of my soul's possession, my heart's submission.


Thank you, my Charlotte !


/// as Lady Labyrinth / 02 VO



Saturday, November 06, 2010

The last goodbye for princesse.x / L'ultime adieu de princesse.x



Shedding the skin of Princesse X like a snake... for the snake. Abandoning the ideal of a BDSM couple, separating my submission from my potential love life.

This vintage dog-collar that I wore as an accessory, a symbol of desire, belonging to no one but myself, this collar with its strass is now put away in the closet.
My nicknames Princesse Blingbling et Spy Princess are now encapsulated in a bubble from the past.

Cutting my hair, lightening my head, renewal in the present, ready for this future.

Taking the name of Lady Labyrinth that Miss Charlotte has given me along with her collar.

The story continues here :


Lady Labyrinth

***

Princesse X perd sa peau comme un serpent ... pour le serpent. L'abandon de l'idéal d'un couple BDSM, séparant ma soumission de ma vie amoureuse potentielle.

Ce collier de chien vintage que je portais comme un accessoire, un symbole du désir, n'appartenant à personne, juste moi-même, ce collier avec son strass est maintenant mis de côté dans le placard.
Mes petits noms Princesse Blingbling et Spy Princess sont maintenant encapsulées dans une bulle du passé.

Couper mes cheveux, alléger ma tête, dans le renaissance du présent, prête pour cet avenir.

Prenant le nom de Lady Labyrinth que Mlle Charlotte m'a donné avec son collier.

Histoire à suivre ici:
Lady Labyrinth


Friday, November 05, 2010

Five years later / Cinq ans après


Princesse.x came to life in October 2003, on love@lycos.fr, in search of a big dick.
Her blog began in August 2005, on the edge of her relationship with Monsieur Os, the first beginnings of submission with a married man. Despite their almost daily erotic correspondence, the voice on the blog remained hushed, only hinting. Fantasies mixed with real events, scrambling my desires, hidden.
Slowly these dark pages became a necessity, a dark void in which to confess, exteriorizing my pain. Not all pain though — also revelations, and attempts to put words on the new sensations as I followed my path of BDSM, finding my voice, my expression.

***

Princesse.x a vu le jour en Octobre 2003, sur love@lycos.fr, à la recherche d'une grosse bite.
Son blog a commencé en août 2005, sur le précipice de sa relation avec Monsieur Os, les premiers débuts de la soumission avec un homme marié . En dépit de leur correspondance érotique quasi quotidienne, la voix sur le blog était feutrée, faisant des allusions. Fantasmes mélangés avec des événements réels, le brouillage de mes désirs, cachés. Lentement, ces pages noires se sont devenues une nécessité, un trou noir dans lequel se confesser, extérioriser ma douleur. Pas que de la douleur — aussi des révélations, et des tentatives de mettre des mots sur les sensations nouvelles lorsque je poursuivais mon chemin de BDSM, à trouver ma voix, mon expression.

Monday, November 01, 2010

Three years after / Trois ans plus tard

Halloween 2010 © RicArt- C&C

Seeking exaltation

Three years later, change has come.
Observing, experimenting, waiting, listening, crying, laughing... so many passages, so much emotion !
A sudden crystallization with Miss Charlotte, the true beginning of my soul's possession, my heart's submission.

Three years of true friendship with El Commandant Felipe. No longer feeling regret, only the joy of his presence.
Three years of evolution in the Goûters, with my family, each one following their path : Pascal, Mlle Ôda, nawa-san, E27, Solene, Pozer-Lili, Marie.  With my friends : Julien, Alice, Elisa, Madame Rêve, & Choupinette, Jacques, Marie-Gabrielle, Franck & Clara, Maître Chrome & Opus, Michel Martinets & Alexandra, Daniel & Patricia, Marcel & Annie, Jade & Julien.

Long live Les Goûters !

***
À la recherche de l'exaltation
 
Trois ans plus tard, le changement vient. Les observations, l'expérimentation, l'attente, des larmes, des rires ... si de nombreux passages, tant d'émotion!
Une cristallisation soudaine avec Miss Charlotte, le vrai début de la possession de mon âme, la soumission de mon coeur.

Trois ans de véritable amitié avec El Commandant Felipe. Plus de regret, juste la joie de sa présence.
Trois années d'évolution dans le Goûters, avec ma famille, chacun suivant leur chemin: Pascal, Mlle Ôda, nawa-san, E27, Solene, Pozer-Lili, Marie.  Avec mes amis : Julien, Alice, Elisa, Madame Rêve, & Choupinette, Jacques, Marie-Gabrielle, Franck & Clara, Maître Chrome & Opus, Michel Martinets & Alexandra, Daniel & Patricia, Marcel & Annie, Jade & Julien.

Vive Les Goûters !