Monday, March 30, 2009

Jade4Ever

30.03.09

I bet that there's not one women in the Club who hasn't envied Jade's little bottom, or her extraordinary suppleness; not one hetero male who hasn't desired her. The all-desireable Love Goddess, on exhibition by her Master.

I've been a fan since the very first time I saw her.

Today she's wearing little red shortie panties that cling to her ass, with a black bra. She's just dyed her hair jet-black, her lips Rouge Dior.

One time I arrived late, going downstairs to be plunged into a velvet atmosphere, Jade crouched on a Louis XV chair, tied in black rope by her Master, gyrating, as a crowd of men surrounded her, stroking themselves. Something rather turn-of-the-century, this gentlemanly desire.

Today, she's again being tied to the chair with that black rope. No big crowd today, so I sit on the banquette right next to her. A quiet complicity, a shared glance or smile, feeling her breath, noticing a slight quiver of her skin. I want her to maintain an iconic distance, not wanting to touch her plasticity... but she extends a provocative boot for support on my knee as her Master whips her pussy.

I dare to touch that boot, holding the calf in the palm of my hand, feeling her vibration resonating.

***

30.03.09

Je parie qu'il n'y a pas une femme dans le Club qui n'a pas envié les petites fesses de Jade, ou sa souplesse extraordinaire; pas un mâle hétéro qui ne l'a pas désiré. Cette toute désirable déesse de l'Amour, exhibée par son Maître.

Je suis fan depuis la première fois que je l'ai vue.

Aujourd'hui, elle a mis des petites shorties rouge qui colle à ses fesses, avec un soutif noir. Elle vient de teinter ses cheveux en noir-jais, ces lèvres en Rouge Dior.

Une fois je suis arrivée tard, allant en bas j'étais plongée dans une atmosphère de velours, Jade accroupie sur une chaise Louis XV, attachée en cordes noirs par son Maître, en giration, tandis qu'une foule d'hommes l'encerclait, ils se caressaient. Un air de la belle époque, ce désir si courtois.

Aujourd'hui, elle se fait attacher de nouveau à cette chaise avec ces cordes noirs. Pas de grande foule aujourd'hui, je m'assois sur la banquette à côté d'elle. Une complicité tranquille, un regard ou un sourire partagé, je sens son souffle, je remarque un léger tremblement de sa peau. Je veux qu'elle maintienne une distance iconique, ne voulant pas toucher sa plasticité… mais elle tend une botte provocatrice à l'appui sur mon genou lors que son Maître fouette sa chatte.

J'ose toucher cette botte, tenant le mollet dans la paume de ma main, sentant sa vibration résonner.

Wednesday, March 25, 2009

looking

Je cherchais un Maître
et j'ai trouvé un ami;
où est mon Maître ?

***
I looked for a Master
and I found a friend;
where is my Master ?


Sunday, March 15, 2009

I am the shadow of the beautiful slave.

There she is, she is naked, she wears a large leather slave collar, with a small chain.
She asks "Do I please you like this ?"
How to say otherwise ?

Nawa-kin dresses her with her ropes, her Master places his slave kneeling on a red stool, I also sit on a stool. Nawa-kin gifts me with the bondage of my head, throat, eyes, breasts I think — there wasn't a testimonial photo of my head.

She wraps the rope around my eyes, and I slowly plunge, I release my thoughts, I enter the space of the profound present ... and she places my hand on the body of the slave.
The first touch, a soft waxy quality, I grope, it's an arm, I lightly caress her, her breasts are taken by other hands, I go down her arm and she takes my hand. I gently remove the little towel rolled in her hand, I clasp her hand, I don't let go, like the fulcrum of complicity.

I move lower, towards her sex captured by rope. I caress her, I gently release her lips, I caress her.
My thoughts resurface, I have the impression that I'm also a slave myself, blind, groping, these ropes free me from the emotion of vision, I'm just myself with her, with them, in the shadow of the beautiful slave.

I slide my fingers gently, it slides, it's humid, and it opens. Nawa-kin finds a latex glove with a little gel, I smear her, I start to penetrate, gently, then even more... I look for the pleasure points, I add fingers, and then... she begins to move, I can feel her excitement, I use four fingers and I rapidly pump... I want her to come, I don't know if she's tired... I slow down.

I come back from the voyage, Nawa-kin undoes the ropes, light comes in, later I see the rest of the picture in the photo. I am the shadow of the beautiful slave.

Wednesday, March 11, 2009

Je suis l'ombre de la belle esclave

Elle est là, elle est nue, elle porte un grand collier en cuir d'esclave avec une petite chaîne.
Elle me demande "Je te plais comme ça ?"
Comment dire le contraire ?

Nawa-kin l'habille de ses cordes, son Maître place son esclave à genoux sur un tabouret rouge, je suis assise moi aussi sur un tabouret. Nawa-kin me fais le cadeau de me bondager la tête, la gorge, les yeux, la poitrine je crois —il n'a pas eu de photo témoigne de ma tête.

Elle passe la corde sur mes yeux, et petite à petite je plonge, je lâche mes pensées, j'arrive dans l'espace du présent profonde... et elle place ma main sur le corps de l'esclave.
Première toucher, qualité de cire douce, je tâtonne, c'est un bras, je la caresse légèrement, ses seins sont occupés par d'autres mains, je descends son bras et elle me prend la main. Je lui dégage doucement la petite serviette enroulée dans sa main, je lui serre la main, je ne la lâche pas, comme un point d'appui de complicité.

Je descends plus bas, vers son sexe captive des cordes. Je la caresse, je dégage doucement ses lèvres, je la caresse.
Mes pensées remonte vers la surface, j'ai l'impression d'être une esclave, moi aussi, aveugle, à tâtonnes, ces cordes me libère de l'émotionnel du visuel, je suis moi avec elles, avec eux, dans l'ombre de la belle esclave.

Je glisse mes doigts doucement, ça glisse, c'est humide, et ça s'ouvre. Nawa-kin me cherche un gant en latex avec un peu du gel, je l'enduis, je commence à pénétrer, doucement, et encore plus... je cherche des points du plaisir, je rajoute des doigts, et puis... elle commence à bouger, je sens son excitation, je mets quatre doigts et je pompe rapidement... j'ai envie qu'elle jouisse, je ne sais pas si elle se fatigue... je ralentis.

Je remonte du voyage, Nawa-kin défait des cordes, la lumière vient, je vois plus tard le reste du tableau dans la photo. Je suis l'ombre de la belle esclave.


Sunday, March 08, 2009

Catwoman


© Tous droits réservés par les Goûters du Divin Marquis 2008

Luchadora

Une année aux Goûters III (VF)

III . Découvertes et tristesses

Si je suis capable d'écrire ce texte maintenant, c'est parce que j'espère que j'ai changé un peu. J'ai beaucoup réfléchi à les impressions de Mast'Her, je vois quand je fais l'actrice, quand je dissimule, etc. J'essaie d'être plus en alignement avec moi-même, et donc plus authentique avec des autres.

/// California
À l'autre bout du monde, en Californie, occupée avec un mariage de famille, aidant mon fils à déménager à SF, je pensais aux Goûters. Je me suis demandée : et si je ne revenais pas ? Est-ce que cela me manquera ? J'ai réalisé que ça comptais pour moi, et que je tenais à cette petite groupe.
Retour à Paris, incertaine de ma position, j'ai demandé au Marquis si je pouvais revenir aux Goûters ce vendredi.

/// Je n'ai plus d'ordres à te donner
Je m'assois sur le tabouret devant sa chaise, j'attends. Il arrive, s'assoit. Un homme lui demande s'il pourra jouer avec moi, et le Marquis lui reponde que je suis libre de faire ce que je veux. Je lui dis : peut-être plus tard. Je demande au Marquis ce que cela signifait. Il le répond : Je n'ai plus d'ordres à te donner.
J'ai un pincement au coeur quand je me rends compte que je n'aurais pas une autre chance (même si je garde un petit espoir). Il me dit que nous sommes sur deux planétes différentes, que tout le monde le pensaient (ça veut dire : Ôda et Nawa-kin), que nous devions juste être amis. Que nous étions incompatibles, mais qu'il pourra encore me surveiller au Club. Qu'il n'avait pas le temps ni l'énergie pour moi. dans un mot : il n'était plus mon Mast'Her.
Que puis-je dire ? Je m'y attendais à une discussion, ou une punition, mais pas à cette décision rapide et définitive.
Une sonnerie, cette discussion si brève était terminée, je restais sur place, les larmes aux yeux, je pleurais à l'intérieur.
Je ne savais pas quoi faire. Je restais là.
Plus tard, un jeune homme que je connaissais voulait jouer avec moi. Pour tester, je lui ai dit de demander au Marquis, comme d'habitude. Pendant que j'attendais à l'étage, je pouvais entendre sa réponse à travers la porte : je lui ai rendu sa liberté.

/// Électron libre
Je suis donc livrée à moi-même, un électron libre. Je me suis sentie perdue, sans repères, ni règles à respecter, personne à servir.
En silence, je respecte sa décision, mais je pleure à l'intérieure.
Des pensées tournent dans ma tête : un autre Maître aurait-il envie de moi, sachant que j'étais rejetée par le Marquis ? Je me suis sentie mal à l'aise et embarrassée quand des gens me demandaient au Club, ou s'ils me disaient qu'ils étaient déjà au courant.

Au dîner, il évoque nos problèmes de communication, que depuis 8 mois mes textes ne sont toujours pas traduits dans mon blog; que 8 mois plus tard, nous somme toujours au même point. Que le faite de ne pas vraiment communiquer était une façon de le dominer. Je n'ai pas d'excuse, sauf de dire que c'était déjà difficile en anglais de mettre en mots mes sentiments/sensations, mais je lui devrais bien sur à les traduire.

Quelques expériences tentatives avec d'autres Maîtres, juste pour l'après-midi. Une séance avec une bougie m'ai laissé ses cicatrices sur mon bras pendant un mois !

Nawa-kin est parti sur son bateau la tête nue; Ôda est à la clinique pour des soucis de santé. Un peu plus tard, Y. se fait virée; l'existence souterraine de Maïko est révélée; Hell_Liza fait son apparence; et mon dernière geste de service est arraché de mes mains avec un bol de parmesan.

/// Crète
L'année m'avait épuisée, et ce n'était pas encore terminé ! C'était l'enfer au bureau, mon chef était très dominatrice et très désagréable avec moi, malgré les longues heures que je faisais. Monsieur Os m'a laissé tomber, et je venais de me faire gicler en tant que soumise. Mon fils vivait à l'autre bout du monde, je me retrouvais seule à Paris.
J'avais vraiment besoin de prendre du temps pour moi. Un retrait yoga en Crète était parfait — un vrai cadeau, 10 jours de bonheur !
Je suis revenue régénérée, vidée à l'intérieur, plus centrée et détachée.

/// Monsieur Os aux Goûters
J'ai changé mon numéro de portable pendant l'été avec l'achat de mon iPhone, je pensais ne pas donner le nouveau numéro à Monsieur Os, mais dans un moment de faiblesse, je l'ai appelé. Nous devons nous revoir à mon retour de Crète, j'ai même suggéré d'aller aux Goûters ensemble.
Comme j'étais très détachée à mon retour, je m'en fichais un peu de le revoir — mais un email m'attendait avec les détails de son envie d'aller aux Goûters, en tant que mon soumis !
Quel caprice du destin, d'y aller enfin ensemble, que ça soit le revers de la fantasme originale ! (J'écrirai plus dans un post individuel).
Cela m'a vacciné. Nous avons pris un verre ensemble quelque semaines plus tard, je me suis rendue compte à quel point il ne m'aimait pas, à quel point il m'avait instrumentalisé pour réaliser ses fantasmes.

/// Obama !
Au début de l'année, le Marquis m'a vraiment ouvert les yeux sur l'esprit humanitaire de la campagne Obama. Je lui ai offert 2 Obama T-shirts à mon retour de SF. Lorsqu'il a gagné l'élection primaire, l'espoir et l'excitation augmentaient tandis que Election Day s'approchait.

Obama nous a vraiment lié dans un espoir commun, et j'ai eu l'impression que ma vote était envoyé au nom de tous mes amis français, particulièrement le Marquis.

Un café & un bol de sang à emporter.
Souvent, les discussions à table se focalisaient sur des envies et des pulsions plutôt étranges et extrêmes... J'écoutais, et parfois je devais m'empêcher d'absorber cette énergie lourde qui me donnait parfois une sorte de gueule de bois émotionnel le lendemain.

/// SpyPrincess
Le Marquis aime cette partie en moi qu'il estime "perchée", la folie de cette California girl qui voit des couleurs, entends des voix, perçois des esprits. Si c'est ce qu'il aime en moi, je laisse cette partie émerger pour que mes autres facettes puissent être perçus. Je tenais à rester de près, comme je le pouvais.
Il me demande d'affectuer une mission secrets pour les Goûters, et je devient Spy Princess. Il devient mon Commandant.

/// Dog collar
Un peu frustrée de ne plus avoir un Maître, je décide à m'offrir un vrai collier de chien. Je suis attirée par des colliers de chien dans une boutique de chien près de mon bureau. Je trouve ce que je cherche sur Ebay — un collier de chien vintage allemand en strass et cuir noir, juste assez bling-bling pour le moment.

/// Halloween 2008
Le Marquis m'a suggéré un déguisement avec juste de la peinture corporelle argent, mes cuissardes noir, et mon corset. J'achète aussi une cagoule catwoman en latex noir.
Lors que j'applique la peinture corporelle, je me rends compte que le vendeur idiot a oublié de me proposer un fixatif. La peinture reste un peu humide, et s'étale sur tout ce qu'elle touche. Cela me distrait, car je ne souhaite pas l'étaler sur les vêtements des autres, ni sur des meubles, etc.
L'effet est assez dramatique. Je suis presque méconnaissable, c'est étrange d'observer le regarde de mes connaissance qui ne me reconnaissent pas, leur regarde me frôle. Quand ils me reconnaissent, je constate une certaine recule. Au lieu de les attirer, je les repulse un peu. Je ne suis pas une mignonne petite catwoman comme C. qui porte la même masque. Je suis plutôt comme une luchadora (une catcheuse Mexicaine). Mais je découvre que j'aime porter la masque en latex.

Emmanuel devient mon chevalier servant de nouveau, et la soirée passe. Je me sens un peu nostalgique pour Halloween 2007. J'ai grandie, j'ai changé, encore plus à faire. Je me sens mal à l'aise sans Maître.
Je comprends mieux la différence entre une relation amour/sexe, et une relation BDSM, même si dans l'absolu il sera génial de tout avoir. Pour l'instant je n'ai ni l'un ni l'autre.

/// Epilogue
Ce récit est un synthèse de ce que j'ai vecu l'année dernière, j'envoie ces sentiments dans cyberspace, j'évacue ma tête. J'essaie de lâcher cette impression d'échec. Ce n'est pas le fin de mon histoire.
Le Marquis Noir m'a dit que j'avais une vraie place, mais j'ai besoin de savoir ce que c'est cette place. Un besoin d'identification.

Finalement, c'est Nawa-kin qui me fait évoluer, je découvre que j'aime le bondage. Elle m'a dit : avant, tu étais tête en l'air, tu commences à avoir de la substance. Nous expérimentons avec les bondages de tête et de la gorge. Elle me pousse doucement en avant, ces doigts tirent sur la corde pour m'étrangler. Je vois des étoiles, je pars en voyage. L'abandon, la subtilité dans l'intensité.

Un grand merci à :
Ceux qui m'ont guidé : Le Marquis-Noir, Mlle Ôda, Nawa-kin
Mes Chevalier servants : Julien, Emmanuel
Mes inspirations : Jade & Julien, Roman & C, Franck & Clara
Mes ami(e)s : Pascal, Hell_Liza, Maïko, Petit Doudou, Jacques & Agnès, Jean-Louis & Dominique
Et à tous ceux qui viennent aux Goûters.

Une année aux Goûters III

III . Discoveries and my sadness

If I'm able to write this now, it's because I hope that I have changed a little bit. I've given much thought to Mast'Her's impressions, catching myself as an actress, a dissimulator, etc. I've tried to be more in alignment with myself, and thus more authentic with others.


/// California
On the other side of the world, in California, busy with a family wedding, helping my son move to SF, I thought of les Goûters. I thought : what if I didn't go back? Would I miss it? I realized that it really meant something to me, that I really cared about this group of people.
Coming back to Paris, not sure of how things stood, I asked le Marquis if I could come to the Goûters that Friday.

/// Je n'ai plus d'ordres à te donner
I sit on the stool next to his chair, waiting. He comes down, sits there. A man asks if he could play with me, and le Marquis tells him that I'm free to do as I pleased. I tell him : maybe later. I ask le Marquis what that meant. He replied : Je n'ai plus d'ordres à te donner.
My heart sinks as I realize that I won't get another chance (even though I keep a slight hope). He tells me that we're on 2 different planets, that everybody thought so (meaning Ôda and Nawa-kin), that we should just be friends. That we were incompatible, but that he would still watch over me in the Club. That he didn't have the time or the energy for me. In a word, he was no longer my Mast'Her.
What could I say ? I expected a talk, or a punishment, but not such a quick & final decision.
The doorbell rang, the brief discussion was over, I sat there with tears in my eyes, crying inside.
Not knowing what to do. I sat there.
Later, a young man I knew wanted to play. As a test, I told him to ask le Marquis, like before. As I waited upstairs, I could hear his answer thru the door : je lui ai rendu sa liberté.

/// Électron libre
So now I'm on my own, a free electron. I felt lost, ungrounded, no guidelines, no rules to obey, no one to serve.
In silence, respecting his decision, but crying on the inside.
Thoughts fill my mind : would another Master want me, knowing that I had been rejected by the Marquis ? Feeling embarrassed and uncomfortable when people ask me at the Club, or if they tell me they'd already heard.

At dinner he speaks of our communication problems, that after 8 months my texts remain still untranslated in my blog; that 8 months later, we're still in the same place.

That by not truly communicating, it was a way to dominate him. I have no real excuse, except to say that even to put my feelings/sensations into words in English was difficult, but I should of course have translated my writings for him.

A few tentative experiences with some other Masters, just for the afternoon. One experience with candle-wax left marks on my arms for a month !


Nawa-kin is on her boat with a shaven head; Ôda is in the clinic for various health reasons. Later, Y. is kicked out; the subterranean existence of Maïko is revealed; Hell_Liza makes her appearance; and my last gesture of service is snatched out of my hands with a bowl of parmesan.



/// Crète
The year had been exhausting, and it still wasn't over ! It was hell at work, my boss was very dominating & unpleasant to me, despite the consistently long hours I put in. Monsieur Os had dumped me, and now I'd been rejected as a soumise. My son was living on the other side of the world, I found myself alone in Paris.
I desperately needed to do something for myself ! A yoga retreat in Crete was the perfect answer — such a gift, 10 days of bliss !
I returned refreshed, hollowed out inside, more centered and detached.

/// Monsieur Os aux Goûters
I changed my mobile number when I bought my iPhone over the summer and I wasn't going to give my new number to Monsieur Os, but in a weak moment I called him. We agreed to see each other on my return from Crete, and I even suggested going to the Goûters together.
As I was very detached when I returned, I didn't really care if I saw him or not — but an email was waiting for me in which he detailed his desire to go to the Goûters, as my soumis !
What a twist of fate, to finally go there together and have it be the reverse of the original fantasy ! (More in detail in a separate post).
But it cured me. After having a drink together a few weeks later, I understood to what extent he didn't love me, and how I was just an instrument for his fantasies.

/// Obama !
Earlier in the year, le Marquis had really opened my eyes to the humanitarian spirit of Obama's campaign. I brought him 2 Obama T-shirts when I returned from SF. Now that he'd won the primary election, the excitement & hope mounted as Election Day grew closer.
Obama really bonded us in a common hope, and I felt my vote was sent for all of my French friends, especially for le Marquis.

/// Un café & un bol de sang à emporter
Often the dinner discussions focussed on more extreme & strange impulses and desires...
I listened, and sometimes needed to protect myself from absorbing this heavy energy that sometimes gave me an emotional hang-over the next day.

/// SpyPrincess
Le Marquis likes the part of me that's out there, the crazy California girl who sees colors, hears voices, sees spirits. He knows that it's the real me. So, if that's what he likes, I let that part emerge so that hopefully my other facettes can be seen. Wanting to stay close in whatever way I could.

He asks me to do a secret mission for the Goûters, and I become Spy Princess. He is now mon Commandant.


/// Dog collar
Frustrated by not having a Master, I decide to buy myself a collar. I've been drawn to some dog collars that are in a fancy pet boutique near my office. I find what I'm looking for on Ebay — a vintage black leather dog collar with strass from Germany, sufficiently bling-bling for the time being.

/// Halloween 2008
Le Marquis suggested that I could just do a silver body paint with my cuissardes & corset for Halloween. I also buy a latex cat mask.
As I'm covering myself with the paint, I realize that the stupid salesman didn't propose a fixative. The paint remains semi-dry & comes off on whatever it touches. This distracts me, as I'm conscious on not wanting to smear silver on other people's clothes, or the furniture, etc.
The result is rather dramatic. I'm fairly unrecognizable, and it's a peculiar feeling to see people I know glance past me. Once they recognize me, I can feel also a certain distance. Instead of being attractive, I'm more repulsive to them. I'm not a cute little catwoman, like C. who also wears a catmask. I look more like a luchadora (Mexican catch player). But I discover that I like the latex masque !

Emmanuel becomes my chevalier servant once again, the evening goes by. I feel a bit nostalgic for Halloween 2007. I've grown & changed, still more to do. Feeling very uncomfortable not having a Master.

I understand now the difference between a love/sex relationship and a BDSM relationship, although the ultimate would be to have them together. As it stands now, I have neither one !

/// Epilogue
This writing is a synthesis of what I went thru last year, I'm sending these feelings out to cyberspace, getting it out of my head. Trying to release this feeling of failure.
My story is far from over.
The Marquis Noir has told me that I have a real place, but just what that place is I need to know.
Finally, it's Nawa-kin who helps me to evolve, I discover just how much I like bondage. She says: before, you were scattered, now you're starting to have some substance. We experiment with head & throat bondage. The gentle way she nudges me forward, her fingers pulling back the rope, choking me. I see stars, je pars en voyage. Abandonment, the subtleness of the intensity.

A big thank you to :

Those who guided me : Le Marquis-Noir, Mlle Ôda, Nawa-kin
My Chevalier servants : Julien, Emmanuel
My inspirations : Jade & Julien, Roman & C, Franck & Clara
My friends : Pascal, Hell_Liza, Maïko, Petit Doudou, Jacques & Agnès, Jean-Louis & Dominique
And to everyone at les Goûters