Sunday, June 20, 2010

Monday, June 14, 2010

Lady Labyrinth : thank you, my Charlotte

Evolution n°9

 Tous droits reservés par les Goûters du Divin Marquis

During the dark weeks of uncertainty with M, when I still was only allowed one seance per Goûter, these sessions with Miss Charlotte slowly began.
I should say the very first one on February 12.
S. had spanked me first & we had choreographed it so that Charlotte would then whip me, stretching a little the limit of "one time".
I really like how S. gives a spanking, with a lot of rhythm, like drumming with her two hands. It's intense and progressive, she knows exactly how to dose it, so that there's a lot of pleasure and doesn't hurt as much as some. I love how she uses her fingernails to lightly scratch me, or to dig them into my buttocks.

Charlotte whipped lightly. I was on my knees, leaning against the chair. I love to feel these fiery kisses like bee stings. She is delicate and precise in her gestures and I really felt it to be an extension of her hand. The whip touched me on the shoulders, the nape of my neck, my hair, and then on my hips and thighs. I wanted her to enjoy it as long as she wanted until she felt like stopping. It lasted a long while, intensifying, and I trembled.
I could hear that El Commandant had taken up his Snake too, but it wasn't until I saw the photos that I understood that he had also whipped me, teaching Charlotte. I remember a few strikes that were just so good - I know now that they were his.

When my relationship with M ended, out of that darkness the sessions with Charlotte crystallized, into something, just simply being.
The realization of the simplicity of Being was a deep joy for me, filling me with peace. Not feeling the anxiety that can overwhelm me, just a simple state of being, shared.
That it be non-sexual was also new for me, although emotions are shared, and the experience of the whip so deliciously intoxicating on each end.
With M, the relationship was decidedly sexual, the male/female attraction so very strong. Although he fucked me, we never "made love". The sex was only BDSM.
He took me to far off places with so many orgasms.  Although I didn't write about every one since so many intense sensations packed into an evening or a night are almost impossible to decipher, the essence was captured in "His captive of sensations" and "In my dog-soul ".

This new sensation of calm after my sessions with Charlotte has lead me to a new understanding (finally !)
Could it be that I finally separate my BDSM from my love life, as it was suggested in the beginning ?
Or will I still desire a certain "ideal" of a couple, as I had hoped to create with M. ?
Right now, I'm not really looking, but one thing is for sure : I pack a lot of expectations into the male/female thing.
Time out now to enjoy this new simplicity of being, to be calm, my masochism thus expressed.
I know that this evolution will continue, under the whip of Miss Charlotte, and that we will go further & further, as her personal style is revealed.
And, perhaps, that once again that she will whip me in rhythm with El Commandant !

Evolution n°9 — VF

 Tous droits reservés par les Goûters du Divin Marquis

Au cours des semaines sombres d'incertitude avec M, quand j'avais encore le droit de jouer une seule fois par Goûter, les séances avec Miss Charlotte ont commencé tout doucement. La première fois, je dirai le 12 Février.

S. m'avait donné une fessé d'abord et nous l'avions chorégraphié pour que Charlotte me fouette par la suite, tirant un peu sur la limite "d'une seule fois". J'aime beaucoup la façon dont S. donne une fessée, avec beaucoup de rythme, comme jouer du tambour avec ses deux mains . C'est intense et progressive, elle sait exactement comment le doser, de sorte que il y a beaucoup de plaisir et moins de mal qu'avec certains. J'aime la façon dont elle utilise ses ongles pour me griffer légèrement, ou de les enfoncer enfoncer dans le coussin de mes fesses.

Charlotte m'a fouetté doucement. J'étais sur mes genoux, appuyé contre la chaise. J'aime sentir ces baisers de feu comme des piqûres d'abeilles. Elle est délicate et précise dans ses gestes et j'ai vraiment senti qu'il s'agissait d'une extension de sa main. Le fouet m'a touché sur les épaules, la nuque de mon cou, mes cheveux, puis sur mes hanches et les cuisses.  J'avais envie qu'elle profite jusqu'au moment qu'elle avait envie de s'arrêter. Cela a duré un bon moment, il s'est intensifié, et je tremblais.

Je pouvais entendre que El Commandant avait pris son Snake aussi, mais ce n'est que j'ai vu les photos que j'ai compris qu'il m'avait fouetté aussi, pour le montrer à Charlotte. Je me souviens de quelques coups qui ont été tellement bons — je sais maintenant que s'étaient les siens.

Lorsque ma relation avec M s'est terminé, en sortant de cette obscurité les sessions avec Charlotte se cristallisaient, devenant quelque chose, tout simplement.
La réalisation de la simplicité d'être a été une joie profonde pour moi, me remplissant de paix. Ne pas sentir l'anxiété qui peut me submerger, juste un simple état de l'être, partagé.

Que ce soit à caractère non sexuel était aussi nouveau pour moi, bien que les émotions sont partagées, et l'expérience de fouet si délicieusement enivrant à chaque extrémité.
Avec M , la relation était décidément sexuelle, l'attirance mâle / femelle si forte. Même si il me baisait, nous n'avons jamais «fait l'amour". Le sexe n'a été que BDSM.
Il m'a emmené très loin dans les sensations avec tant d'orgasmes. Bien que je n'ai pas écrit sur chaque séance, comme tant de sensations intenses emmagasinés dans la même soirée ou dans la même nuit sont presque impossibles à déchiffrer, l'essence a été capté en «Sa captive des sensations» et «Dans mon âme de chienne".

Cette nouvelle sensation de calme après mes séances avec Charlotte m'a emmené à une nouvelle compréhension (enfin!).
Pourrais-je finalement séparer mon BDSM de ma vie l'amoureuse, comme il m'a été suggéré au début? Ou vais-je encore désirer suivre un certain «idéal» d'un couple, comme je l'avais espéré créer avec M.?
Pour l'instant, je ne cherche pas vraiment, mais une chose est sûre: j'ai énormément d'attente dans une relation mâle / femelle .

Petite pause maintenant pour profiter de cette nouvelle simplicité de l'être, d'être calme, mon masochisme ainsi exprimé.
Je sais que cette évolution va se poursuivre, sous le fouet de Miss Charlotte, et que nous irons de plus en plus loin, que son style personnel sera révélé.
Et, peut-être, une fois de plus elle me fouettera en rythme avec El Commandant!

Sunday, June 13, 2010

Sonate en Sado/maso

She dares to let go of restraint.
Pure pleasure & pure pain.

In this understanding between us, spoken and written, I take my place before the cross. And the first strike takes possession at the nape of my neck, between my shoulders.
Instantly, my whole body is alert.

Subtile et resolved, she dares to strike more strongly & I delight as the pace intensifies. My body is listening, awaiting without knowing just where, just how hard the next strike will land. Sometimes on the same spot, tearing the skin, increasing the heat... sometimes on a new, unexplored region, around my calf or my thigh. One fiery kiss at the small of my back is almost orgasmic.
The fiery kisses explode like musical fireworks : the quick bite of the lash then diffusing outward in waves of pleasure. And as one radiates, another lash strikes elsewhere and the melody begins.

The different movements are now punctuated in a new refinement by the caress of the whip handle down my back. I no longer turn my head to see if she's finished. I know now that this pause will be followed with a sadistic impulse. I'm waiting, I delect in that moment when she strikes more rapidly & with precise intent, her emotions, her style unfolding with such beauty.

Her fingers feel my flesh, tracing the marks. If only she could see them hours later, or even the next day, when my flesh reveals the imprints slowly, in a delayed response, à retardement.

"We continue", she whispers.

Every week, she dares to go further, to travel longer, and to take me with her on this ride. My one desire is to offer my flesh as a white canvas.

I hear her whisper that it's finished, I feel her fingers lightly touch my shoulder, her hair brushes against my arm. I turn, I discover the full force of her emotion, her radiance.

"You'll always be the first," I whisper, "so that my white flesh will be unmarked." 
"You'll always be the first," she replies, and the pact is set.

I kneel to kiss her feet in gratitude.


***
Elle ose se lâcher. 
Pur plaisir, pure douleur.

De cette accorde entre nous, chose dit, chose écrit, je prends ma place devant la croix. Et sa première morsure prend possession en haut de ma nuque, entre mes épaules.
Instamment, tout mon corps est en éveille.

Subtile et résolue, elle ose frapper plus fort et je me délecte quand le rythme s'intensifie. Mon corps est à l'écoute, dans l'attente sans savoir exactement où va se placer le prochain coup, sans savoir sa force. Parfois, ils tombent au même endroit, déchirante un peu la peau, ce qui augmente la chaleur ... ou bien parfois sur une nouvelle région inexplorée, autour de mon mollet ou de ma cuisse. Un baiser de feu sur la chute de reins est presque orgasmique.

Les baisers du feu explosent comme un feu d'artifice musical: la morsure rapide du fouet, qui se diffusent vers l'extérieur dans des vagues du plaisir. Tandis que l'un radie, un autre coup de fouet frappe ailleurs et la mélodie commence.

Les différents mouvements sont désormais ponctuées par un nouvel raffinement, par la caresse de la manche du fouet le longue de mon dos. Je ne retourne plus la tête pour voir si elle a terminée. Je sais maintenant que cette pause sera suivie d'une impulsion sadique. J'attends, je me délecte dans ce moment où elle frappe plus rapidement et avec une intention précise, ses émotions, son style se révèlent avec une telle beauté.

Ses doigts viennent tâter ma chair, cherchant les traces des marques. Si seulement elle pouvait les voir quelques heures plus tard, ou même le lendemain, quand ma chair révèle ces empreintes lentement, dans une réponse différée, à retardement.

"On continue", elle me chuchote.

Chaque semaine, elle ose aller plus loin, de voyager plus longtemps, et de me prendre avec elle. Mon seul désir est d'offrir ma chair comme une toile blanche.

Je l'entends murmurer que c'est fini, je sens ses doigts effleurer mon épaule, ses cheveux contre mon bras. Je me retourne, je découvre la force de son émotion, elle est radieuse.

"Tu seras toujours la première", je murmure, "afin que ma peau blanche ne soient pas encore marqué." 
"Tu seras toujours le premier', elle réponde, et le pacte est fixé.

Je m'agenouille à lui baiser les pieds en signe de reconnaissance.



Friday, June 11, 2010

Lady Labyrinth




Ce nom, et la musique qui l'accompagne, je l'adore. Je l'écoute et ça me mets dans une rêverie sensuelle et enivrante, une passion impatiente, dans laquelle la lenteur d'une goutte de sueur prend tout son ampleur. Je pense à Elle, sa Serpent à la main, ces traces qui suivent cette musique, qu'elle partage avec moi.
Je suis sa Lady Labyrinth, le nom qu'elle a choisi pour moi.

***

This name, and the music that goes with it, I just love. I listen and it keeps me in an intoxicating, sensual dream, an impatient passion, in which a slow drop of sweat finds all its meaning. I think of Her, Snake in hand, of these traces that follow this music, that she shares with me.
I am her Lady Labyrinth, the name she has chosen for me.