Saturday, June 27, 2009

La Nausée VF

Nawa-san serre son corde étroitement autour de mes seins. Un noeud s'enfonce dans mon diaphram, juste au-dessous de mon sternum. Corde ivoire couleur de ma peau. Suspension, mon corps est levé et tiré vers le haut, elle lie mes jambes, l'une après l'autre, grande ouverte, genoux pliés, comme si j'étais assise, mes jambes grande ouvertes.
L'odeur, le parfum de mon sexe s'élève vers l'extérieur.
Un homme est assis en face de moi, il se caresse, je peux imaginer son plaisir.


Je suis levée dans ma première suspension. Nawa-san attache ma cheville à une tige de bambou. J'ai attendu si longtemps pour ce moment — je voyage déjà — la posture n'est pas tout à fait terminée lorsque je sens un peu vague de nausées commencer.

Oh non, pas ça!
Je vérifie que ce n'est pas fondée sur la peur —je n'ai pas du tout peur— j'essaie de me libérer de cette sensation, mais la nausée devient plus puissante, me dépassant, le nœud dans la corde se pousse profondément en moi.

Je pâlis, perles de sueur sur mon visage, mon corps se liquéfie: je me sens comme si je pouvais tout perdre, comme si je pourrais me jeter par terre en pleures.
Je m'abandonne à la nausée, je m'affaisse, je me sens si malade et si déçu.

Nawa-san se précipite à défaire ses cordes, mes pieds s'appuient sur deux tabourets.
Je me lève, j'essaie de relâcher la pression de ce noeud, dans l'espoir de me sentir moins malade.
Nawa-san essuie mon front, Julien m'apporte un coca, El Commandant m'évente en me taquinant pour que je reviens — tout est flou, mélangé avec ma déception. Mon corps m'a trahi en quelque sorte!

Plus tard, au dîner, en parlant avec Nawa-san — que la corde a été poussée dans mon chakra du cœur . Qu'est-ce qu'il a débloqué? Libérant une poison dans mon corps.
El Commandant pense que c'est lié à mon problème de lâcher-prise, que c'est lié à quelque chose caché au fond de mon subconscient. La nausée est resté avec moi pendant 36 heures.

*
Anxiété nerveux
comme un papillon
tremblant
à l'intérieur
*


Réflexion sur cette chose inconsciente qui pourra me bloquer ... je réfléchie...
Si l'on examine la position: jambes pliées, grande ouverte, mon sexe exposé, un homme assis en face de moi â me regarder ... Une vision soudaine du Dr Smith, je suis allongée sur la table, les jambes ouvertes dans les sangles... Je me rappelle subitement de cette vision — pourrait-il en être la raison? Est-ce que tout revient à la mémoire cellulaire?

En ce moment, j'ai envie de tout renoncer.


photo : © Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis


Friday, June 26, 2009

La Nausée



Nawa-san wraps her cord tightly around my breasts. A knot pushes into my diaphragm, right below my sternum. Ivory rope that matches my skin.
Suspension as my body is lifted and pulled upwards as she binds my legs, one after the other, opening them wide, knees bent as if I was sitting, my legs spread wide open.

The odor, the perfume of my sex wafts outwards.

A man sits directly in front of me, caressing himself, I can imagine his pleasure.

I am lifted into my first suspension. Nawa-san ties my ankle to the bamboo rod. I have waited so long for this moment — je voyage déjà — the position isn't quite finished when I feel a slight wave of nausea beginning.

Oh no, not this !
I check to see that it's not based on fear — I'm not afraid at all— I try to release this feeling but the nausea becomes more powerful, overtaking me, the knot in the rope pushing deeply into me.

I pale, beads of sweat pour out of my face, my body liquefies : I feel like I could lose everything, like I could throw myself down & cry.
I give in to this nausea, going limp, feeling sick & so disappointed.

A hasty undoing of the cords, my feet on two tabourets. I lift myself upwards to release the pressure of the knot, hoping to feel less sick.
Nawa-san wipes my brow, Julien brings me a coke, El Commandant fans me, teasing me so I come back — the whole thing is a blur, mixed with my deception. My body betrayed me somehow !

Later, at dinner, talking about this with Nawa-san — that the rope was pushing into my heart chakra. What had it unblocked ? Releasing a poison in my body.
El Commandant thinks that it's linked to my problem of letting go, that it's linked to something hidden deep in my subconscious.

The nausea stayed with me for 36 hours.


*
Nervous anxiety
like a butterfly
trembling
inside of me
*


Thinking about what subconscious thing could be blocking me ... wondering...
Looking at the position : legs bent, spread open, my sex exposed, a man sitting directly in front of me —looking at me...
A sudden vision of Dr. Smith, laying on the table, my legs spread open in the straps. remembering this vividly — could this be the reason ?
Does everything go back to cellular memory ?

Right now, I feel like giving up.


photo : © Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis

http://books.google.com/books?id=bzQ-v4eD-38C&pg=PA34&dq=sartre+%22comme+un+gros+ver+blanc+dans+ma+main%22#v=onepage&q=sartre%20%22comme%20un%20gros%20ver%20blanc%20dans%20ma%20main%22&f=false

Sunday, June 14, 2009

Marilyn Inédit ... more objects of desire

That obscure object of desire / Cet objet obscur du désir

That obscure object of desire

I'm very sensitive to a man's musk. If it's too strong, it can almost make me nauseous. Same thing for the taste of his sperm.

My nose to his groin, an intimate sniff in the crease of his thigh, or lower still behind his balls. If his musk is delicious to me, I just can't get enough. That's when the pheromones come into play.

I can still picture certain scenes with certain lovers, even certain orgasms they gave me. I can remember the smell & touch of their skin, the sound of their voice, their taste.

I've lost track of these lovers of my past —some may even be dead— but in my sensual memory, they're very much alive.

Yet, if I should see them now, perhaps I would no longer desire them.


***

Cet objet obscur du désir

Je suis très sensible au musc d'un homme. S'il est trop fort, il peut presque me donner la nausée. Idem pour le goût de son sperme.

Mon nez à son aine, un reniflement intime dans le pli de sa cuisse, ou plus bas encore derrière ses couilles. Si je trouve son musc délicieux, je n'en ai jamais assez. C'est là que les phéromones se jouent.

Je peux visualiser encore certaines scènes avec certains amants, même certains orgasmes qu'ils m'ont donné. Je peux me rappeler de l'odeur et le contact de leur peau, le timbre de leur voix, leur goût.

J'ai perdu de vu ces amants de mon passé —certains peuvent même être morts— mais dans ma mémoire sensuelle, ils sont encore très vivants.

Cependant, si je les voyais maintenant, peut-être je ne les désirerais plus.


Monsieur Os aux Goûters


Monsieur Os aux Goûters
le 19 septembre 2008

***
L'idée de ton venue aux Goûters sous les ordres de Madame R. a bien remué des choses en moi.

Le souvenir. Les phéromones. L'empreinte sensuelle. Tes fantasmes que je connais par coeur. Je ferme mes yeux et je peux encore te sentir, te goûter.

Je ne vais pas nier le fait que c'était toi que je préférais, que je me suis laissée me sentir amoureuse de toi, tout cela est vrai.

C'est l'opportunité pour moi de clarifier ma "confusion entre vanille, BDSM, et love story", pour que l'harmonie vient à la place du ressentiment et du regret.


à toi, mon Phallus_adorée.






(Photo) Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis

Saturday, June 13, 2009

Hanging on ...

Hanging on ...

By not letting go, ultimately I'm hanging onto control & my fear of the unknown. That is the result.
But I'd rather describe the dynamic that I'm beginning to see, a subtle behavior pattern, a process.

A tension mounts — physical, emotional, sexual.
The tension mounts & is channelled & diffused.
Sometimes by letting go, the tension is released by acceptance & movement — sometimes into pleasure, sometimes by not letting go.
I'm beginning to realize that in this case, the tension mounts & is diverted.

Surrender = movement, diffusion.
Diversion = tension & isolation.

Escape. Avoidance.

Hanging on to past happiness, not wanting it to fade, wanting to repeat it, to hold onto it forever, not accepting that it's gone.

Holding on to the sensual imprint.

Hanging on to old suffering/pain = lack of forgiveness.

Using bravado & sass to cover/mask my vulnerability. To maintain the distance.

These are just a few thoughts...


***

Quand je ne lâche pas prise, finalement je m'accroche à l'idée du contrôle et ma crainte de l'inconnu. C'est le résultat.
Mais je décrirais plutôt le dynamique que je commence à voir, un modèle de comportement subtile, un processus.

Une tension monte - physique, émotive, sexuelle.
La tension monte & c'est canalisée, diffusée.
Parfois en lâchant prise, la tension est libérée par l'acceptation & par le mouvement — parfois dans le plaisir, parfois en ne lâchant pas prise.
Je commence à me rendre compte que dans ce cas, la tension monte et elle est détournée.

S'abandonner = mouvement, diffusion.
Détourner = tension & isolement.

Échapper. Évasion.

Je m'accroche au bonheur passé, ne voulant pas qu'il se fane, voulant le répéter, le conserver toujours, n'acceptant pas qu'il ait disparu.

Je m'accroche à l'empreinte sensuelle.

Je m'accroche à la souffrance/douleur du passé = je ne pardonne pas.

Je me sers de la bravade et l'impertinence pour cacher/masquer ma vulnérabilité. Pour maintenir la distance.

Ceux sont juste quelques pensées…