Friday, December 11, 2009

Cozy / / / Cosy VF




The Cosy Party, ses caves voûtées, l'atmosphère presque tangible, l'air c'est de la lumière filtrée. Une certaine intemporalité comme si nous pouvions y rester pour toujours. Excitation dans l'air et pourtant je me sens si paisible. Je ne l'aurais pas manqué cela pour rien au monde: la consécration de Nawa-san en tant que bondageuse parmi ses collègues internationaux. C'était excitant d'observer la préparation pendant l'année dernière, comment El Commandant négociait les connexions, tandis que nawa-san perfectionnait tous les postures de ses bondages.
Il m'est difficile de raconter une nuit si agréable, de me sentir une partie de cette famille. Sentiment de fierté à regarder la beauté qui se déroule dans ses bondages, des œuvres d'art immobiles réalisées devant les yeux de son Maître.
La foule est effervescente. L'une après l'autre ces postures de prennent forme, chacune parfait, le style si léger et minimaliste, aérées, créant l'effet d'une beauté simple. Chaque modèle a ses chorégraphies, et nawa-san trouve son rythme après la course initiale.
E27 et Charlotte sont les beautés solennelles qui se combinent, qui sont suspendus, exposés, et détachés.
Le temp passe lentement et avec grâce.
E27 dans ses ballet boots, en la supplication ... exposée plus tard sur la table ... la prestation speciale de la délicieuse Kali, liée à Charlotte, leurs tatouages mêlés à la corde ... Lili ligotté à une chaise dans son cagoule en latex... Ôda l'étouffe un peu...
Nawa-san m'offre un bondage de tête, a être suspendu avec le grand anneau attaché au plafond. Les cordes entourent mes yeux et ma bouche, ma gorge est légèrement étranglée. Les cordes pressent sur mes yeux, les poussant légèrement dans leurs orbites, et je plonge dans l'obscurité.
Les cordes me serrent & rechauffent ma peau. Je deviens un objet. Tous les sens deviennent aigus, en particulier les sons et l'odorat.
Elle me guide à travers la pièce vers l'anneau. Elle me lie les mains derrière mon dos. Je ne sais pas comment je suis suspendue, je perds le sens de mon orientation et je fais attention à ne pas risquer l'étranglement par une chute.
Les sons de la foule sont amplifiés. J'entends des rires, de la conversation. Quelqu'un dit: «C'est un homme ou une femme? Réponse d'une femme : "Une femme", comme une évidence. Plusieurs personnes me poussent en passant dans la foule, me fais bouger. Je me sens encore plus comme un objet, désorienté.
Nawa-san détache mes bras afin de suspendre Julien. Ma tête toujours lié, elle me guide vers la table où je reste dans l'obscurité de la corde. Lili me surveille. Je m'assois, je ne sais pas pour combien de temps, jusqu'à ce que je me sens aboutie. Lili défait la corde. La lumière entre lentement dans mes yeux. Je les ouvre lentement, les clignotant comme un nouveau-né. Tout semble plus étincelant.
J'ai passé une très belle soirée. Je me sentais si paisible, appartenant à cette famille.



Cozy / / / Cosy




The Cosy Party, its caves voûtées, the atmosphere almost tangible, the air is filtered light. A certain timelessness as if we could stay there forever. Excitement in the air & yet I feel so peaceful.
I wouldn't have missed this for the world : the consecration of nawa-san as a bondageuse amidst her international consorts.
How exciting to watch the preparation take place over the last year, as El Commandant negotiated the connections, and as nawa-san perfected the postures of her bondages.
I find it hard to recount such a pleasurable night, feeling part of this family. feeling pride watching the beauty unfolding in her bondages, immobile works of art performed before the eyes of her Master.
The crowd is effervescent. One after another of these postures take form, each one perfect, the style so light & minimal, airy, creating the effect of simple beauty. Each model has her choreography, as nawa-san finds her pace after the initial rush.
E27 and Charlotte are the solemn beauties that combine, are suspended, exhibited, and detached.
Time moves slowly and gracefully.
E27 in her ballet boots, in supplication... exposed later on the table...
the special appearance of the delicious Kali, bound to Charlotte, their tattoos entwined with the rope ... Lili bound in his latex cagoule to a chair... Ôda pressing on his neck...
nawa-san offers me a head bondage, to be suspended on the large ring from the ceiling.
The rope winds tightly over my eyes & mouth, my throat slightly strangled. the rope presses onto my eyes, pushing them back slightly into their sockets & I dive into the darkness.
The ropes tighten & warm my skin. I become an object. All senses acute, especially sound & smell.
She guides me across the room to the ring. She ties my arms behind my back. I'm not sure how I'm suspended, I lose sense of my orientation & I'm careful not to risk choking myself in a fall.
The sounds of the crowd are amplified. I hear laughter, conversation. Someone says "C'est un homme ou une femme ? " A woman answers "une femme" as if it should be obvious.
Several people push past me thru the crowd, making me move. I feel even more like an object, disoriented.
nawa-san detaches my arms in order to suspend Julien. My head still bound, she guides me back to the table where I remain in the darkness of the rope. Lili checks on me from time to time. I sit, I don't know for how long, until I feel finished. Lili undoes the rope. Light slowly fills my eyes. I open them slowly, blinking like a newborn. Everything looks more sparkling.
I had a lovely evening. I felt so peaceful, belonging to this family.


Sunday, December 06, 2009

His captive of the senses

in Zurich

Attached & constrained by leather cuffs, blindfolded in my cat-woman mask, or simply naked, restrained by his hands, I become his captive of the senses.
His body leans into me, his fingers plunging deeper, not quite the whole fist penetrating & probing me again & again.
My tits clamped, he may have whipped me first, plugged or spanked me, or taken my ass.
His power lies in his hand, as he makes me resist my orgasm, then ordering me to come within seconds of the last one — I become his orgasmic machine.
His voice thickens with desire, my moans increase as he pinches my lips beneath my clit, stimulating me into trembling spasms.
The pleasure is acute, but not raw, and I can only give in to his desire until I feel I have no juice left.
His fingers thick with my cyprine, he makes me lick them clean. Then, stroking his cock while I lick or caress his balls, he comes on my breasts.
All is still until the next time.


Sa captive des sens

à Zurich

Attachée et contrainte par les menottes en cuir, les yeux bandés par-dessus mon masque de cat-woman, ou tout simplement nue, retenue par ses mains, je deviens sa captive des sens.
Son corps se penche vers moi, ses doigts se plongent profondément, son fist me pénètre pas tout à fait, il me sonde encore et encore.
Les pinces sur mes tétons, il m'aura fouetté avant, peut-être il m'aura pluggée, fessée, ou bien sodomisée.
Sa force réside dans sa main, lorsqu'il me fait résister à mon orgasme, lorsqu'il m'ordonne à jouir ensuite juste quelques secondes après — je deviens sa machine à jouir.
Sa voix voilé du désir, mes gémissements augmentent lorsqu'il me pince les lèvres sous mon clito, me stimulant vers des spasmes tremblants. Le plaisir est aigu, mais pas vif, et je ne peux que céder à son désir jusqu'à ce que je sentes que je n'ai plus de jus.
Ses doigts récouverts d'une épaisse couche de ma cyprine, il me les fait nettoyer en les léchant. Puis, caressant sa bite pendant que je lèche ou caresse ses couilles, il vient sur mes seins.
Tout est calme jusqu'à la prochaine fois.



Friday, October 23, 2009

Un train peut cacher un autre...

Sitting in the salon on the banquette next to a gallant man who was telling me of his search for a soumise, une relation suivie, I just didn't feel it. Surprised, I said I'd have to think about it. And I made my escape upstairs.
I slightly remember seeing a pair of leather pants walk across the room, the tall man sitting in the chair right in my line of vision behind the man speaking to me. This other man was smiling & trying to catch my eye. And he came upstairs a few moments after I did.
He offers to buy me a drink & we go down to the bar.
M. is very charming & gentlemanly. He leads me to the back alcove, to the banquette next to the sling. One thing leads to another & we begin to play...
Two days later, after we'd played all night, taking a break in the afternoon to meet again the next night, he left for Zurich.
The promise to meet again soon, after all those intensely delicious sensations, I feel open to seeing where this could go, for however long it lasts.

***

Assise dans le salon sur la banquette à côté d'un homme galant qui me faisait part de sa recherche d'une soumise, une relation suivie, je ne le sentais pas. Surprise, je lui ai dit que j'y réfléchirai. Et je me suis échappée au premier étage. Je me souviens vaguement d'avoir vu des pantalons en cuir traverser la pièce, cet grand homme assis dans le fauteuil juste dans ma ligne de vision et derrière l'homme qui me parlait. Cet autre homme me souriait et essayait d'attraper mon regard. Et il monta lui aussi quelques instants après moi. Il m'offre un verre et nous descendons au bar.
M. est très charmant et courtois. Il me conduit à l'alcôve du fond, à la banquette à côté du sling. Une chose en entraîne une autre et on commence à jouer ...
Deux jours plus tard, après que nous avions joué toute la nuit, faisant une pause dans l'après-midi pour se retrouver à nouveau la nuit suivante, il partit pour Zurich.
La promesse de se revoir vite, après toutes ces sensations délicieusement intenses, je me sens ouverte à l'idée de voir où cela pourrait aller, pour autant le temps qu'il dura.


Friday, October 16, 2009

Instruments

An incongruous stand in the outside market at the Frankfurt Book Fair, slipped in between all the scarves, jewelry, lead type, and other bibelots on sale.
A stand with a case laid out with medical or dental instruments.
A slow fascination crawls over me as I'm drawn to look. In symmetrical array, the lines of instruments in various lengths like clamps for sutures, dental mirrors, small clamps, and scalpels, all stainless steel, all cold.
My heart sinks & my knees go weak as I pick up a clamp, testing its strength on my finger. I think of El Commandant Felipe, of recent discussions about the erogenous zone of the gums...
I test a small scalpel on my fingertip, imagining the small incision on the gums, wondering if I bought it as a gift, if he would use it on me...
I feel faint, the repulsion of this fascination makes me run. And I didn't take the photo that I had wanted to take.


***

Un stand incongru au marché extérieur à la Foire du Livre de Francfort, se glisse parmi des écharpes, des bijoux, des caractères en plomb, et autres bibelots en vente.
Un stand avec un cas aménagé avec des instruments médicaux ou dentaires. Une fascination lente me prend, je suis attiré à regarder. Aligné en symétrie, les instruments de longueurs différentes comme les pinces pour sutures, des miroirs dentaires, des petites pinces, des scalpels, tout inox, tous froid.
Mon cœur se serre et mes genoux me lâchent quand je ramasse une pince, l'essayant de sa force sur mon doigt. Je pense à El Commandant Felipe, des discussions récentes sur la zone érogène de la gencive ...
Je teste un petit scalpel sur bout de mon doigt, en imaginant la petite incision sur les gencives, me demandant si je l'ai acheté comme cadeau, s'il voudrait l'utiliser sur moi ...
Je me sens faible, la répulsion de cette fascination me fait partir. Et je n'ai pas pris la photo que je voulais prendre.

Wednesday, September 23, 2009

Hot steamy sex soul exhibition (on jet-lag) VF

Je pensais juste aller au hamman / sauna au Club Med gym, pour soulager les courbatures de mon corps après un long vol de 14 heures de retour. Jusqu'au moment que je me suis connectée à un réseau social, Jusqu'au moment que j'étais subitement connectée avec mon très jeune ami & amant, R.
J'avais oublié la règle n ° 29: Ne jamais parler de prendre une douche ou d'aller au sauna avec un homme qui pourrait avoir envie de vous accompagner.
L'idée de la vapeur lui dressa l'oreille (et probablement sa queue ...), et au bout de 15 minutes, j'avais accepté de le rencontrer dans un sauna louche près de la gare de Lyon.
C'était de la faute du jet-lag?

R. vit à l'autre bout du monde, dans l'hémisphère sud. Nous sommes des amis virtuels depuis 2003, lorsque princesse.x a fait son apparition sur love@lycos. L'été dernier, nous sommes devenus amants.
Je n'avais plus de ses nouvelles, je pensais peut-être que cela avait été un one-shot, ou qu'il a été gêné par la suite. Mais maintenant, je pouvais sentir la preuve palpable de son désir.

A l'intérieure, j'étais l'unique femme. Après une minute rapide au sauna, nous l'avons quitté  pour nous plonger dans une cabine vide, fermant la porte à clé derrière nous, pour découvrir au bout une fenêtre de verre transparente, une foule d'hommes qui s'écrasaient contre le vitre pour nous mater.
Je n'étais pas vraiment là pour l'exhibe, bien qu'elle a joué un rôle probablement dans l'excitation. Le contraste de l'exhibition avec une vraie intimité à l'intérieure ... Je suis habitué à ignorer ces hommes se branlant à C & C (même si elles me semblent plus motivés que cette foule), mais R. n'en sait rien de cette activité.

"Ne les regarde pas", dit-il, donc je ne les regarde pas.. Je ne suis pas là jouer avec eux, mais j'imagine toutes les choses que je pourrais faire pour les exciter: mettre ma main ou ma langue sur la vitre près de leurs bites, frotter mon corps contre la vitre, etc.) Je suis là pour l'amour intime avec R, bien que nous leur donnons un sexe show en live.

Sur mes genoux, à quatre pattes, il me possède, il me claque deux fois sur le cul d'une manière qui ne fait pas mal, mais qui  fait beaucoup de bruit. Oui, il est en charge de moi maintenant, et il me baise bien.

"Lève la tête», il me commande, de sorte que les hommes puissent me voir.

La cabine devient torride, mes cheveux sont mouillés, mon maquillage barbouillé sur mes joues, mon corps est mouillé, mes yeux me piquent avec le sel de ma sueur.

Plus tard, allongés ensemble côte à côte entre deux séquences, tandis que je caresse le tatouage de tigre sur son dos, le parfum de son musc s'envole vers moi dans la vapeur de la cabine. Attirée irrésistiblement vers ses fesses, ma langue plonge dans sa fourrure, je lèche le haut de ses couilles, mes mains écartent doucement ses fesses. Ma langue lui lèche et elle plonge dans son orifice, goûtant l'amertume à son centre.

Complètement excité, il se retourne pour que je puisse le monter. Et puis il me fait un aveu ...

Bizarre que cette l'année je n'ai fait l'amour que deux fois, et à chaque fois c'était avec lui. Créature lumineuse, corps & âme.





Hot steamy sex soul exhibition (on jet-lag)

I was just thinking of going to the hamman/sauna at the Club Med gym to ease my aching body after a long 14 hour flight back home.
Until I logged into a social network, until I suddenly connected with my very young friend & lover, R.
I'd forgotten about Rule n° 29 : Never talk about taking a shower or a sauna to a man who may be interested in doing it with you.
The idea of steam pricked up his ears (and probably his prick ...), and within 15 minutes, I'd agreed to meet him at a sleazy sauna near the Gare de Lyon.
Can I blame it on jet-lag ?

R. lives on the other side of the world, in the southern hemisphere. We've been virtual friends since 2003 when princesse.x made her appearance on love@lycos. Last summer, we became lovers.
I hadn't heard from him since, thinking perhaps it had been a one-shot, or that he'd been embarrassed afterwards.
But now, I could feel the palpable evidence of his desire.

Inside, I was the only women there. After a quick minute in the sauna, we dashed out & dove into an empty cabine, locking the door behind us, only to discover the clear glass window at the end, a crowd of men smushed into the glass to watch.
I'm not really here for the exhib, although it probably plays a part in the excitement somehow. The contrast of the exhibition with the true intimacy inside... I'm used to ignoring these men wanking off at C&C (although they seem more purposeful than this crowd), but R. doesn't know about my activity.

"Don't look at them", he says, so I don't. I'm not there to play to the crowd, but I imagine all the things I could do to excite them : putting my hand or my tongue on the glass near their dicks, rubbing my body against the glass, etc). I'm here for the intimate love-making with R., although we're giving them a live sex show.

On my knees, à quatre pattes, he possesses me, slapping me twice on my ass in a way that doesn't hurt, but makes a lot of noise. Yes, he's in charge of me now, & he fucks me real good.
"Lift your head", he commands, so the men can see me.

The cabine gets steamy, my hair is wet, my make-up smeared across my cheeks, my body is drenched, my eyes sting as the salt of my sweat drips into them.

Later, as we lie together side by side between two sequences, as I caress the tiger tattoo on his back, the smell of his musk wafts towards me in the steamy room. I'm drawn down irresistibly to his ass, my tongue dives into his fur, licking the top of his balls as my hands gently spread apart his buttocks. My tongue licks & probes into his orifice, tasting the bitterness of its center.

Fully excited, he turns over so that I can ride him. And then he makes a confession...

Strange that in the last year I have only really made love twice, and both times it was with him. Luminous creature, body & soul.





Saturday, August 22, 2009

Kohei Yoshiyuki

La flamme

La flamme qui monte,
qui consomme, qui crame,
qui laisse le brûlé
ou le vide transparent

L'air
le vent
s'enflamme

Brûler d'amour
d'intensité vive
l'instant consommé
l'avenir écorché vif

L'âme en charbon
les larmes n'éteignent
pas la flamme

Sunday, August 02, 2009

La langue du dragon

El Commandant suggests a séance with the whip between friends.
"Between friends", it's always specified — in case I might interpret it differently.

Face to face with 27. Her shining eyes look into me with anticipation. She takes my hands & after a long deep look, shuts her eyes & centers her energy.

The first licks of the whip are so soft & delicate, tender, that I become very still in order to feel them.
Gently they increase — it seems like this time it will be different.

They intensify & the pleasure increases.
They intensify & I want even more,
I want to travel, je voyage ...

This time I feel your intent waking up diffrent places : the top of my hip, closer to my ass, on the inside of my thighs.
I spread my legs open, you send the whip around my calf so I open even more.

And then the delicious feel of the whip between my legs, licking my sex, the end travelling upwards to my belly.

I travel farther, I return, I catch my breath to go even further, I shiver.

This time your intent is decidedly sexual. As the whip strikes between my legs over & over with more & more intensity, it's like the long tongue of a dragon licking me over & over with such precision until all is fire between my legs & over my belly.

This is the first time I really feel possessed by you, completely wrapped by your whip from back to front.

I don't want it to stop, even though I'm in tears, even if you would rip my flesh.

I rise higher & higher into the fire
You are the dragon's tongue
so intensely licking me.

You're there at my side, you take me in your arms. You say "It's the first time" & I cry into you, bittersweet tears... because you know.
Because it's also another anniversary, the one when you let me go.

Thank you, mon Commandant,for your gift.

***

El Commandant me propose une séance de fouet amicale. Amicale, c'est toujours souligné — au cas où je pourrais l'interpréter autrement.

Une face à face avec 27. Ses yeux luisantes me regarde avec anticipation.Elle prend mes mains et après un long regard profond, elle ferme ses yeux et centre son énergie.

Les premières lèches du fouet sont si douces et délicates, tendres, que je deviens très calme afin de les sentir.
Doucement, elles augmentent — j'ai l'impression que cette fois-ci sera différente.

Elles s'intensifient et le plaisir augmente.
Elles s'intensifient et j'ai envie d'encore plus,
envie de voyager, je voyage ...

Cette fois-ci, je ressens que votre intention me réveille des endroits différentes : en haut de ma hanche, plus proche de mon cul, à l'intérieur de mes cuisses. J'écarte mes jambes, vous envoyez le fouet autour de mon mollet, j'ouvre encore plus.

Et puis la délicieuse sensation du fouet entre mes jambes, qui lèche mon sexe, son bout arrivant en tout en haut de mon ventre.
Je pars plus loin en voyage, je reviens, je reprends mon souffle pour repartir plus loin, je frissonne.

Cette fois-ci, votre intention est décidément sexuelle. Le fouet touche entre mes jambes encore & encore avec de plus & plus d'intensité, c'est comme la longue langue du dragon qui me lèche encore & encore et avec une précision telle que tout devient feu entre mes jambes et sur mon ventre.

C'est la première fois que je me sens vraiment possédée par vous, complètement entourée par votre fouet de l'arrière vers l'avant.

Pas envie que ça s'arrêt, même si je suis en larmes, même si vous déchiriez ma chair.

Je m'envole de plus en plus haut dans le feu,
vous êtes la langue du dragon
qui me lèche si intensément.

Vous êtes là à mes côtés, vous me prenez dans vos bras. Vous avez dit "It's the first time" et je pleure contre vous, des larmes doux-amers... comme vous savez.
Car c'est aussi un autre anniversaire, celui où vous m'avez laissé partir.

Je vous remercie, mon Commandant, de votre cadeau.


Friday, July 10, 2009

Another incredible head bondage by Nawa-san


photo : © Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis

Saturday, June 27, 2009

La Nausée VF

Nawa-san serre son corde étroitement autour de mes seins. Un noeud s'enfonce dans mon diaphram, juste au-dessous de mon sternum. Corde ivoire couleur de ma peau. Suspension, mon corps est levé et tiré vers le haut, elle lie mes jambes, l'une après l'autre, grande ouverte, genoux pliés, comme si j'étais assise, mes jambes grande ouvertes.
L'odeur, le parfum de mon sexe s'élève vers l'extérieur.
Un homme est assis en face de moi, il se caresse, je peux imaginer son plaisir.


Je suis levée dans ma première suspension. Nawa-san attache ma cheville à une tige de bambou. J'ai attendu si longtemps pour ce moment — je voyage déjà — la posture n'est pas tout à fait terminée lorsque je sens un peu vague de nausées commencer.

Oh non, pas ça!
Je vérifie que ce n'est pas fondée sur la peur —je n'ai pas du tout peur— j'essaie de me libérer de cette sensation, mais la nausée devient plus puissante, me dépassant, le nœud dans la corde se pousse profondément en moi.

Je pâlis, perles de sueur sur mon visage, mon corps se liquéfie: je me sens comme si je pouvais tout perdre, comme si je pourrais me jeter par terre en pleures.
Je m'abandonne à la nausée, je m'affaisse, je me sens si malade et si déçu.

Nawa-san se précipite à défaire ses cordes, mes pieds s'appuient sur deux tabourets.
Je me lève, j'essaie de relâcher la pression de ce noeud, dans l'espoir de me sentir moins malade.
Nawa-san essuie mon front, Julien m'apporte un coca, El Commandant m'évente en me taquinant pour que je reviens — tout est flou, mélangé avec ma déception. Mon corps m'a trahi en quelque sorte!

Plus tard, au dîner, en parlant avec Nawa-san — que la corde a été poussée dans mon chakra du cœur . Qu'est-ce qu'il a débloqué? Libérant une poison dans mon corps.
El Commandant pense que c'est lié à mon problème de lâcher-prise, que c'est lié à quelque chose caché au fond de mon subconscient. La nausée est resté avec moi pendant 36 heures.

*
Anxiété nerveux
comme un papillon
tremblant
à l'intérieur
*


Réflexion sur cette chose inconsciente qui pourra me bloquer ... je réfléchie...
Si l'on examine la position: jambes pliées, grande ouverte, mon sexe exposé, un homme assis en face de moi â me regarder ... Une vision soudaine du Dr Smith, je suis allongée sur la table, les jambes ouvertes dans les sangles... Je me rappelle subitement de cette vision — pourrait-il en être la raison? Est-ce que tout revient à la mémoire cellulaire?

En ce moment, j'ai envie de tout renoncer.


photo : © Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis


Friday, June 26, 2009

La Nausée



Nawa-san wraps her cord tightly around my breasts. A knot pushes into my diaphragm, right below my sternum. Ivory rope that matches my skin.
Suspension as my body is lifted and pulled upwards as she binds my legs, one after the other, opening them wide, knees bent as if I was sitting, my legs spread wide open.

The odor, the perfume of my sex wafts outwards.

A man sits directly in front of me, caressing himself, I can imagine his pleasure.

I am lifted into my first suspension. Nawa-san ties my ankle to the bamboo rod. I have waited so long for this moment — je voyage déjà — the position isn't quite finished when I feel a slight wave of nausea beginning.

Oh no, not this !
I check to see that it's not based on fear — I'm not afraid at all— I try to release this feeling but the nausea becomes more powerful, overtaking me, the knot in the rope pushing deeply into me.

I pale, beads of sweat pour out of my face, my body liquefies : I feel like I could lose everything, like I could throw myself down & cry.
I give in to this nausea, going limp, feeling sick & so disappointed.

A hasty undoing of the cords, my feet on two tabourets. I lift myself upwards to release the pressure of the knot, hoping to feel less sick.
Nawa-san wipes my brow, Julien brings me a coke, El Commandant fans me, teasing me so I come back — the whole thing is a blur, mixed with my deception. My body betrayed me somehow !

Later, at dinner, talking about this with Nawa-san — that the rope was pushing into my heart chakra. What had it unblocked ? Releasing a poison in my body.
El Commandant thinks that it's linked to my problem of letting go, that it's linked to something hidden deep in my subconscious.

The nausea stayed with me for 36 hours.


*
Nervous anxiety
like a butterfly
trembling
inside of me
*


Thinking about what subconscious thing could be blocking me ... wondering...
Looking at the position : legs bent, spread open, my sex exposed, a man sitting directly in front of me —looking at me...
A sudden vision of Dr. Smith, laying on the table, my legs spread open in the straps. remembering this vividly — could this be the reason ?
Does everything go back to cellular memory ?

Right now, I feel like giving up.


photo : © Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis

http://books.google.com/books?id=bzQ-v4eD-38C&pg=PA34&dq=sartre+%22comme+un+gros+ver+blanc+dans+ma+main%22#v=onepage&q=sartre%20%22comme%20un%20gros%20ver%20blanc%20dans%20ma%20main%22&f=false

Sunday, June 14, 2009

Marilyn Inédit ... more objects of desire

That obscure object of desire / Cet objet obscur du désir

That obscure object of desire

I'm very sensitive to a man's musk. If it's too strong, it can almost make me nauseous. Same thing for the taste of his sperm.

My nose to his groin, an intimate sniff in the crease of his thigh, or lower still behind his balls. If his musk is delicious to me, I just can't get enough. That's when the pheromones come into play.

I can still picture certain scenes with certain lovers, even certain orgasms they gave me. I can remember the smell & touch of their skin, the sound of their voice, their taste.

I've lost track of these lovers of my past —some may even be dead— but in my sensual memory, they're very much alive.

Yet, if I should see them now, perhaps I would no longer desire them.


***

Cet objet obscur du désir

Je suis très sensible au musc d'un homme. S'il est trop fort, il peut presque me donner la nausée. Idem pour le goût de son sperme.

Mon nez à son aine, un reniflement intime dans le pli de sa cuisse, ou plus bas encore derrière ses couilles. Si je trouve son musc délicieux, je n'en ai jamais assez. C'est là que les phéromones se jouent.

Je peux visualiser encore certaines scènes avec certains amants, même certains orgasmes qu'ils m'ont donné. Je peux me rappeler de l'odeur et le contact de leur peau, le timbre de leur voix, leur goût.

J'ai perdu de vu ces amants de mon passé —certains peuvent même être morts— mais dans ma mémoire sensuelle, ils sont encore très vivants.

Cependant, si je les voyais maintenant, peut-être je ne les désirerais plus.


Monsieur Os aux Goûters


Monsieur Os aux Goûters
le 19 septembre 2008

***
L'idée de ton venue aux Goûters sous les ordres de Madame R. a bien remué des choses en moi.

Le souvenir. Les phéromones. L'empreinte sensuelle. Tes fantasmes que je connais par coeur. Je ferme mes yeux et je peux encore te sentir, te goûter.

Je ne vais pas nier le fait que c'était toi que je préférais, que je me suis laissée me sentir amoureuse de toi, tout cela est vrai.

C'est l'opportunité pour moi de clarifier ma "confusion entre vanille, BDSM, et love story", pour que l'harmonie vient à la place du ressentiment et du regret.


à toi, mon Phallus_adorée.






(Photo) Tous droits réservés by les Goûters du Divin Marquis

Saturday, June 13, 2009

Hanging on ...

Hanging on ...

By not letting go, ultimately I'm hanging onto control & my fear of the unknown. That is the result.
But I'd rather describe the dynamic that I'm beginning to see, a subtle behavior pattern, a process.

A tension mounts — physical, emotional, sexual.
The tension mounts & is channelled & diffused.
Sometimes by letting go, the tension is released by acceptance & movement — sometimes into pleasure, sometimes by not letting go.
I'm beginning to realize that in this case, the tension mounts & is diverted.

Surrender = movement, diffusion.
Diversion = tension & isolation.

Escape. Avoidance.

Hanging on to past happiness, not wanting it to fade, wanting to repeat it, to hold onto it forever, not accepting that it's gone.

Holding on to the sensual imprint.

Hanging on to old suffering/pain = lack of forgiveness.

Using bravado & sass to cover/mask my vulnerability. To maintain the distance.

These are just a few thoughts...


***

Quand je ne lâche pas prise, finalement je m'accroche à l'idée du contrôle et ma crainte de l'inconnu. C'est le résultat.
Mais je décrirais plutôt le dynamique que je commence à voir, un modèle de comportement subtile, un processus.

Une tension monte - physique, émotive, sexuelle.
La tension monte & c'est canalisée, diffusée.
Parfois en lâchant prise, la tension est libérée par l'acceptation & par le mouvement — parfois dans le plaisir, parfois en ne lâchant pas prise.
Je commence à me rendre compte que dans ce cas, la tension monte et elle est détournée.

S'abandonner = mouvement, diffusion.
Détourner = tension & isolement.

Échapper. Évasion.

Je m'accroche au bonheur passé, ne voulant pas qu'il se fane, voulant le répéter, le conserver toujours, n'acceptant pas qu'il ait disparu.

Je m'accroche à l'empreinte sensuelle.

Je m'accroche à la souffrance/douleur du passé = je ne pardonne pas.

Je me sers de la bravade et l'impertinence pour cacher/masquer ma vulnérabilité. Pour maintenir la distance.

Ceux sont juste quelques pensées…


Wednesday, May 27, 2009

The art of letting go / L'art de lâcher prise

Letting go

The concept of letting go is a thread which weaves through many philosophies of life.
I've studied this in many forms — in yoga, therapy, anonymous programs, etc— and now in BDSM.
I've been told that I don't let go. I can see that in so many ways, conscious or unconscious, that this is true.
A nervous laugh, a scream, a cough, a decision to stop the game ... all this is blocking my path.
Just what am I hanging onto so tightly when surrender & abandon would ultimately be so much more pleasurable, blossoming outwards ?
I've seen this in moments when I open myself to others & to the experience. I only make myself totally miserable at my failure.

*

Don't look at me
You might see me as I am.

Don't get too close
you might hurt me.

Queen of the smokescreen
throwing up sparkles
dear Princesse BlingBling
eternal chameleon
of changing facettes



***

Le lâcher prise

Le concept du lâcher prise est un fil qui se tisse à travers des philosophies de la vie.
J'ai étudié cette idée sous beaucoup de formes —dans le yoga, la thérapie, les programmes anonymes, etc. — et maintenant dans le BDSM.
On m'a dit que je ne sais pas lâcher prise. Je remarque que, consciemment ou inconsciemment, que c'est vrai.
Un rire nerveux, un cri perçant, une toux, une décision d'arrêter le jeu… tout ceci bloque mon chemin.

À quoi je m'accroche tellement alors que m'adonner, m'abandonner sera si plaisante, si épanouissante ?

J'ai vu ceci en moments où je m'ouvre à d'autres & à l'expérience. Je me rends juste totalement malheureuse à mon échec.

*

Ne me regardez pas
Vous pourriez me voir comme je suis.

N'approchez pas trop
Vous pouvez me faire du mal

Reine de l'écran de fumée
lançant des étincelles
chère Princesse BlingBling
caméléon éternel
des facettes miroitantes


Monday, May 25, 2009

White light

The cord is pulled back more tightly in strangulation.
I let myself go, head getting lighter, then going beyond the stars — a sudden rush runs through my body to my fingertips, to my toes.
My whole body is illuminated, glowing white energy — as if my entire nervous system was lit up. Sitting like a Pharon in the chair, the electric chair — or like the Bride of Frankenstein, a sudden jolt of life surging into my body, the physical & ethereal spheres joined & beaming.

Thank you, my dear sister.

***

La corde est retirée plus étroitement dans l'étranglement.
Je me laisse partir, la tête devient légère, puis je vais au delà des étoiles — une montée subite envahit mon corps jusqu'aux bouts des ongles, à mes orteils.
Mon corps entier est illuminé, énergie blanche rougeoyante — comme si tout mon système nerveux était allumé. Assise comme un Pharon dans la chaise, la chaise électrique — ou comme la fiancée de Frankenstein, un choc soudain de la vie qui envahit mon corps, les sphères physiques et éthériques réunis et radieux.

Je te remercie, my dear sister.


Thursday, May 21, 2009

Onde de choc

Shockwave, like a nebula, undulating & rolling thru my flesh.
The surprise of it makes me squeal like a mouse.
Instinctively, I jump & want to move away from the clamps on my vulva, a survival instinct, although in fact I feel no pain ! A psychological reaction, knowing it to be electrical...
My first reactions often show me what I need to surpass, how to approach it, enfold it, enjoy it.
Nawa-san is wired to the same box : "Je suis surprise par ta reaction. Regardes-moi ..." as the waves pleasure her. My screams are distracting, so I choose to stop, unable to contain myself publically. But I would love to try this again.
Further experiments on the lips of Nawa-san & 27. I am the eye, I capture the moment of intensity.
Then, watching the voluptuous Nawa-san as her pleasure mounts, the clamps on her vulva once more.

Thank you for the jolt, El Commandant Félipe !

***


Onde de choc, comme une nébuleuse, ondulant déferlant dans ma chair.
La surprise me fait crier la petite cri de souri.
Instinctivement, je saute, envie de m'éloigner des pinces sur mon vulve, un instinct de survie, bien qu'en fait je ne sente aucune douleur ! Une réaction psychologique, l'électricité…
Mes premières réactions me montrent souvent ce que je dois dépasser, comment l'approcher, m'embrasser, l'apprécier.
Nawa-san est câblé à la même boîte : " Je suis surprise par ta reaction. Regardes-moi ..." et les vagues du plaisir montent en elle. Mes cris distraient, donc je choisis de m'arrêter, incapable de me contenir en public. Mais j'adorerais le refaire encore !
D'autres expériences sur les lèvres de Nawa-san et 27. Je suis l'oeil, je capture le moment de l'intensité.
Et puis, j'observe la voluptueuse Nawa-san alors que son plaisir monte, les pinces placés sur son vulva une fois de plus.

Je te remercie pour le choc, El Commandant Félipe !




Monday, May 18, 2009

On TV party



New York 1979
Glen O'Brien hosted this TV Party show on NY cable. He was also music critic for Andy Warhol's Interview magazine. Klaus is so very moving...

Friday, May 01, 2009

L'ondulant serpent

Cette fois-ci, je désire de me lâcher, d'y rester et de ne pas essayer à m'échapper, to ride the snake: l'ondulant serpent.

C'mon baby, watcha doin' baby...
Tu me prends au bar, tu commences à détacher mon corset, mais tu es appelé à la porte, ton esclave me déshabille. Un bel luxe.

Je suis nue, devant le miroir.

J'entends ton pas léger, tu me retournes, je prends ma posture, croisant mes bras au-dessus de mes seins, je ferme mes yeux. Je prends une grande respiration, j'attends de sentir le premier coup de ton fouet.

Ton fouet m'embrasse légèrement. J'aime sentir son toucher sur ma tête, sa caresse sur mes cheveux… Les baisers du feu si légers, éveillant mes sens, ça irradie, ça s'intensifie.


J'envisage ma soeur devant moi. Son énergie devant moi. Les mains de Nawa-san tenant les miennes, nos doigts se mélangent comme avant, mais cette fois-ci, je suis de l'autre côté, allant vers cette autre côté.

Je respire lorsque tes coups de fouet montent le feu dans moi, la douleur rapide devient du plaisir. Parfois ma tête tourne, je me sens toute légère, des véritable instants de paix tranquille à l'intérieur, et puis ce tremblement. Ma main tremble, je pense à ma soeur, je me souviens d'avoir sentie ce tremblement à travers elle. C'est donc ce qu' elle ressens?

Les coups de fouet les plus forts me font crier. Ne bouges pas ! Reste là et ressens cette connexion. Je t'offres ma chair, ma peau, je te fais confiance, envie que tu m'emmènes plus loin, j'accepte que cela se fasse..

Mes tremblements augmentent avec l'intensité de ton fouet. Mes tremblements montent à l'intérieur de moi tel un tsunami, débordant mes sens. Mes mains se relèvent à mon visage tandis que mes sanglots éclatent… mes yeux sont déjà humides de larmes. Je sanglote dans mes mains puis je me recompose pour sentir la prochaine étape.. Un autre tsunami se lève au plus profond de moi jusqu'à ce que mon corps entier secoue & frémisse ; ces tremblements, un autre sanglot me pousse à l'autre côté… à cet endroit intangible…

Ton fouet descend doucement, m'embrassant avec légèreté. Mon corps entier est embrasé, anesthésié, ces derniers coups doux sont à peine perceptibles.

Tu pars, de nouveau appelé à la porte. Je suis seule, ton esclave vient à moi, apportant des glaçons. Ce froid sur mon corps qui rafraîchie les morsures. Je descendes lentement, sans consolation.

Ton esclave demande si je suis bien, ses yeux pétillent : " j'ai tout memorisé".

Je suis inondée de mes émotions , indéfinissables pour le moment. Je suis seule, sans être seule.

Je te remercie du voyage, El Commandant Félipe..

* * *

Quelle signature
En belles zébrures
Arrache ma chair
Ondulant serpant !


Ride the snake

This time, I desire to let go, to stay and not try to escape, to ride the snake.

C'mon baby, watcha doin' baby...
You pick me up at the bar, you start to loosen my corset, but you're called to the door, so your slave finishes for you. A lovely luxury.

I stand naked, waiting before the mirror.

I hear your light footsteps as you turn me around, I take my position, crossing my arms over my chest, closing my eyes. I take a breath as I wait for the first touch.

Your whip lightly kisses me. I love to feel it touch the top of my head, caress my hair... The fiery kisses so light, awakening my senses as it starts to glow, and then intensifies.

I envision my sister before me. Her energy before me. Nawa-san's hands holding mine, our fingers mingling as before, only this time, I'm on the other side, going to that other side.

I breathe in as your strokes mount the fire in me, the quick pain turning to pleasure. Sometimes my head feels so light, true moments of quiet peace inside, and yet this trembling. My hand quivers, I think of my sister, I remember feeling this through her. Is this what she feels ?

The harder strokes make me cry out. Don't move ! Stay & experience this connection. Offering my flesh, my skin to you, trusting you, wanting you to take me further, allowing this to happen.

The trembling increases with the intensity of your whips. The trembling rises up inside me like a tsunami, overflowing my senses. My hands move up to my face as the sobs explode... my eyes already wet with tears. I sob into my hands then recompose to the next level. Another tsunami rises from deep inside me until my whole body shakes & quivers, another sob pushes me to the other side... to that intangible place...

Your whip descends gently, lightly kissing me again. My whole body is aglow, anesthetized, those last gentle ones hardly perceptible.

Then you're gone, back to the door. I stand alone, your slave comes to me, bringing ice. Cold over my body, refreshing the sting. Coming down slowly, without consolation.

Your slave asks if I'm ok, her eyes are glittering : "j'ai tout memorisé".

My emotion washes out of me, undefinable for the moment. I am alone, but not alone.

Thank you for the journey, El Commandant Félipe.

* * *

Your signature
Lovely striations
Tear my flesh
Undulating snake !



Monday, March 30, 2009

Jade4Ever

30.03.09

I bet that there's not one women in the Club who hasn't envied Jade's little bottom, or her extraordinary suppleness; not one hetero male who hasn't desired her. The all-desireable Love Goddess, on exhibition by her Master.

I've been a fan since the very first time I saw her.

Today she's wearing little red shortie panties that cling to her ass, with a black bra. She's just dyed her hair jet-black, her lips Rouge Dior.

One time I arrived late, going downstairs to be plunged into a velvet atmosphere, Jade crouched on a Louis XV chair, tied in black rope by her Master, gyrating, as a crowd of men surrounded her, stroking themselves. Something rather turn-of-the-century, this gentlemanly desire.

Today, she's again being tied to the chair with that black rope. No big crowd today, so I sit on the banquette right next to her. A quiet complicity, a shared glance or smile, feeling her breath, noticing a slight quiver of her skin. I want her to maintain an iconic distance, not wanting to touch her plasticity... but she extends a provocative boot for support on my knee as her Master whips her pussy.

I dare to touch that boot, holding the calf in the palm of my hand, feeling her vibration resonating.

***

30.03.09

Je parie qu'il n'y a pas une femme dans le Club qui n'a pas envié les petites fesses de Jade, ou sa souplesse extraordinaire; pas un mâle hétéro qui ne l'a pas désiré. Cette toute désirable déesse de l'Amour, exhibée par son Maître.

Je suis fan depuis la première fois que je l'ai vue.

Aujourd'hui, elle a mis des petites shorties rouge qui colle à ses fesses, avec un soutif noir. Elle vient de teinter ses cheveux en noir-jais, ces lèvres en Rouge Dior.

Une fois je suis arrivée tard, allant en bas j'étais plongée dans une atmosphère de velours, Jade accroupie sur une chaise Louis XV, attachée en cordes noirs par son Maître, en giration, tandis qu'une foule d'hommes l'encerclait, ils se caressaient. Un air de la belle époque, ce désir si courtois.

Aujourd'hui, elle se fait attacher de nouveau à cette chaise avec ces cordes noirs. Pas de grande foule aujourd'hui, je m'assois sur la banquette à côté d'elle. Une complicité tranquille, un regard ou un sourire partagé, je sens son souffle, je remarque un léger tremblement de sa peau. Je veux qu'elle maintienne une distance iconique, ne voulant pas toucher sa plasticité… mais elle tend une botte provocatrice à l'appui sur mon genou lors que son Maître fouette sa chatte.

J'ose toucher cette botte, tenant le mollet dans la paume de ma main, sentant sa vibration résonner.

Wednesday, March 25, 2009

looking

Je cherchais un Maître
et j'ai trouvé un ami;
où est mon Maître ?

***
I looked for a Master
and I found a friend;
where is my Master ?


Sunday, March 15, 2009

I am the shadow of the beautiful slave.

There she is, she is naked, she wears a large leather slave collar, with a small chain.
She asks "Do I please you like this ?"
How to say otherwise ?

Nawa-kin dresses her with her ropes, her Master places his slave kneeling on a red stool, I also sit on a stool. Nawa-kin gifts me with the bondage of my head, throat, eyes, breasts I think — there wasn't a testimonial photo of my head.

She wraps the rope around my eyes, and I slowly plunge, I release my thoughts, I enter the space of the profound present ... and she places my hand on the body of the slave.
The first touch, a soft waxy quality, I grope, it's an arm, I lightly caress her, her breasts are taken by other hands, I go down her arm and she takes my hand. I gently remove the little towel rolled in her hand, I clasp her hand, I don't let go, like the fulcrum of complicity.

I move lower, towards her sex captured by rope. I caress her, I gently release her lips, I caress her.
My thoughts resurface, I have the impression that I'm also a slave myself, blind, groping, these ropes free me from the emotion of vision, I'm just myself with her, with them, in the shadow of the beautiful slave.

I slide my fingers gently, it slides, it's humid, and it opens. Nawa-kin finds a latex glove with a little gel, I smear her, I start to penetrate, gently, then even more... I look for the pleasure points, I add fingers, and then... she begins to move, I can feel her excitement, I use four fingers and I rapidly pump... I want her to come, I don't know if she's tired... I slow down.

I come back from the voyage, Nawa-kin undoes the ropes, light comes in, later I see the rest of the picture in the photo. I am the shadow of the beautiful slave.

Wednesday, March 11, 2009

Je suis l'ombre de la belle esclave

Elle est là, elle est nue, elle porte un grand collier en cuir d'esclave avec une petite chaîne.
Elle me demande "Je te plais comme ça ?"
Comment dire le contraire ?

Nawa-kin l'habille de ses cordes, son Maître place son esclave à genoux sur un tabouret rouge, je suis assise moi aussi sur un tabouret. Nawa-kin me fais le cadeau de me bondager la tête, la gorge, les yeux, la poitrine je crois —il n'a pas eu de photo témoigne de ma tête.

Elle passe la corde sur mes yeux, et petite à petite je plonge, je lâche mes pensées, j'arrive dans l'espace du présent profonde... et elle place ma main sur le corps de l'esclave.
Première toucher, qualité de cire douce, je tâtonne, c'est un bras, je la caresse légèrement, ses seins sont occupés par d'autres mains, je descends son bras et elle me prend la main. Je lui dégage doucement la petite serviette enroulée dans sa main, je lui serre la main, je ne la lâche pas, comme un point d'appui de complicité.

Je descends plus bas, vers son sexe captive des cordes. Je la caresse, je dégage doucement ses lèvres, je la caresse.
Mes pensées remonte vers la surface, j'ai l'impression d'être une esclave, moi aussi, aveugle, à tâtonnes, ces cordes me libère de l'émotionnel du visuel, je suis moi avec elles, avec eux, dans l'ombre de la belle esclave.

Je glisse mes doigts doucement, ça glisse, c'est humide, et ça s'ouvre. Nawa-kin me cherche un gant en latex avec un peu du gel, je l'enduis, je commence à pénétrer, doucement, et encore plus... je cherche des points du plaisir, je rajoute des doigts, et puis... elle commence à bouger, je sens son excitation, je mets quatre doigts et je pompe rapidement... j'ai envie qu'elle jouisse, je ne sais pas si elle se fatigue... je ralentis.

Je remonte du voyage, Nawa-kin défait des cordes, la lumière vient, je vois plus tard le reste du tableau dans la photo. Je suis l'ombre de la belle esclave.


Sunday, March 08, 2009

Catwoman


© Tous droits réservés par les Goûters du Divin Marquis 2008

Luchadora

Une année aux Goûters III (VF)

III . Découvertes et tristesses

Si je suis capable d'écrire ce texte maintenant, c'est parce que j'espère que j'ai changé un peu. J'ai beaucoup réfléchi à les impressions de Mast'Her, je vois quand je fais l'actrice, quand je dissimule, etc. J'essaie d'être plus en alignement avec moi-même, et donc plus authentique avec des autres.

/// California
À l'autre bout du monde, en Californie, occupée avec un mariage de famille, aidant mon fils à déménager à SF, je pensais aux Goûters. Je me suis demandée : et si je ne revenais pas ? Est-ce que cela me manquera ? J'ai réalisé que ça comptais pour moi, et que je tenais à cette petite groupe.
Retour à Paris, incertaine de ma position, j'ai demandé au Marquis si je pouvais revenir aux Goûters ce vendredi.

/// Je n'ai plus d'ordres à te donner
Je m'assois sur le tabouret devant sa chaise, j'attends. Il arrive, s'assoit. Un homme lui demande s'il pourra jouer avec moi, et le Marquis lui reponde que je suis libre de faire ce que je veux. Je lui dis : peut-être plus tard. Je demande au Marquis ce que cela signifait. Il le répond : Je n'ai plus d'ordres à te donner.
J'ai un pincement au coeur quand je me rends compte que je n'aurais pas une autre chance (même si je garde un petit espoir). Il me dit que nous sommes sur deux planétes différentes, que tout le monde le pensaient (ça veut dire : Ôda et Nawa-kin), que nous devions juste être amis. Que nous étions incompatibles, mais qu'il pourra encore me surveiller au Club. Qu'il n'avait pas le temps ni l'énergie pour moi. dans un mot : il n'était plus mon Mast'Her.
Que puis-je dire ? Je m'y attendais à une discussion, ou une punition, mais pas à cette décision rapide et définitive.
Une sonnerie, cette discussion si brève était terminée, je restais sur place, les larmes aux yeux, je pleurais à l'intérieur.
Je ne savais pas quoi faire. Je restais là.
Plus tard, un jeune homme que je connaissais voulait jouer avec moi. Pour tester, je lui ai dit de demander au Marquis, comme d'habitude. Pendant que j'attendais à l'étage, je pouvais entendre sa réponse à travers la porte : je lui ai rendu sa liberté.

/// Électron libre
Je suis donc livrée à moi-même, un électron libre. Je me suis sentie perdue, sans repères, ni règles à respecter, personne à servir.
En silence, je respecte sa décision, mais je pleure à l'intérieure.
Des pensées tournent dans ma tête : un autre Maître aurait-il envie de moi, sachant que j'étais rejetée par le Marquis ? Je me suis sentie mal à l'aise et embarrassée quand des gens me demandaient au Club, ou s'ils me disaient qu'ils étaient déjà au courant.

Au dîner, il évoque nos problèmes de communication, que depuis 8 mois mes textes ne sont toujours pas traduits dans mon blog; que 8 mois plus tard, nous somme toujours au même point. Que le faite de ne pas vraiment communiquer était une façon de le dominer. Je n'ai pas d'excuse, sauf de dire que c'était déjà difficile en anglais de mettre en mots mes sentiments/sensations, mais je lui devrais bien sur à les traduire.

Quelques expériences tentatives avec d'autres Maîtres, juste pour l'après-midi. Une séance avec une bougie m'ai laissé ses cicatrices sur mon bras pendant un mois !

Nawa-kin est parti sur son bateau la tête nue; Ôda est à la clinique pour des soucis de santé. Un peu plus tard, Y. se fait virée; l'existence souterraine de Maïko est révélée; Hell_Liza fait son apparence; et mon dernière geste de service est arraché de mes mains avec un bol de parmesan.

/// Crète
L'année m'avait épuisée, et ce n'était pas encore terminé ! C'était l'enfer au bureau, mon chef était très dominatrice et très désagréable avec moi, malgré les longues heures que je faisais. Monsieur Os m'a laissé tomber, et je venais de me faire gicler en tant que soumise. Mon fils vivait à l'autre bout du monde, je me retrouvais seule à Paris.
J'avais vraiment besoin de prendre du temps pour moi. Un retrait yoga en Crète était parfait — un vrai cadeau, 10 jours de bonheur !
Je suis revenue régénérée, vidée à l'intérieur, plus centrée et détachée.

/// Monsieur Os aux Goûters
J'ai changé mon numéro de portable pendant l'été avec l'achat de mon iPhone, je pensais ne pas donner le nouveau numéro à Monsieur Os, mais dans un moment de faiblesse, je l'ai appelé. Nous devons nous revoir à mon retour de Crète, j'ai même suggéré d'aller aux Goûters ensemble.
Comme j'étais très détachée à mon retour, je m'en fichais un peu de le revoir — mais un email m'attendait avec les détails de son envie d'aller aux Goûters, en tant que mon soumis !
Quel caprice du destin, d'y aller enfin ensemble, que ça soit le revers de la fantasme originale ! (J'écrirai plus dans un post individuel).
Cela m'a vacciné. Nous avons pris un verre ensemble quelque semaines plus tard, je me suis rendue compte à quel point il ne m'aimait pas, à quel point il m'avait instrumentalisé pour réaliser ses fantasmes.

/// Obama !
Au début de l'année, le Marquis m'a vraiment ouvert les yeux sur l'esprit humanitaire de la campagne Obama. Je lui ai offert 2 Obama T-shirts à mon retour de SF. Lorsqu'il a gagné l'élection primaire, l'espoir et l'excitation augmentaient tandis que Election Day s'approchait.

Obama nous a vraiment lié dans un espoir commun, et j'ai eu l'impression que ma vote était envoyé au nom de tous mes amis français, particulièrement le Marquis.

Un café & un bol de sang à emporter.
Souvent, les discussions à table se focalisaient sur des envies et des pulsions plutôt étranges et extrêmes... J'écoutais, et parfois je devais m'empêcher d'absorber cette énergie lourde qui me donnait parfois une sorte de gueule de bois émotionnel le lendemain.

/// SpyPrincess
Le Marquis aime cette partie en moi qu'il estime "perchée", la folie de cette California girl qui voit des couleurs, entends des voix, perçois des esprits. Si c'est ce qu'il aime en moi, je laisse cette partie émerger pour que mes autres facettes puissent être perçus. Je tenais à rester de près, comme je le pouvais.
Il me demande d'affectuer une mission secrets pour les Goûters, et je devient Spy Princess. Il devient mon Commandant.

/// Dog collar
Un peu frustrée de ne plus avoir un Maître, je décide à m'offrir un vrai collier de chien. Je suis attirée par des colliers de chien dans une boutique de chien près de mon bureau. Je trouve ce que je cherche sur Ebay — un collier de chien vintage allemand en strass et cuir noir, juste assez bling-bling pour le moment.

/// Halloween 2008
Le Marquis m'a suggéré un déguisement avec juste de la peinture corporelle argent, mes cuissardes noir, et mon corset. J'achète aussi une cagoule catwoman en latex noir.
Lors que j'applique la peinture corporelle, je me rends compte que le vendeur idiot a oublié de me proposer un fixatif. La peinture reste un peu humide, et s'étale sur tout ce qu'elle touche. Cela me distrait, car je ne souhaite pas l'étaler sur les vêtements des autres, ni sur des meubles, etc.
L'effet est assez dramatique. Je suis presque méconnaissable, c'est étrange d'observer le regarde de mes connaissance qui ne me reconnaissent pas, leur regarde me frôle. Quand ils me reconnaissent, je constate une certaine recule. Au lieu de les attirer, je les repulse un peu. Je ne suis pas une mignonne petite catwoman comme C. qui porte la même masque. Je suis plutôt comme une luchadora (une catcheuse Mexicaine). Mais je découvre que j'aime porter la masque en latex.

Emmanuel devient mon chevalier servant de nouveau, et la soirée passe. Je me sens un peu nostalgique pour Halloween 2007. J'ai grandie, j'ai changé, encore plus à faire. Je me sens mal à l'aise sans Maître.
Je comprends mieux la différence entre une relation amour/sexe, et une relation BDSM, même si dans l'absolu il sera génial de tout avoir. Pour l'instant je n'ai ni l'un ni l'autre.

/// Epilogue
Ce récit est un synthèse de ce que j'ai vecu l'année dernière, j'envoie ces sentiments dans cyberspace, j'évacue ma tête. J'essaie de lâcher cette impression d'échec. Ce n'est pas le fin de mon histoire.
Le Marquis Noir m'a dit que j'avais une vraie place, mais j'ai besoin de savoir ce que c'est cette place. Un besoin d'identification.

Finalement, c'est Nawa-kin qui me fait évoluer, je découvre que j'aime le bondage. Elle m'a dit : avant, tu étais tête en l'air, tu commences à avoir de la substance. Nous expérimentons avec les bondages de tête et de la gorge. Elle me pousse doucement en avant, ces doigts tirent sur la corde pour m'étrangler. Je vois des étoiles, je pars en voyage. L'abandon, la subtilité dans l'intensité.

Un grand merci à :
Ceux qui m'ont guidé : Le Marquis-Noir, Mlle Ôda, Nawa-kin
Mes Chevalier servants : Julien, Emmanuel
Mes inspirations : Jade & Julien, Roman & C, Franck & Clara
Mes ami(e)s : Pascal, Hell_Liza, Maïko, Petit Doudou, Jacques & Agnès, Jean-Louis & Dominique
Et à tous ceux qui viennent aux Goûters.

Une année aux Goûters III

III . Discoveries and my sadness

If I'm able to write this now, it's because I hope that I have changed a little bit. I've given much thought to Mast'Her's impressions, catching myself as an actress, a dissimulator, etc. I've tried to be more in alignment with myself, and thus more authentic with others.


/// California
On the other side of the world, in California, busy with a family wedding, helping my son move to SF, I thought of les Goûters. I thought : what if I didn't go back? Would I miss it? I realized that it really meant something to me, that I really cared about this group of people.
Coming back to Paris, not sure of how things stood, I asked le Marquis if I could come to the Goûters that Friday.

/// Je n'ai plus d'ordres à te donner
I sit on the stool next to his chair, waiting. He comes down, sits there. A man asks if he could play with me, and le Marquis tells him that I'm free to do as I pleased. I tell him : maybe later. I ask le Marquis what that meant. He replied : Je n'ai plus d'ordres à te donner.
My heart sinks as I realize that I won't get another chance (even though I keep a slight hope). He tells me that we're on 2 different planets, that everybody thought so (meaning Ôda and Nawa-kin), that we should just be friends. That we were incompatible, but that he would still watch over me in the Club. That he didn't have the time or the energy for me. In a word, he was no longer my Mast'Her.
What could I say ? I expected a talk, or a punishment, but not such a quick & final decision.
The doorbell rang, the brief discussion was over, I sat there with tears in my eyes, crying inside.
Not knowing what to do. I sat there.
Later, a young man I knew wanted to play. As a test, I told him to ask le Marquis, like before. As I waited upstairs, I could hear his answer thru the door : je lui ai rendu sa liberté.

/// Électron libre
So now I'm on my own, a free electron. I felt lost, ungrounded, no guidelines, no rules to obey, no one to serve.
In silence, respecting his decision, but crying on the inside.
Thoughts fill my mind : would another Master want me, knowing that I had been rejected by the Marquis ? Feeling embarrassed and uncomfortable when people ask me at the Club, or if they tell me they'd already heard.

At dinner he speaks of our communication problems, that after 8 months my texts remain still untranslated in my blog; that 8 months later, we're still in the same place.

That by not truly communicating, it was a way to dominate him. I have no real excuse, except to say that even to put my feelings/sensations into words in English was difficult, but I should of course have translated my writings for him.

A few tentative experiences with some other Masters, just for the afternoon. One experience with candle-wax left marks on my arms for a month !


Nawa-kin is on her boat with a shaven head; Ôda is in the clinic for various health reasons. Later, Y. is kicked out; the subterranean existence of Maïko is revealed; Hell_Liza makes her appearance; and my last gesture of service is snatched out of my hands with a bowl of parmesan.



/// Crète
The year had been exhausting, and it still wasn't over ! It was hell at work, my boss was very dominating & unpleasant to me, despite the consistently long hours I put in. Monsieur Os had dumped me, and now I'd been rejected as a soumise. My son was living on the other side of the world, I found myself alone in Paris.
I desperately needed to do something for myself ! A yoga retreat in Crete was the perfect answer — such a gift, 10 days of bliss !
I returned refreshed, hollowed out inside, more centered and detached.

/// Monsieur Os aux Goûters
I changed my mobile number when I bought my iPhone over the summer and I wasn't going to give my new number to Monsieur Os, but in a weak moment I called him. We agreed to see each other on my return from Crete, and I even suggested going to the Goûters together.
As I was very detached when I returned, I didn't really care if I saw him or not — but an email was waiting for me in which he detailed his desire to go to the Goûters, as my soumis !
What a twist of fate, to finally go there together and have it be the reverse of the original fantasy ! (More in detail in a separate post).
But it cured me. After having a drink together a few weeks later, I understood to what extent he didn't love me, and how I was just an instrument for his fantasies.

/// Obama !
Earlier in the year, le Marquis had really opened my eyes to the humanitarian spirit of Obama's campaign. I brought him 2 Obama T-shirts when I returned from SF. Now that he'd won the primary election, the excitement & hope mounted as Election Day grew closer.
Obama really bonded us in a common hope, and I felt my vote was sent for all of my French friends, especially for le Marquis.

/// Un café & un bol de sang à emporter
Often the dinner discussions focussed on more extreme & strange impulses and desires...
I listened, and sometimes needed to protect myself from absorbing this heavy energy that sometimes gave me an emotional hang-over the next day.

/// SpyPrincess
Le Marquis likes the part of me that's out there, the crazy California girl who sees colors, hears voices, sees spirits. He knows that it's the real me. So, if that's what he likes, I let that part emerge so that hopefully my other facettes can be seen. Wanting to stay close in whatever way I could.

He asks me to do a secret mission for the Goûters, and I become Spy Princess. He is now mon Commandant.


/// Dog collar
Frustrated by not having a Master, I decide to buy myself a collar. I've been drawn to some dog collars that are in a fancy pet boutique near my office. I find what I'm looking for on Ebay — a vintage black leather dog collar with strass from Germany, sufficiently bling-bling for the time being.

/// Halloween 2008
Le Marquis suggested that I could just do a silver body paint with my cuissardes & corset for Halloween. I also buy a latex cat mask.
As I'm covering myself with the paint, I realize that the stupid salesman didn't propose a fixative. The paint remains semi-dry & comes off on whatever it touches. This distracts me, as I'm conscious on not wanting to smear silver on other people's clothes, or the furniture, etc.
The result is rather dramatic. I'm fairly unrecognizable, and it's a peculiar feeling to see people I know glance past me. Once they recognize me, I can feel also a certain distance. Instead of being attractive, I'm more repulsive to them. I'm not a cute little catwoman, like C. who also wears a catmask. I look more like a luchadora (Mexican catch player). But I discover that I like the latex masque !

Emmanuel becomes my chevalier servant once again, the evening goes by. I feel a bit nostalgic for Halloween 2007. I've grown & changed, still more to do. Feeling very uncomfortable not having a Master.

I understand now the difference between a love/sex relationship and a BDSM relationship, although the ultimate would be to have them together. As it stands now, I have neither one !

/// Epilogue
This writing is a synthesis of what I went thru last year, I'm sending these feelings out to cyberspace, getting it out of my head. Trying to release this feeling of failure.
My story is far from over.
The Marquis Noir has told me that I have a real place, but just what that place is I need to know.
Finally, it's Nawa-kin who helps me to evolve, I discover just how much I like bondage. She says: before, you were scattered, now you're starting to have some substance. We experiment with head & throat bondage. The gentle way she nudges me forward, her fingers pulling back the rope, choking me. I see stars, je pars en voyage. Abandonment, the subtleness of the intensity.

A big thank you to :

Those who guided me : Le Marquis-Noir, Mlle Ôda, Nawa-kin
My Chevalier servants : Julien, Emmanuel
My inspirations : Jade & Julien, Roman & C, Franck & Clara
My friends : Pascal, Hell_Liza, Maïko, Petit Doudou, Jacques & Agnès, Jean-Louis & Dominique
And to everyone at les Goûters